Lentement mais surement, le Front anti-dialogue se consolide davantage et étend son ancrage à travers les coins et recoins du territoire national. Porté par Dieudonné Nkishi, le Front anti-dialogue a, en effet, réussi un rare challenge, celui d’avoir récolté par une pétition initiée au mois d’août dernier un million de signatures.
Une mobilisation citoyenne qui met en évidence la posture tranchante de la majorité de congolais face aux enjeux politiques actuels en RDC. Pour Dieudonné Nkishi, cet exploit inédit reflète les aspirations profondes d’un peuple attaché aux valeurs républicaines et déterminés à contrer toute tendance politique orientée vers la recherche effrénée du gain personnel. Au cours d’une activité organisée à Kinshasa, devant un parterre de membres du Front Anti-dialogue, la semaine dernière, il a encouragé les congolais à maintenir la flamme de la vigilance et du patriotisme, en cette période difficile d’agression menée par le Rwanda dans l’Est du territoire national, en vue de contribuer à la stabilité des institutions étatiques.
Selon Héritier Ekoto, Porte-parole du Front anti-dialogue, qui a pris part à l’activité, l’adhésion massive des congolais à la démarche de Mouvement cher à Dieudonné Nkishi constitue un message capital et un signal fort face à tous ceux qui, aujourd’hui plus qu’hier, tentent de tirer profit de la situation que subit la RDC du point de vue sécuritaire, dans sa partie Est. Pour lui, cette mobilisation témoigne ouvertement du refus catégorique du brassage, du mixage et de toute forme de dialogue mascarade, jugé contraire à l’esprit de l’article 5 de la Constitution de la République.
La démarche du Front anti-dialogue entend ainsi, par sa pétition, tirer le tocsin, à l’attention des dirigeants congolais, en commençant par le premier citoyen, le Président de la République Félix Tshisekedi, sur la nécessité de consacrer des efforts pour la restauration de la paix en RDC et l’amélioration des conditions de vie des populations, plutôt que sur des initiatives qui pourraient déboucher sur la remise en question des institutions pourtant démocratiquement établies, au terme des élections générales organisées en 2023, sur l’ensemble de l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo.
La Pros.