Christophe Bitasimwa, nouveau patron de l’Inspection générale de fiances, a, lors d’un échange avec ses agents et cadres, donné les grandes lignes de son mandat qui s’inscrit dans la rupture de toute pratique illicite liée notamment, au détournement de deniers publics de l’Etat, mais aussi d’éradiquer certaines pratiques anciennes.
Aux côtés de son adjoint, Emmanuel Tshibingu et du Directeur du service administratif, technique et financier, Didérick Boloko, le nouveau chef de service de l’IGF a, d’abord, tenu à exprimer sa reconnaissance au Président de la République, Félix Tshisekedi, pour la confiance placée en lui, à travers cette nomination.
Et de renchérir : «Dans l’administration, il n’y a pas de favoritisme ni de clans », a-t-il affirmé, tranchant net avec toute forme de clientélisme avant d’ajouter que l’IGF ne saurait tolérer la complaisance ». Le successeur de Jules Alingete prône une administration unie, disciplinée et respectueuse des principes éthiques.
Conscient du rôle central que joue l’IGF dans le système institutionnel congolais, le nouveau gendarme des finances publiques a rappelé aux agents leur obligation d’exemplarité en insistant sur le fait que l’Inspection générale des finances est une institution noble. «Nous devons être des modèles, car c’est nous qui donnons des leçons aux autres », a-t-il insisté.
Par ailleurs, il a annoncé l’introduction d’un outil participatif : une boîte à suggestions. Celle-ci sera mise à la disposition de tous les agents, permettant à chacun, même de manière anonyme, de proposer des idées en vue d’améliorer les performances de l’institution.
«Nous avons besoin de votre engagement à faire mieux », a-t-il souligné, lançant un appel à la responsabilité collective et à l’implication individuelle de chaque membre du personnel.
Prenant la parole dans la foulée, l’Inspecteur général adjoint, Emmanuel Tshibingu, a conforté la vision du nouveau leadership. Il a également insisté sur la centralité des textes légaux dans la gestion quotidienne de l’administration.
Depuis sa nomination à la tête de l’IGF, d’après la cellule de communication de cette institution, Christophe Bitasimwa, entend donc impulser un changement de culture administrative fondé sur l’éthique, la rigueur et la participation active des agents.
Michel Okaso