Didier M’pambia Musanga a initié un évènement majeur à épingler à sa charge managériale. Il a transplanté sa volonté politique qui consiste à sortir des sentiers battus le secteur du tourisme en RDC. Avec l’organisation du tout premier Festival mondial du tourisme et de la musique qui se tiendra, bel et bien, en République démocratique du Congo (RDC), plus précisément du mercredi 16 au jeudi 18 juillet 2025 à Kinshasa, il expose les potentialités touristiques que regorge son pays. Le Thème général choisi est : « La route de la rumba ». Le tourisme, générateur important des devises, est le meilleur secteur qui, la construction hôtelière mise à part, peut offrir le meilleur rapport entre productivité et investissement. Avec cette vision, il démontre qu’à travers ce majestueux enjeu touristique, au niveau tant national qu’international, la RDC connaitra une croissance exponentielle des touristes. Cette croissance ira parallèlement à l’essor du bien-être économique et social en RDC.
A l’initiative du ministre de Tourisme, Didier M’pambia, il se tiendra dans les sites touristiques de Kinshasa, du mercredi 16 au vendredi 18 juillet prochain, une Messe Touristique et Musicale. Didier M’pambia signe avec cet évènement la relance du tourisme en RDC, jadis sombré dans l’immaturité. Ce 1er Festival mondial qui, en fait, est un forum qui va réunir les Officiels et les professionnels du tourisme, permettra de faire le diagnostic du tourisme Rd. congolais et d’en proposer les remèdes. Outre les professionnels, qui y prendront part, les Départements et les services du gouvernement devront profiter de cette action à concourir à la promotion du tourisme.
Les ministères du Tourisme et de la Culture, Arts et Patrimoine, en collaboration avec l’ONU Tourisme donne l’occasion au ministre Didier Mpambia, d’échanger avec le Secrétaire général de l’ONU au Tourisme, ancienne organisation mondiale du tourisme et avec une dizaine de ministres du tourisme d’Afrique, d’Europe et d’Amérique sur les questions appropriées et les défis à relever.
Il y a lieu de retenir que cet événement résulte de la vision du régime Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette vision est assortie d’un objectif principal que le ministre du Tourisme assigne à ce Festival. Il s’agit de repositionner la République Démocratique du Congo (RDC) sur la carte touristique mondiale et de faire du tourisme l’un des secteurs phares de sa diversification économique.
Les acquis qui seront engendrés par cet enjeu majeur touristique et de la musique visent toutes les catégories socioprofessionnelles de la population : agriculteurs, commerçants, artisans, transporteurs, hôteliers, restaurateurs, etc. …
La relance du tourisme que provoque Didier M’Pambia est d’une importance capitale d’autant plus que l’histoire récente renseigne que le tourisme a toujours distribué plus largement et plus équitablement les revenus que tout autre secteur économique national. Et, ce secteur ne connaît pratiquement pas le problème de détérioration en termes d’échanges parce que les produits sont consommés à leur juste valeur. La Rd. Congo, à travers le gouvernement Suminwa et les Opérateurs touristiques, a pris conscience de l’importance de cette industrie aussi bien sur le plan économique que social.
Faudra-t-il une Table ronde sur le tourisme ?
Une Table Ronde sur la relance du tourisme en Rd. Congo est importante et c’est le moment. Cette Table Ronde peut rassembler les Officiels et les professionnels du tourisme pour en faire un diagnostic du tourisme congolais afin de proposer les remèdes durables. Outre les professionnels, il faudra associer les Départements et les services du gouvernement qui devront mettre en action la promotion du tourisme.
Les interventions des uns et des autres pourront dégagées des orientations qui peuvent concourir réellement à l’amélioration de l’accueil aux Aéroports de manière à supprimer les tracasseries dont seraient victimes les touristes ; à l’identification des services opérant aux aéroports à une campagne de sensibilisation à leur intention et par la création d’un Comité de facilitation pour évaluer en permanence l’application des mesures qui sortirons de la table ronde.
A ce propos, il est utile de souligner que l’on peut arriver à adopterdes mesuresde façon à faciliter le financement du secteur touristique; harmoniser les taxes de même nature frappant le chiffre d’affaires des hôtels et restaurants; à accorder aux touristes devant traverser les zones minières au moment opportun, les dérogations nécessaires et à ouvrir l’aéroport de Goma au trafic international comme c’est le cas pour celui de Kisangani.
La réalisation par les Départements du Tourisme d’une campagne promotionnelle et de sensibilisation adéquate afin de faire connaître aux jeunes congolais, à l’ensemble de la population et aux étrangers les potentialités touristiques de la Rd. Congo.
La Table Ronde pourra par la suite sortir un outil en terme de document de travail qui permettra l’élaboration d’une politique touristique au niveau du gouvernement et qui fait ressortir la nécessité de promouvoir à la fois le tourisme national, interrégional et international en mettant en évidence l’intérêt de chaque type de tourisme, les produits à offrir et les voies et moyens d’y attirer des touristes.
C’est à ce niveau que Didier M’pambia, avec un cœur battant, s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire et de sortir la RD. Congo des chantiers battus du secteur de Tourisme.
Peter Tshibangu