En ma qualité de Fondateur Statutaire du Daring Club Motema Pembe/ Kinshasa, père de tous les Vert et Blanc, j’ai toujours nourri une passion délirante, efficace pour mon Club, y mettant tout mon cœur, toute mon expérience, toute ma compréhension, toute mon écoute, tout le respect, et cela non seulement à l’égard des autorités sportives mais de tout imanien et ce, malgré l’incompréhension, le non- respect de ma dignité d’homme ou de Fondateur, traité de Vieux dépassé etc… Or mon Créateur Dieu a daigné me garder avec toute ma lucidité! En tant que tel, sans parti-pris ni une quelconque tendance, aimant et écoutant tous mes enfants, j’ai le devoir, ici, d’évoquer avec gravité la situation qui prévaut actuellement dans notre Club et qui risque de virer au mal. Mon propos s’adresse d’abord, cela va de soi, aux Daringmen, et au-delà, à tous les sportifs congolais, car, qu’on le veuille ou non, le Daring Club MOTEMA PEMBE fait partie intégrante du patrimoine sportif national.
Avant toute chose, je voudrais partager avec les uns et les autres ces vérités tirées de la pensée universelle et de celle bantoue, vérités que ni l’usure du temps ni la pression des événements ne peuvent travestir, vérités que les millénaires de l’expérience humaine ne font que confirmer. Donc, ce sont des vérités que nous devons faire nôtres dans notre appréciation, voire dans notre gestion du Daring Club MOTEMA PEMBE: la première, très souvent utilisée dans le domaine du management, est énoncée de la manière suivante Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que de mauvais chefs », la deuxième, comme pour confirmer la première, est tirée de la sagesse bantoue, s’énonçant de la manière suivante : « Le poisson pourrit par la tête ». Toutes ces vérités révèlent cette réalité fondamentale dans une organisation, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un pays ou d’une quelconque institution, les échecs sont souvent liés à la qualité du leadership, à sa vision, à ses décisions et à sa capacité de gérer des groupes de travail. Ainsi, un leadership incompétent, non conforme aux règles, une mauvaise éthique, un manque de vision, du mensonge, des décisions irréfléchies ou personnelles peuvent entrainer la déchéance de toute une organisation des exemples ci-après peuvent nous réconforter.
Il a fallu en France l’irruption d’un Général DE GAULE pour que ce pays, passe du statut de nain politique, voire de nation anéantie, traversée par des querelles politiciennes stériles, à celui de grande puissance moyenne dont la voix est écoutée et respectée à travers le monde. La formidable épopée de MICROSOFT à travers le monde doit beaucoup à la qualité du leadership indéniable d’un certain Bill Gates qui, avec une tranquille audace, parfois déconcertante pour ses contemporains, a constamment reculé les limites du rêve pour, dans plusieurs cas, « rendre possible ce qui est souhaitable ».
Revenons-en au Daring Club MOTEMA PEMBE dans ces postulats dont la pertinence est incontestable où se situe-t-il ces dernières années ?
Avant toute chose, il y a lieu de faire un constat malheureux, que personne ne conteste. Ces dernières années, le Daring Club Motema Pembe a eu un comité de direction de 3 membres seulement au lieu d’une dizaine et ce, malgré nos appels répétés, le comité qui n’a jamais convoqué une seule réunion conformément aux Statuts, ayant un Secrétaire général qui n’apparait que pour des écrits aux autorités de la CAF ou de la FIFA, avec comme conséquence: s’être illustré sur le terrain par des résultats nuls, indignes du DCMP/K. Si le Club s’est maintenu en 1 Division, c’est dû à l’incorporation forcée de certains membres de la Cofondation pour éviter le sort de l’ex-Dragon comme on le remarque, force est de constater que ces « ratées », ces mauvais résultats sont dus en grande partie à une équipe dirigeante qui, pour des raisons diverses autres que sportives, avait choisi d’évoluer en marge des statuts, des règles communes que l’équipe s’était librement dotées. Cet état des choses ne pouvait que créer un climat malsain, une démotivation profonde de tous ceux qui pouvaient, de bonne foi, apporter un concours à la hauteur des défis auxquels l’équipe était confrontée. François Mitterrand avait dit un jour, je cite: La bonne gestion d’une erreur, procure parfois à long terme plus des bienfaits que la jouissance inconsidérée d’un succès, fin de citation.
