La République Démocratique du Congo vient de franchir une étape cruciale dans la mise en œuvre de son deuxième programme économique triennal avec le Fonds monétaire international (FMI). A l’issue de deux semaines de discussions à Kinshasa, un accord au niveau des services a été trouvé entre le FMI et les autorités congolaises dans le cadre de la première revue du programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD).
Cette avancée, fruit d’un travail rigoureux, minutieux et coordonné, met en lumière le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la coordination stratégique assurée par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, ainsi que les efforts techniques et politiques conjoints du Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Son Excellence Aimé Boji Sangara, du Ministre des Finances Son Excellence Doudou Fwamba et de la Gouverneure de la Banque Centrale, Madame Malangu Kabedi.
Leur mobilisation ainsi que celle des équipes techniques du Gouvernement ont permis d’ajuster efficacement le programme aux nouveaux défis économiques, sécuritaires, sociaux et humanitaires en liés à l’escalade du conflit dans l’Est du pays.
Sur le plan budgétaire, les discussions ont abouti à un rééquilibrage réaliste du cadre macroéconomique et budgétaire. Malgré un contexte marqué par l’accroissement des dépenses de sécurité, la perte des recettes publiques dans les zones occupées, et les exonérations visant à alléger le coût de la vie, le Gouvernement a réaffirmé son engagement et sa détermination à préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite de la mise œuvre des réformes structurelles.
À cet effet, l’élaboration du projet de loi de finances rectificative exercice 2025 est en court de finalisation, intégrant des mesures de mobilisation accrue des recettes, la rationalisation des dépenses non prioritaires notamment dans le cadre de la mise œuvre des mesures de réduction de train de vie de l’Etat, ainsi qu’un appui budgétaire attendu de la Banque mondiale.
Par ailleurs, des progrès notables ont été enregistrés dans les réformes structurelles, particulièrement dans la mise en œuvre du compte unique du Trésor, le renforcement du cadre juridique de la dépense publique, et des mesures prises pour la maîtrise de la masse salariale.
Cette importante étape ouvre la voie à un décaissement attendu du FMI, sous réserve de l’approbation par le Conseil d’administration fin juin 2025. Elle constitue un signal fort de crédibilité pour la RDC sur la scène financière internationale et un levier important pour renforcer la résilience budgétaire face aux chocs sécuritaires et humanitaires.
La Pros.