Face à la montée des tensions institutionnelles dans neuf provinces du pays, où s’exacerbent frictions persistantes entre Assemblées provinciales et exécutifs locaux, le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), parti politique cher à Jean-Lucien Bussa Tongba, élève la voix et appelle à un sursaut patriotique. Dans une communication officielle, cette formation politique exprime sa profonde préoccupation devant une crise politico-institutionnelle dont les répercussions, si elles ne sont pas contenues, risquent d’altérer la dynamique du développement provincial et de fissurer dangereusement la cohésion nationale. Pour le CDER, l’heure impose responsabilité, retenue et fidélité aux impératifs républicains : préserver l’unité du pays, restaurer l’autorité de l’État et replacer l’action publique sous le sceau de la transparence, de la redevabilité et du bien commun.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
COURANT DES DÉMOCRATES RENOVATEURS « CDER »
Le Secrétaire National en charge de la Coordination de la Communication
COMMUNICATION N°005/SN-CDR/MM
Le Comité Exécutif National du CDER suit avec une attention particulière, la situation politique qui prévaut dans neuf Provinces du pays (Haut-Lomami, Kasaï- Oriental, Kongo-Central, Kwango, Mai-Ndombe, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangui et Tshopo), caractérisée par des tensions et crises politiques multiformes entre les organes délibérants et les exécutifs provinciaux.
Ces tensions et crises ne manquent pas d’affecter la trajectoire de progrès de nos provinces et de scinder notre pays.
Le CDER appelle donc toute action politique et publique qui ne vise pas le développement socio-économique de nos pays, par son détenteur, la propriété partagée et non son amélioration aux antipodes des profondes espérances de notre peuple.
Le CDER est convaincu par ailleurs que le dynamisme de l’instauration démocratique dans ce moment historique de notre République repose sur des protagonistes capables de s’engager dans une véritable transition démocratique par l’impératif national.
C’est pourquoi le CDER en appelle au fonctionnement régulier et efficace des institutions politiques provinciales, ainsi qu’à la prise de conscience des élites au pouvoir dans toutes les provinces sur l’incidence de leurs actes de gestion sur le pays tout entier.
Devoir s’impose qu’aucune responsabilité politique ne soit l’autoroute des mauvaises pratiques dans la gestion de nos provinces, et qui les conduiront inexorablement vers la ruine.
Fait à Kinshasa, le 01 novembre 2025