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Corbillards volants!

Par La Prospérité
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Personne n’est à l’abri des catastrophes aériennes en République démocratique du Congo. Le gouvernement qui dispose des structures spécialisées pour autoriser les appareils, techniquement au point, à prendre les airs, se trouve aussi être victime de son laisser-aller. 

Hier, le ministre des Mines qui s’est rendu dans la province du Lualaba, a failli laisser sa peau à l’atterrissage de son aéronef à l’aéroport de Kolwezi. Heureusement, aucune perte en vie humaine ni blessures. Tous les passagers s’en sont sortis sains et saufs avant qu’une partie de l’avion prenne feu. Des dégâts matériels doivent avoir été importants du fait de cet incendie.

Les premiers témoignages font état des difficultés quand on amorçait déjà l’atterrissage. Grâce à la dextérité de l’équipage, le pilote est parvenu à reprendre le contrôle, évitant ainsi tout drame humain.

Les risques de telle catastrophe sont généralement dus à une défaillance technique ou une erreur de pilotage ou encore de mauvaises conditions météorologiques. Malgré cet incident, la délégation du ministre a poursuivi sa mission officielle dans le chef-lieu du Lualaba.

Il s’agit de s’imprégner du drame qui s’est produit le samedi 15 novembre dernier sur le site minier de Mulondo, situé dans le quartier Kawama du territoire de Mutshatsha, dans le Lualaba. L’effondrement d’un pont de fortune, construit sur ce site, a causé la mort d’au moins 40 exploitants artisanaux.

La voie aérienne est la plus sûre à travers le monde en termes de sécurité. Mais, il convient, en amont, de prendre des dispositions afin d’éviter des catastrophes qui se veulent fatales pour les passagers.

Il sied de rappeler que tous les gouvernements qui ont se sont succédés en RDC, ont pris des mesures pour sécuriser les aéronefs. Mais, de façon éphémère. Les mêmes tares ne tardent pas à revenir au galop. Beaucoup de sociétés aériennes obtiennent la licence de vol à coup des espèces sonnantes et trébuchantes, plutôt que de soumettre l’appareil à une expertise véritable.

On croit savoir qu’après l’émotion, les anciennes habitudes refont surface. De la même manière pour les armateurs qui font face, tous les temps, à des naufrages de leurs baleinières. En dépit du nombre de victimes à la suite des accidents, personne ne s’en émeut. Les mesures de sécurité prises sous le coup de l’émotion, sont foulées au pied après le deuil.

De la même manière, la campagne du contrôle technique des véhicules. Tous les gouverneurs l’ont institué sans mettre fin à la circulation des véhicules appelés à la casse plutôt qu’au transport en commun. Si la vie d’un ministre peut être autant exposé, qu’adviendrait à un congolais lambada ?

La Pros.

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