Accueil » Forêts et tourbières au service de la planète ,New York : Eve Bazaïba dévoile la vision climatique de la RDC

Forêts et tourbières au service de la planète ,New York : Eve Bazaïba dévoile la vision climatique de la RDC

Par La Prospérité
0 commentaire

Un vent de changement souffle sur la scène environnementale mondiale, et il porte les couleurs de la République Démocratique du Congo (RDC). En marge de la 20ème session du Forum des Nations Unies sur les Forêts, qui se tient du 5 au 9 mai 2025, la RDC a brillamment orchestré un événement parallèle, affirmant son rôle crucial de « pays solution » face à la crise climatique. Pour la première fois, le géant africain s’est retrouvé au centre des discussions environnementales de cette envergure à New York, une reconnaissance méritée de son potentiel écologique.

Sous l’impulsion visionnaire de la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Eve Bazaïba Masudi, cet événement a catalysé l’attention sur un thème d’une actualité brûlante : « Les Forêts et les tourbières de la RDC : solutions à la crise climatique ». La salle de conférence 8 des Nations Unies a vibré au rythme des échanges passionnés, réunissant un parterre d’ambassadeurs des pays membres de l’ONU, de représentants gouvernementaux, de scientifiques émérites et d’investisseurs des secteurs public et privé. Tous manifestaient un intérêt palpable pour le potentiel environnemental inestimable de la RDC, notamment dans le domaine prometteur du crédit carbone, et pour la perspective de collaborer avec un pays doté de ressources forestières d’une richesse incomparable.

Au cœur des discussions, la présentation du professeur Jean Robert Bwangoy a particulièrement marqué les esprits. Ses recherches récentes sur les marécages tourbeux, véritables puits de carbone, et son travail exemplaire avec les communautés locales ont été salués. À travers la société ERA CONGO-filiale de Wildlife qu’il dirige, le professeur Bwangoy a démontré l’impact positif de la capitalisation des services écosystémiques, notamment dans les forêts de Maï-Ndombe, où la conservation forestière génère des bénéfices concrets pour les populations grâce au crédit carbone.

La Ministre d’Etat Eve Bazaïba Masudi a ensuite repris la parole pour marteler la vision écologique du pays. Avec conviction, elle a évoqué les potentialités environnementales colossales de la RDC, tout en partageant la stratégie nationale axée sur la préservation de ses ressources et, de manière cruciale, sur leur valorisation au profit direct des communautés locales, gardiennes de ces trésors naturels.

L’initiative congolaise a reçu un écho favorable et des appuis de poids. Madame Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière du Congo Brazzaville, a chaleureusement félicité la RDC pour cette démarche et a encouragé la poursuite des efforts menés par la Ministre Bazaïba pour porter haut le plaidoyer du Bassin du Congo, ce poumon vital de la planète. Un soutien significatif est également venu du Brésil, autre géant des forêts tropicales avec le bassin de l’Amazonie. Le pays sud-américain voit dans l’approche de la RDC une convergence de vues sur la nécessité d’une sauvegarde commune de ces écosystèmes essentiels pour l’humanité, tout en assurant des retombées tangibles pour les populations autochtones respectives.

L’enthousiasme était palpable également du côté des investisseurs. Michael Cullen, qui a activement participé aux discussions, s’est dit davantage encouragé à poursuivre la mise en œuvre de projets rentables, citant spécifiquement les investissements dans les forêts communautaires de la province de l’Équateur.

Le Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPAR) s’est également engagé à élargir ce plaidoyer initié par la RDC, en mettant un accent particulier sur l’accompagnement parlementaire pour assurer une meilleure synergie d’actions et une traduction législative des engagements.

La RDC ne se contente pas de discours, elle agit. Plusieurs mécanismes de gestion durable de ses ressources forestières sont déjà en place. Cependant, comme l’a souligné ASSANI Ongala Hassan, Directeur général intérimaire du Fonds Forestier National (FFN), établissement public sous tutelle du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, des moyens accrus sont indispensables pour financer les ambitieux projets de restauration du couvert forestier de la RDC et pour soutenir les initiatives locales.

Cet événement parallèle a indéniablement permis à la RDC de mieux partager sa vision et sa politique audacieuse dans le secteur de la préservation de ses ressources environnementales. S’inscrivant dans la dynamique de la diplomatie environnementale portée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et mise en œuvre avec détermination par le gouvernement sous la conduite de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, la RDC s’affirme. Nathan Mundele

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT