Accueil » Selon l’Institut de sondage « Echos d’opinion » ? Gouvernement Suminwa II : Voici le Top 10 des Ministres qui ont été les plus performants et efficaces en 100 jours de travail !

Selon l’Institut de sondage « Echos d’opinion » ? Gouvernement Suminwa II : Voici le Top 10 des Ministres qui ont été les plus performants et efficaces en 100 jours de travail !

Par La Prospérité
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Cent jours se sont écoulés depuis l’investiture du Gouvernement Suminwa II, une équipe dirigée par une femme, Mme Judith Suminwa Tuluka, dans le cadre du second quinquennat du Président Félix Tshisekedi. Ce cap symbolique, souvent considéré comme révélateur de la dynamique initiale d’un gouvernement, offre l’occasion de dresser un premier bilan de l’action publique, d’évaluer les engagements pris et les résultats obtenus. Dans un contexte national marqué par des défis multiples : relance économique, sécurité, justice sociale, infrastructures, santé, éducation, les attentes des citoyens étaient immenses. Le gouvernement Suminwa II, composé de figures politiques confirmées et de nouveaux visages, s’est vu confier la lourde responsabilité de traduire en actes les promesses du renouveau et de la rupture.

Certaines personnalités ministérielles se sont rapidement distinguées par leur pragmatisme, leur proximité avec les réalités du terrain, et leur capacité à impulser des réformes visibles. D’autres, en revanche, peinent encore à convaincre ou à faire entendre leur vision. Ce sondage visait à recueillir l’avis des Congolais sur les ministres qui, selon eux, ont le mieux incarné l’esprit de service public, de transparence et d’efficacité durant cette période clé.

À travers cette enquête, nous souhaitons offrir une tribune citoyenne, indépendante et objective, permettant à chacun de s’exprimer sur les performances individuelles des membres du gouvernement. Il ne s’agit pas d’un jugement définitif, mais d’un baromètre populaire, utile pour orienter les réflexions, ajuster les politiques, et renforcer la redevabilité des dirigeants.

Ci-dessus les ministres qui ont réellement marqué en cent jours :

  1. Louis Watum Kabamba: Mines, 88%,

Relance du contrôle de qualité des produits miniers : réinstauration du contrôle de conformité et de qualité des produits miniers selon les normes nationales, avec l’apposition de la marque NCD (Normes Congo Démocratique). Cette mesure, abandonnée depuis plus de 50 ans, vise à garantir la traçabilité et la compétitivité des produits congolais sur le marché international.

Engagement pour la transparence et la gouvernance minière : Louis Watum s’est engagé à renforcer la transparence dans l’octroi des permis miniers, à lutter contre la corruption et à améliorer la gouvernance du secteur, bien que les résultats concrets soient encore en cours d’évaluation.

Dialogue avec les acteurs du secteur : Il a amorcé des consultations avec les opérateurs miniers, les communautés locales et les partenaires internationaux, dans le but de réviser certains contrats et d’assurer une meilleure redistribution des revenus miniers.

  • Jacquemain Shabani : Intérieur et Sécurité, 75 %

Jacquemain Shabani a joué un rôle central dans la mise en œuvre de la déclaration de principes signée à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle AFC/M23, sous médiation du Qatar. Il a affirmé l’engagement de la RDC à mettre fin au cycle de violence dans l’Est du pays, en appelant à une mobilisation diplomatique et sécuritaire renforcée.

Il a présidé la première réunion ministérielle de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre, visant à renforcer la régulation et la traçabilité des armes circulant sur le territoire national. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de prévention des conflits communautaires et de lutte contre la criminalité urbaine.

Le Ministre a engagé des actions judiciaires pour la dissolution du PPRD, parti dirigé par Joseph Kabila, en raison de soupçons de complicité avec l’AFC/M23. Il a saisi le parquet pour enquêter sur la présence d’anciens membres du PPRD au sein de la rébellion, notamment dans les zones de Goma et Bukavu.

Jacquemain Shabani a multiplié les visites dans les provinces, notamment au Nord-Kivu, pour réaffirmer la présence de l’État et dialoguer avec les autorités locales sur les enjeux sécuritaires et de décentralisation.

Ancien président de la Commission électorale permanente de l’UDPS, avocat de formation, il incarne une approche juridique et institutionnelle rigoureuse dans la gestion des affaires intérieures. Il est perçu comme un acteur stratégique dans la consolidation de l’ordre républicain, avec une posture ferme face aux menaces internes.

Ces cent premiers jours témoignent d’une volonté de restaurer l’autorité de l’État, de lutter contre l’insécurité, et d’assainir le paysage politique dans un contexte national complexe.

  • Patrick Muyaya, Communications et Médias 72%

Patrick Muyaya a poursuivi son rôle de porte-parole du gouvernement, en renforçant la cohérence et la crédibilité de la parole officielle de l’État. Il a mis en œuvre une stratégie de communication plus transparente, rapide et accessible, visant à rapprocher les institutions des citoyens. Il a réaffirmé son engagement pour le parachèvement des réformes médiatiques, notamment dans le secteur audiovisuel, amorcées lors de ses précédents mandats. Parmi les chantiers en cours : la révision du cadre légal des médias, la promotion du journalisme responsable, et le renforcement de la liberté de la presse.

