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CCDH dénonce l’arrestation arbitraire et exige la libération inconditionnelle de Me Médard Palankoy

Par La Prospérité
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Trois mois durant, Me Palankoy gémit après son enlèvement et sa détention prolongée par le Conseil National de la Cyberdéfense ‘‘CNC’’/Présidence de la RDC. L’Asbl la Chaire Congolaise des Droits de l’Homme a, dans un communiqué publié le samedi 14 juin 2025, dénoncé cette arrestation illégale et exige sa libération.

Selon la CCDH, les faits remontent, il y a 3 mois, soit le 14 mars 2025. Ce jour-là un groupe d’hommes non autrement identifiés ont pénétré dans son cabinet d’Avocats, nonobstant son inviolabilité et ont cueillis l’infortuné comme un malfrat ainsi que son collègue Gracien Mayila, en liberté actuellement. Trois mois après, Me Médard Palankoy git comme un badaud dans une prison non connue du CNC, sans procès ni visite, que ce soit celle de son Médecin, son Avocat ou encore sa famille.

La CCDH trouve qu’il est ‘‘inadmissible dans un Etat de droit où les libertés fondamentales sont garanties par la Constitution de la République, que le sieur Avocat soit maintenu en détention prolongée et dénonce à travers une campagne lancée dénommée « Freedom for PALANKOY Médard » depuis Avril 2025. En effet, la CCDH et ses partenaires interpellent cette bavure dans un état de droit, où les libertés fondamentales semblent balloter par un organe partisan, rappelant les mauvaises pratiques de la dictature du MPR.

Dans ce communiqué, la CCDH réclame, notamment : (i) la libération inconditionnelle et immédiate de Maître PALANKOY ou son déferrement ipso facto devant son juge naturel, si des charges vérifiables sont retenues par la Cellule Nationale de renseignement financier (CENAREF) qui enquêterait, après son enlèvement et incarcération injustifiés à ce jour ; (ii) la restitution de son passeport et de tout autre bien et/ou document détenu de manière arbitraire par le CNC et, enfin, (iii) la cessation des actes d’intimidations, d’harcèlement administratif et professionnel, non pas seulement à l’égard de sa famille et des membres de son cabinet, mais en l’endroit des ONGDH.

Une affaire louche à la base de cette interpellation

A titre de rappel, il y a deux mois passés, la CCDH avait estimé d’extrême urgence d’informer la plus haute autorité politique de l’Etat, par une correspondance en rapport avec l’enlèvement et la détention prolongée de Maitre Médard PALANKOY. Mais malheureusement, un silence de cimetières de la part d’institutions de la République

Nonobstant, la campagne « Freedom for Médard PALANKOY », ne ménagera aucun effort  pour sensibiliser à la cause des droits humains et d’humanité.  Son plaidoyer, poursuit ce communiqué, s’inscrit implicitement dans une démarche de rejet de l’arbitraire et abus d’autoritéde la part d’un organe non judiciaire, le CNC, qui, à ce jour, n’est pas en mesure d’évoquer les raisons de cette affaire louche, dont personne ne connaît ni les tenants ni les aboutissants.

Bien avant cette sortie, il sied de rappeler que le Consortium des ONGs de Droits de l’Homme avait rendu publique une déclaration au sujet de l’avocat et rappelait, notamment : (i) le caractère d’inviolabilité de son Cabinet de travail ; (ii) la séquestration arbitraire de Me Médard Palankoy par le CNC sans aucune charge formellene lui a jamais été notifiée.

En tant qu’avocat inscrit au tableau de l’Ordre, et conformément à l’Ordonnance loi no 79/028 du 28 septembre 1979 sur le barreau : seuls les procureurs généraux près les Cours d’Appel sont réservés les droits d’arrestation et de poursuites en ce qui concerne ces personnes (avocats). C’est la conséquence du privilège de poursuite de l’avocat !

Avant de mentionner qu’en ‘’droit pénal, tout acte infractionnel doit avoir l’élément moral et intentionnel. Dans tout ce que le CNC reprocherait à Me PALANKOY, ce dernier ne peut pas établir l’élément matériel encore moins intentionnel. C’est-à-dire, Me PALANKOY est un innocent, on lui impose une torture morale et les préjudices physique et professionnel sont incommensurables’’.

Il sied de noter qu’à ce jour, malgré de nombreuses démarches entreprises par sa Famille, son Avocat et les ONG des droits de l’homme auprès de cette structure de la Présidence, pour ne serait-ce que le rendre visite, en vue de connaître sa santé physique et psychologique, dans le but de garantir ses droits les plus fondamentaux, aucune autorisation officielle n’a été accordée.

La Pros.

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