La lutte se veut rude à l’Assemblée nationale pour la succession de Vital Kamerhe. A l’Union sacrée, un appel a été lancé pour le dépôt des candidatures, au plus tard, demain vendredi 24 octobre à 11 heures. Déjà trois prétendant en l’occurrence, Aimé Boji, Jean-Baudouin Mayo et Christophe Mboso.
Ce dernier, deuxième vice-président de la chambre basse du Parlement, a annoncé sa candidature à la présidence de la chambre basse. Cet élu du Grand Bandundu dit vouloir mettre son expérience à la disposition de la République. Serein à l’issue d’une réunion tenue ce jeudi 23 octobre, Christophe Mboso ne veut pas se mêler dans la polémique, sur la nature de ses relations avec Vital Kamerhe.
Il affirme vouloir « servir le pays » et estime que cette institution « nécessite une personne digne, intègre et serviable pour la diriger ». Il dit être prêt à mettre son expérience et ses compétences « au service de l’Assemblée nationale » afin de contribuer « au développement du pays ».
« Je suis convaincu que cette chambre basse de notre pays nécessite une personne digne, intègre et serviable pour la diriger. C’est pourquoi je me porte candidat à ce poste, avec l’objectif de servir mon pays », a-t-il déclaré.
Christophe Mboso dit être prêt à mettre son expérience et ses compétences au service de l’Assemblée nationale « pour œuvrer au développement de notre pays ».
Pour sa part, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, figure emblématique de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), va également se porter candidat au poste de président de l’Assemblée nationale.
Juriste de formation, plusieurs fois député, Mayo Mambeke est l’un des fondateurs de l’UNC de Vital Kamerhe et a été Vice-Premier ministre chargé du Budget sous le gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, avant d’être nommé en mai 2023 président du conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (Sonahydroc).
Au sein même de l’Union sacrée, plateforme politique du Président de la République, les ambitions continuent à se manifester, et ce, bien avant la publication du calendrier électoral. À en croire Jean-Claude Tshilumbayi, président intérimaire de la chambre basse du Parlement, la publication du calendrier pourrait intervenir dans un bref délai.
Après l’annonce de sa démission du Gouvernement Suminwa et sa réintégration à la l’Assemblée nationale, Aimé Boji n’a plus caché son intention pour le perchoir de cette chambre. Aimé Boji serait, d’après plusieurs personnes, le choix de la Haute hiérarchie de l’Union sacrée. Sa candidature précoce est loin de faire l’unanimité au sein de l’Union sacrée.
La Pros