Conformément aux normes internationales, l’arrêt pour la mise en vente des formulaires des passeports a été publié. D’après le communiqué du mardi 27 mai dernier signé par la ministre des Affaires Etrangères, le nouveau passeport biométrique sera sécurisé à la dimension des normes internationales. Le processus de cette acquisition pour les citoyens congolais entre en vigueur dès ce 5 juin.
D’après la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner : « Ce passeport biométrique, n’est rien autre que des mesures visant à renforcer la sécurité liée aux documents de voyage. Cette initiative vise aussi à rendre simple le processus d’acquisition du passeport. Le nouveau document répond aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile Internationale (OACI) et intègre des technologies avancées pour lutter contre la fraude, a-t-elle dit.
En ce qui concerne les garanties pour les requérants et détenteurs de l’ancien passeport, le ministère rassure que : tous les requérants dont la demande de passeport est encore en cours seront automatiquement pris en charge pour bénéficier du nouveau passeport biométrique.
Les détenteurs du passeport actuel pourront continuer à l’utiliser jusqu’à sa date d’expiration, avec une coexistence des deux passeports jusqu’en 2030.
Pour ce qui est du coût et procédure d’acquisition, le nouveau passeport biométrique congolais coûtera 75 USD, payable en espèces auprès d’une agence de la banque Equity BCDC ou en ligne sur le site officiel de demande de passeport.
Le processus d’obtention sera désormais simplifié et entièrement numérique. Les citoyens pourront faire leur demande en ligne sur www.passeport.gouv.cd dès le 5 juin. Des centres de capture biométrique ont déjà été installés à Kinshasa et sont en cours d’installation dans les chefs-lieux des provinces.
Le nouveau passeport biométrique présente plusieurs améliorations à savoir : 38 pages au lieu de 32 dans l’ancien modèle ; Micropuce RFID sans contact, garantissant une meilleure protection contre la fraude ; Page de données en polycarbonate, offrant une résistance accrue à la falsification ; hologrammes et filigranes, renforçant la lutte contre la contrefaçon.
Avec cette réforme, la RDC franchit une étape importante vers la modernisation de ses services consulaires et la sécurisation des documents de voyage, souligne le ministère des Affaires étrangères.
Michel Okaso