Aussitôt signée, la déclaration de principe entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles de l’Alliance des Forces Congolaises/Mouvement du 23 Mars (AFC/M23), en présence du médiateur qatari et le représentant de Donald Trump Massad Boulos, est sujette à des diverses interprétations.
Le conseiller de Donald Trump, Massad Boulos a explicité en termes clairs que les résultats escomptés sont, sans aucun doute, la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire et le rétablissement du contrôle gouvernemental sur les zones contestées de l’est de la RDC.
Et de préciser : « Cela est tout à fait naturel pour n’importe quel pays, peu importe qui est le président, l’administration ou le responsable” avant d’insister sur l’universalité de ce principe, ajoutant que “c’est une question qui concerne tout pays”.
Par ailleurs, il a souligné les avantages d’un contrôle étatique effectif, expliquant qu’il “garantit la sécurité, la stabilité et le respect des droits de tous les citoyens”. Ces propos reflètent une vision classique de la souveraineté nationale, où l’Etat est considéré comme le garant principal de l’ordre et des droits individuels.
Cependant, Boulos a également reconnu la complexité de la situation actuelle en RDC. “Nous savons qu’il y a un conflit en cours,” a-t-il admis, faisant référence aux affrontements persistants entre les forces gouvernementales et le M23 dans l’est du pays. Cette reconnaissance souligne les défis considérables qui subsistent malgré la signature de l’accord.
Face à ces défis, Boulos a plaidé pour une approche basée sur le dialogue et la négociation continue. “La situation nécessite un dialogue, un suivi de ce dialogue et demande de la persévérance pour parvenir à des accords détaillés, complets et exhaustifs,” a-t-il affirmé. Cette déclaration met en évidence l’importance d’un processus de paix durable, allant au-delà de simples accords de principe.
La Pros.