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Signature de l’accord économique avec Kigali : Kinshasa exige avant tout le retrait de l’armée rwandaise de l’Est de la RDC

Par La Prospérité
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Le climat n’est pas à la signature du Cadre d’intégration économique régionale (REIF) entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Kinshasa exige avant toute chose, le retrait des troupes rwandaises dans sa partie Est. Cette signature a été renvoyée à une date ultérieure alors que tous les détails avaient déjà été réglés par les deux parties.

Ce n’est qu’une partie remise, le temps que le Rwanda se retire de l’Est congolais. Sinon comment comprendre qu’on signe un accord économique avec un pays qui occupe une partie de son territoire même si cet accord viserait à raviver la coopération régionale et à ouvrir la voie à des investissements occidentaux dans la zone des Grands Lacs.

LA RDC ne doit aucunement brader ses ressources stratégiques comme le cobalt, le cuivre, l’or, le lithium… alors qu’une partie de son sol et de sous-sol continue à être pillée par l’un des partenaires à l’accord.

La partie rwandaise qui fulmine sa colère après que ledit accord sur l’économie dans les grands lacs a été finalisé. Et de déplorer tout en réaffirmant la confiance du Rwanda dans le processus piloté par Washington: « Les négociations se sont achevées sans paraphe. Kinshasa ayant décidé à la dernière minute de ne pas signer». 

Du côté congolais, la ligne de conduite reste ferme. Aucune avancée économique n’est envisageable tant que les troupes rwandaises demeurent dans l’Est du pays.

«La RDC ne signera pas tant que 90% des troupes rwandaises n’auront pas été retirées», indique-t-on, car cette fermeté qui découle directement des clauses prévues dans l’accord de juin, qui obligeaient Kigali à retirer ses troupes dites « défensives » dans un délai de 90 jours.

Pour Kinshasa, la présence persistante de l’armée rwandaise, couplée aux agissements du mouvement rebelle M23-AFC, empêche tout climat de paix durable et compromet la stabilité régionale.

Certains analystes avouent que cette attitude de la République démocratique du Congo était prévisible étant donné que le gouvernement congolais n’a jamais caché sa détermination de voir l’intégrité de son territoire rétablie avant toute signature d’accord avec le Rwanda. Cette attitude de Kinshasa n’est pas une surprise.

Entretemps, l’ordre d’opération pour neutraliser les FDLR est achevé. Le lancement était censé débuter dès le 1er  octobre dernier.

La Pros.

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