Muyaya a intensifié les liens entre les institutions et les médias, en créant un environnement de dialogue et de collaboration avec les professionnels du secteur. Il a également participé à plusieurs forums et rencontres pour valoriser l’image du gouvernement à l’échelle nationale et internationale.

Dans un geste fort, il a reçu une bénédiction solennelle à la paroisse Saint Michel de Bandalungwa, marquant son troisième mandat sous le signe de la vérité et du service au peuple congolais.

Patrick Muyaya s’impose ainsi comme l’un des piliers de la communication institutionnelle en RDC, avec une vision axée sur la transparence, la modernité et la proximité citoyenne.

  • Doudou Fwamba, Finances : 73%

Doudou Fwamba s’est engagé à renverser la tendance inflationniste en renforçant les mécanismes de régulation monétaire. Il a mis en œuvre des mesures visant à stabiliser la monnaie nationale, le franc congolais, face aux pressions du marché.

Il a lancé une série de réformes structurelles pour améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources de l’État. Ces réformes ont été saluées par plusieurs observateurs comme des avancées majeures vers une bonne gouvernance financière.

Le ministre a intensifié les efforts pour accroître les recettes internes, notamment par le renforcement des capacités de la Direction Générale des Impôts (DGI) et de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA). Il a également encouragé la numérisation des procédures fiscales, afin de réduire les pertes et les fraudes.

En somme, ces cent premiers jours confirment le positionnement de Doudou Fwamba comme un pilier de la stabilité économique et un acteur clé de la réforme financière en RDC. Son approche pragmatique et rigoureuse semble porter ses fruits, tout en renforçant la crédibilité du gouvernement sur le plan national et international.

  • Sombo Marie Thérèse, ESU 69%,

Mme Sombo a entrepris une réorganisation administrative des établissements d’enseignement supérieur, avec pour objectif de professionnaliser la gestion et de lutter contre les dysfonctionnements internes. Elle a initié des audits internes dans plusieurs universités publiques afin d’évaluer la conformité des pratiques académiques et financières.

Elle a mis en place un programme de modernisation des curricula, visant à adapter les formations aux besoins du marché de l’emploi et aux standards internationaux. Un accent particulier est mis sur les sciences médicales, technologiques et environnementales, domaines jugés stratégiques pour le développement du pays.

La ministre a multiplié les rencontres avec les syndicats, les recteurs et les étudiants, pour instaurer un climat de confiance et de concertation. Elle s’est engagée à améliorer les conditions de travail des enseignants, notamment par la régularisation des primes et la révision des statuts.

Mme Sombo a lancé un appel à projets de recherche appliquée, en partenariat avec des institutions internationales, pour stimuler l’innovation locale. Elle encourage la numérisation des bibliothèques universitaires et l’accès aux ressources scientifiques en ligne.

Inclusion et leadership féminin

En tant que femme ministre dans un secteur historiquement dominé par les hommes, elle incarne un modèle de leadership féminin et milite pour une plus grande représentation des femmes dans les instances académiques. Son profil de neuropsychiatre et professeure à l’Université de Kinshasa lui confère une légitimité scientifique et une sensibilité particulière aux enjeux de formation et de recherche.

  • Guy Loando Mboyo, Relations avec le Parlement 65%,

Dès sa prise de fonctions le 13 août 2025, Guy Loando a exprimé sa volonté de renforcer le dialogue républicain entre le gouvernement et le Parlement. Il a souligné que cette nouvelle étape devait marquer la continuité de l’action publique, tout en consolidant les mécanismes de collaboration interinstitutionnelle.

Dans un geste de respect institutionnel et de continuité, Guy Loando a convié plusieurs anciens ministres des Relations avec le Parlement — dont Adolphe Lumanu, Lambert Mende, Anne-Marie Karume, et Déogratias Nkusu — pour échanger sur les acquis et les défis du ministère. Ces rencontres ont permis de poser les bases d’une gouvernance inclusive et d’un leadership rassembleur.

Lors d’un atelier au Palais du Peuple, il a présenté sa vision du ministère comme le lieu où se tisse le lien d’État par excellence, affirmant que son rôle est de faciliter la collaboration entre le gouvernement central, le Parlement et les assemblées provinciales.

Guy Loando a également pris part à des discussions sur les mécanismes de stabilisation des institutions provinciales, soulignant l’importance d’une coordination fluide entre les niveaux de pouvoir pour garantir l’efficacité de l’action publique.

Ce début de mandat est marqué par une volonté claire de construire sur les acquis, de favoriser le dialogue, et de renforcer la cohésion institutionnelle.

  • Julien Paluku, Commerce Extérieur, 62%

Julien Paluku a poursuivi une politique active de diversification des marchés d’exportation, visant à réduire la dépendance vis-à-vis de certains partenaires traditionnels. Il a initié des réflexions comparatives avec des modèles comme celui de la Chine, pour adapter les stratégies commerciales congolaises aux réalités mondiales.

