Le Cardinal Fridolin Ambongo a profité de la tribune lui offerte à Rome dans le cadre de l’assemblée inaugurale marquant le lancement du mouvement « Oser la paix », une organisation dédiée à la promotion active de la paix, pour réaffirmer la nécessité de restaurer la cohésion nationale avant de s’attaquer aux conflits régionaux.
Le prélat catholique a, une fois de plus, invité les Congolais à une introspection nationale et régionale en ces termes : « Faisons d’abord la lumière autour de ce qui nous divise entre Congolais et ensuite, entre le Congo et les pays voisins » avant d’appeler à un examen lucide des causes profondes des tensions qui minent la République démocratique du Congo.
Figure respectée de l’Église catholique et voix critique du pouvoir comme de l’opposition, le Cardinal Ambongo soutient que les divisions internes, qu’elles soient politiques, ethniques ou économiques, fragilisent le pays et le rendent plus vulnérable aux influences extérieures.
Et de s’interroger : “ Comment pouvons-nous espérer bâtir une paix durable avec nos voisins si nous ne sommes pas d’abord unis entre nous ? ”, avant d’inviter les responsables politiques, la société civile et les communautés religieuses à s’engager dans un dialogue sincère.
Le message du Cardinal Ambongo intervient dans un contexte de tensions persistantes à l’Est de la RDC, où les affrontements entre groupes armés et forces gouvernementales continuent de provoquer des déplacements massifs de populations. Ses propos résonnent également alors que les relations entre Kinshasa et certains pays de la région des Grands Lacs demeurent tendues.
Figure respectée de l’Église catholique et voix critique du pouvoir comme de l’opposition, le Cardinal Ambongo plaide depuis plusieurs années pour une refondation morale et politique du pays. Son appel à « faire la lumière » vise à encourager une prise de conscience collective sur les responsabilités partagées dans les divisions actuelles.
“La paix ne se construira pas sur des malentendus ou des non-dits, mais sur la vérité et la réconciliation”, a-t-il conclu, dans un message porteur d’espoir et de lucidité pour l’avenir du Congo.
La Pros.