Ainsi, la déchéance de ce comité sans résultats attendus et l’organisation d’une assemblée générale et élective devaient logiquement et idéalement être considérés comme la volonté commune, face auxdites erreurs, de repartir sur des nouvelles bases, en tirant précisément les leçons des erreurs et fautes que nous venons de vivre, et ainsi susciter en faveur de notre cher Club, à la fois, une Rupture et un Renouveau salvateurs et ce, surtout que le Comité sortant s’était déclaré publiquement non partant et, en conséquence, n’avait pas osé déposer sa candidature. Si, par contre, gérant les affaires courantes, ledit Comité veut continuer, c’est son droit, mais il doit le manifester au lieu de faire le jeu de cache- cache, car on peut excuser les erreurs du passé pour mieux faire à l’avenir ! On raconte que je suis contre le Président dudit comité sous prétexte qu’il a été élu en mon absence c’est archifaux. Ses prédécesseurs Ngobila, Hassan et Tshimanga ont également été élus sans aucune intervention de ma part. Pourtant, la collaboration avec eux a été totale, parce que nous avons partagé les mêmes réunions, les mêmes idées et les mêmes conseils; ce qui n’a jamais été le cas avec les membres dudit comité, incomplet.
Lorsque le Président OLIVIER, au nom de la Cofondation, a sollicité mon avis quant à l’attitude de celle-ci d’assister à l’assemblée générale et élective projetée, je lui ai demandé de proposer un texte que je pourrais éventuellement améliorer, eh bien! il m’a envoyé un texte que j’ai amélioré et sans hesiter, j’avais demandé à ce que la Cofondation assiste à cette grande messe visant à sortir le nouveau comité, car, ne pas le faire signifierait l’appui au comité déchu, fin-terme et incompétent quant aux résultats, lequel, par ailleurs n’était pas partant (selon les déclarations du même Olivier). Hélas, à ma grande surprise, la Cofondation a dévoilé ses vrais penchants, ceux de revenir sur les travers du passé qui nous ont causé tant des désagréments (la transparence doit nous guider svp).
Voilà le travail de la Cofondation, qui a le devoir de jouer un franc jeu entre le Comité de Direction, le Fondateur et les Supporters au lieu d’imiter « la Mouche historique qui (selon Jean de La Fontaine) pique l’un et pique l’autre » !!
J’en conclus que la grande masse des supporters imaniens sont innocents, déroutés et utilisés par un groupe de la Cofondation pour des raisons diverses (économico-commerciales, politiques ou électorales); c’est ce groupe- là qui porte la responsabilité de l’actuelle crise imanienne. Quant à moi, je m’en désolidarise et réitère la teneur de ma lettre PCA-DCMP-K/26-08-025/0021.
Pour toutes ces raisons, du haut de mon âge, de ma passion délirante pour le DCMP/K et de ma longue expérience au sein des instances dirigeantes du Club, j’en appelle à la bonne réflexion des uns et des autres pour subordonner nos ambitions individuelles à l’ambition collective de ce Club qui nous a procuré, par le passé, de bons moments de joie partagée, d’émotions cordiales et d’exaltation. Souvenons-nous qu’unis, Daring Club МОТЕМВА PEMBE EST IMBATTABLE: regardons tous dans la même direction pour l’intérêt supérieur du club, au-delà de toutes autres considérations.
JONAS MUKAMBA KADIATA NZEMBA
FONDATEUR DCMP/K
Kinshasa, le 18/10/2025