Le ministre a pris des mesures d’interdiction temporaire d’importation de certains produits déjà fabriqués localement, afin de stimuler la production nationale et protéger les PME congolaises. Cette politique s’inscrit dans la continuité de son action précédente au ministère de l’Industrie, avec une forte orientation vers le “Made in DRC”. Julien Paluku a lancé des réformes réglementaires pour encadrer les échanges commerciaux extérieurs, avec l’objectif de rendre les procédures plus transparentes et plus compétitives. Il a également renforcé les mécanismes de suivi des importations et exportations, en lien avec les douanes et les opérateurs économiques.

Des efforts ont été déployés pour fluidifier les échanges aux frontières, notamment par la simplification des formalités douanières et le renforcement des infrastructures logistiques.

Julien Paluku s’impose comme un acteur clé de la stratégie économique du gouvernement, avec une approche pragmatique et tournée vers la souveraineté commerciale.

  • Marie Nyange, Environnement 59%

Dès son entrée en fonction le 14 août 2025, Marie Nyange a affirmé sa volonté de poursuivre et d’accélérer les réformes environnementales engagées par sa prédécesseure Ève Bazaiba. Elle a souligné que l’environnement ne devait plus être perçu comme un secteur périphérique, mais comme un levier central du développement économique du pays.

Dans cet ordre d’idées, la ministre a réitéré l’ambition de positionner la RDC comme un «pays solution» dans la lutte contre le changement climatique, grâce à ses vastes ressources naturelles et forestières. Elle s’est engagée à renforcer la présence de la RDC dans les forums internationaux sur le climat et à défendre les intérêts du pays dans les négociations sur les marchés carbone.

Titulaire de deux doctorats — en économie et en foresterie — Marie Nyange apporte une expertise académique rare au ministère. Elle a commencé à structurer une approche fondée sur la recherche, la gouvernance forestière et l’économie verte, en lien avec les universités et les centres de recherche.

Marie Nyange entame ainsi ses cent premiers jours avec une posture à la fois technique, diplomatique et visionnaire, dans un secteur crucial pour l’avenir du pays et de la planète.

  • Marie-Thérèse Kayikwamba, Affaires étrangères, 56%

Elle a présenté une vision ambitieuse pour repositionner la RDC sur l’échiquier international, en mettant l’accent sur la diplomatie économique, la coopération régionale et la francophonie. Elle a participé à des rencontres stratégiques, notamment à Washington, pour attirer les investissements étrangers et promouvoir les opportunités économiques congolaises.

Lors d’un briefing officiel, elle a affirmé que la stabilisation de l’Est de la RDC reste la première priorité de l’action diplomatique. Elle a appelé à une mobilisation régionale et internationale pour mettre fin aux violences et soutenir les efforts de paix.

Elle a organisé une rencontre avec les agents et cadres du ministère pour dresser un bilan des défis à relever, renforcer la cohésion interne et définir les axes de travail prioritaires. Thérèse Kayikwamba apporte une expertise internationale et une approche stratégique à la diplomatie congolaise. Elle incarne une nouvelle génération de leadership féminin, alliant rigueur intellectuelle et engagement patriotique. Ces cent premiers jours témoignent d’une volonté de redynamiser la diplomatie congolaise, de défendre fermement les intérêts nationaux, et de bâtir des alliances solides pour le développement et la paix.

  1. John Banza, Infrastructures 50%

Dès sa prise de fonctions en août 2025, John Banza a affirmé que son mandat serait guidé par trois axes majeurs : La continuité des projets en cours, notamment ceux initiés par son prédécesseur Alexis Gisaro : L’achèvement des chantiers prioritaires, pour éviter les infrastructures inachevées. Le démarrage de grands projets structurants, capables de connecter les différentes régions du pays.

Pour cela, il a mis l’accent sur les routes de désenclavement, en particulier dans les provinces à faible accès aux infrastructures. Des études ont été lancées pour moderniser les axes stratégiques reliant les centres économiques et les zones rurales.

John Banza a entamé une révision des mécanismes de suivi et d’exécution des projets, afin de garantir plus de transparence et d’efficacité. Il a également renforcé la coordination avec les gouvernorats et les partenaires techniques pour accélérer la mise en œuvre des travaux publics.

Il a annoncé un plan ambitieux d’infrastructures, avec une vision à long terme pour faire des ITP un levier de transformation économique durable. Ces cent premiers jours témoignent d’une volonté de consolider les acquis, accélérer les chantiers en souffrance, et poser les bases d’une infrastructure nationale cohérente et inclusive.

Conclusion

En cent jours, quelques membres du gouvernement Suminwa II se sont distingués par leur engagement, leur efficacité et leur sens du service public. Qu’il s’agisse de la diplomatie, des infrastructures, de l’environnement, de l’enseignement supérieur ou de la gouvernance sécuritaire, ces ministres ont su poser des actes concrets, porteurs d’impact et de transformation. Leur dynamisme illustre une volonté collective de rupture avec l’immobilisme, et d’ancrage dans une gouvernance plus transparente, inclusive et tournée vers les résultats.

Echos d’opinion

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