A l’heure où l’Est de la République Démocratique du Congo continue de saigner sous les coups de la guerre et de l’instabilité, une voix féminine s’élève avec force et conviction pour rappeler l’essentiel : l’unité nationale et la paix. Cette voix, c’est celle de Madame Patricia Maisha, actrice socio-politique, défenseure des droits des femmes et grande notable du Sud-Kivu, qui s’impose comme une figure centrale dans la campagne nationale pour la paix et contre la balkanisation de la RDC.
Déjà engagée depuis plusieurs années dans les initiatives citoyennes pour la paix et la sécurité dans les Grands Lacs, Patricia Maisha s’est jointe aux acteurs sociaux congolais qui ont lancé, à Kinshasa, l’appel à une grande marche pacifique nationale prévue pour le 24 octobre 2025.
Cette mobilisation citoyenne, rendue publique dans une déclaration signée par Me Patient Bashombe, a pour objectif de protester contre le plan de balkanisation du pays et d’exiger le rétablissement total de la souveraineté congolaise sur l’ensemble du territoire.
Pour Patricia Maisha, la cause est noble et urgente : « Pas de RDC sans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri. Non à la balkanisation, oui à la paix ! », a-t-elle martelé, le regard chargé d’émotion mais résolu à défendre la dignité de son pays.
La marche du 24 octobre s’annonce comme un rendez-vous historique pour la population congolaise. Organisée dans un esprit citoyen, pacifique et patriotique, elle aura pour point de chute le Palais du Peuple, symbole du pouvoir du peuple souverain.
Quatre grands itinéraires de départ sont prévus à travers la capitale — Tshangu, Lukunga, Mont-Amba et Funa — afin de permettre à tous les citoyens d’y prendre part dans le calme et la discipline.
Les organisateurs insistent sur le caractère apolitique de cette marche, où seules les couleurs du drapeau national seront arborées.
Des appels ont également été lancés à la diaspora congolaise pour qu’elle participe, depuis l’étranger, à cette même date, à la mobilisation internationale pour la paix.
“Une guerre injuste, un génocide à ciel ouvert”
Dans leur déclaration, les acteurs sociaux, dont Patricia Maisha est l’un des visages les plus engagés, dénoncent avec fermeté la guerre qui ensanglante l’Est du pays. Ils la qualifient de “guerre injuste et planifiée”, un génocide à ciel ouvert imposé à la Nation congolaise par des puissances étrangères.
« Ce conflit n’est pas le fruit du hasard, mais le produit d’une stratégie planifiée pour diviser et affaiblir notre pays », ont-ils affirmé, pointant du doigt notamment le régime de Paul Kagame au Rwanda.
Mais au-delà des ingérences extérieures, Patricia Maisha et les autres acteurs appellent aussi à une introspection nationale : le silence, la division et la trahison interne doivent cesser. “L’unité nationale est aujourd’hui une exigence de survie”, martèlent-ils.
Dans un contexte où la paix semble fragile et la méfiance généralisée, Patricia Maisha incarne un leadership apaisé, rassembleur et profondément humain.
Son engagement dépasse les mots : il s’agit d’un appel à la mobilisation morale et citoyenne, mais aussi à la responsabilisation de chaque Congolais dans la défense du territoire national.
Femme de terrain, proche des communautés de l’Est et témoin direct des souffrances vécues par les familles déplacées, elle porte la voix de ces milliers de femmes et d’enfants victimes de la guerre. Sa détermination rappelle que la paix n’est pas un slogan, mais une construction collective qui exige courage et solidarité.
Un appel au Gouvernement et à la Communauté Internationale
Les initiateurs de la marche demandent au Gouvernement congolais de poser des actes concrets : récupérer les territoires sous occupation, renforcer l’armée nationale, équiper les forces de défense et assurer la protection des civils.
A la communauté internationale, ils lancent un message clair : « Le peuple congolais ne cautionnera jamais la balkanisation de son pays ».
Ils appellent également à mettre fin aux complicités silencieuses et à la diplomatie à double visage qui, selon eux, entretient le chaos dans la région.
Dans un ton empreint d’émotion et de foi en l’avenir, Patricia Maisha a adressé un message fort aux populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri : “Le Congo ne vous oubliera jamais. Nous marchons pour vous, pour nos enfants et pour la mémoire de nos martyrs. La paix est possible, mais elle commence par l’unité.”
Ce message, porté par une femme de conviction, fait écho dans tout le pays comme un cri du cœur d’une nation qui refuse de mourir. La marche pacifique du 24 octobre 2025 n’est pas seulement un événement : c’est un symbole d’unité nationale, un acte de résistance citoyenne et un message d’espoir porté par des femmes et des hommes décidés à sauver la RDC.
Et à travers la voix de Patricia Maisha, un serment résonne : « Pas de RDC sans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri. Non à la balkanisation, oui à la paix et à la dignité congolaise ».
Bosco Kiaka