Accueil » 60ème session des droits de l’homme de Genève : Guillaume Ngefa plaide pour la justice pour les crimes commis dans l’Est de la RDC

60ème session des droits de l’homme de Genève : Guillaume Ngefa plaide pour la justice pour les crimes commis dans l’Est de la RDC

Par La Prospérité
0 commentaire

La République Démocratique du Congo siège directement au Conseil des droits de l’homme pour la période allant de 2025 à 2027 après son élection en octobre 2024. En tant que telle, elle participe directement aux travaux et aux décisions de cet organe.

A cette 60ème session des droits de l’homme, elle s’est illustrée par le plaidoyer pour la reconnaissance internationale des génocides commis en République démocratique du Congo, tenu en marge de ces assises lundi 8 septembre dernier. A cette occasion, le ministre d’Etat en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a réaffirmé l’engagement de la RDC à traduire en justice les auteurs de crimes dans l’Est du pays en indiquant que : «Tous les crimes de masse et de nettoyage ethnique seront jugés».

Le ministre a rappelé les violences récentes dans la région, citant notamment le massacre de plus de 300 personnes à Rutshuru en juillet dernier. « Le rapport du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU en rend compte de manière détaillée. L’ONG internationale Human Rights Watch a, pour sa part, documenté le massacre d’environ 140 Hutus, soulignant le ciblage ethnique, un élément central du génocide», a-t-il évoqué.

Le nouveau patron de la Justice en RDC a également évoqué le génocide de Kishishe en 2022, commis selon le même modus operandi et par les mêmes auteurs, soulignant la continuité et la gravité de ces crimes.

En outre, il a appelé la communauté internationale à soutenir la RDC dans ses efforts pour la justice et la reconnaissance des crimes commis sur son sol.

Entretemps, bien avant l’intervention du ministre, le Président de la République a invité, par vidéoconférence, la Communauté Internationale à reconnaître officiellement les génocides commis en République Démocratique du Congo au cours des trente dernières années avant de dénoncer le silence qui entoure les crimes de masse en RDC et a insisté qu’ils soient enfin appelés par leur nom : « des génocides ».

Pour le Président de la République, cette reconnaissance est indispensable pour assurer une justice réparatrice et une paix durable. Félix Tshisekedi a rappelé que ce combat repose sur un socle juridique solide notamment, la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948, ainsi que sur de nombreux rapports nationaux et internationaux documentant la systématicité et l’intention criminelle des atrocités commises en RDC.

La Pros.

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT