Pour tenter de sauver les meubles ou moins de ce qu’il en reste, le dimanche 21 septembre dernier, une délégation de l’Union pour la Nation Congolaise, conduite par son secrétaire général, Billy Kambale, a rencontré son collègue de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya. Au menu de ces discussions à l’initiative du parti de Kamerhe : la pétition émanant de l’Union sacrée.
Face à la menace des fondeurs, le parti de Vital Kamerhe a sollicité un rapprochement avec l’UDPS, son principal allié au sein de la majorité présidentielle afin de consolider la cohésion de la plateforme. Selon la cellule de communication de l’UNC, l’objectif de la rencontre était de privilégier la concertation et d’éviter que les divergences internes ne fragilisent davantage le camp présidentiel.
De son côté, Augustin Kabuya a réaffirmé l’importance du dialogue entre partenaires politiques, tout en insistant sur la nécessité de préserver la stabilité des institutions. Un véritable camouflet pour cette initiative des partisans de Kamerhe alors que les dés étaient déjà jetés.
Désormais avec la démission de Kamerhe, une nouvelle approche est envisageable entre l’UDPS et l’UNC. Mais, il y a risque d’ouvrir d’une crise institutionnelle aux répercussions politiques imprévisibles, à quelques mois d’importantes échéances parlementaires et gouvernementales.
Depuis quelques jours, plusieurs députés ont signé une motion réclamant la déchéance de Vital Kamerhe de son poste de président de l’Assemblée nationale. Les initiateurs de la pétition reprochent à l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État une gestion jugée « opaque » et un « autoritarisme » dans la conduite des travaux parlementaires.
La pétition ne se limite pas à Kamerhe : elle vise aussi certains membres clés du bureau, accusés de dysfonctionnements institutionnels et de manquements dans la gestion administrative et financière de la chambre.
La Pros.