
Après des années plongées dans l’obscurité, la population de la cité de Mutshatsha, dans la province du Lualaba, voit enfin la lumière, au sens propre du terme. Sous l’impulsion de sa direction générale, la Société nationale d’électricité (SNEL SA) a entièrement réhabilité la ligne haute tension 120 kV Kolwezi–Kayembe–Mutshatsha, longtemps hors service à la suite d’un acte de vandalisme de grande ampleur, dû au vol massif des conducteurs en cuivre.
Cette ligne, artère vitale du transport électrique dans cette région stratégique du pays, avait été littéralement dépecée, condamnant la cité à une longue nuit énergétique. Mais face à ce défi, le comité de gestion de la SNEL n’a pas capitulé. Sous la direction de Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, des équipes techniques ont été déployées avec détermination, afin de redonner vie à ce tronçon clé du réseau.
Le retour du courant n’est pas qu’un simple acte technique : c’est une respiration nouvelle pour une population longtemps oubliée. Des hôpitaux aux écoles, des commerces aux foyers, l’énergie électrique redonne espoir et perspectives à des milliers de familles.
Une opération saluée
L’heure est désormais au rétablissement des connexions individuelles des clients, une étape progressive mais majeure pour la stabilisation du service. La SNEL promet un accompagnement rigoureux, tout en appelant à la vigilance.
Car la menace demeure : les vols de câbles et d’équipements électriques restent fréquents dans la région, menaçant une nouvelle fois les infrastructures. Une situation qui suscite colère et inquiétude chez les habitants et les autorités locales, qui ne cessent de demander un renforcement urgent de la sécurité autour des installations.
La réhabilitation de la ligne Kolwezi–Mutshatsha est une lueur, nonobstant cela, elle pose aussi une question de fond : comment sécuriser durablement les infrastructures vitales d’un pays où chaque câble peut valoir une fortune sur le marché noir ?
L’énergie comme levier de stabilité
Pour la SNEL SA, ce rétablissement est plus qu’un acte de réparation : c’est un message politique et social, celui d’une entreprise publique qui, malgré les défis, veut rester fidèle à sa mission de service au peuple congolais en suivant la vision édictée par le Chef de l’État.
La Pros.