C’est dans un auditorium du Fleuve Congo Hôtel archicomble qu’une nouvelle page de la lutte pour la justice en République Démocratique du Congo s’est écrite le samedi 29 novembre 2025. Le Ministre des Droits Humains, Me Samuel Mbemba Kabuya, a orchestré une rencontre capitale avec les défenseurs et activistes des droits de l’homme. L’objectif, clair et impérieux : transformer une victoire diplomatique majeure en une conscience collective, en un cri populaire pour la reconnaissance des génocides congolais.

Infatigable, le Ministre des Droits Humains poursuit sa mission avec une détermination qui force l’admiration. Après l’obtention historique de deux résolutions cruciales l’une par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, l’autre par la Société civile africaine reconnaissant les génocides commis sur le sol congolais, l’heure est désormais à la vulgarisation. Car une victoire, aussi éclatante soit-elle, ne prend tout son sens que lorsqu’elle est portée par le peuple qu’elle entend défendre.
Devant un parterre d’acteurs engagés, Me Samuel Mbemba Kabuya a lancé un appel vibrant. Il a invité les activistes et défenseurs des droits de l’homme à devenir les ambassadeurs de cette cause, à porter la nouvelle dans chaque parcelle, chaque quartier, chaque village du Congo. Avec une humilité républicaine, il a souligné que ce succès historique est avant tout « l’œuvre du génie du Président de la République, Félix Tshisekedi », une vision soutenue sans faille par l’implication de la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, et de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka. Le message est clair : le sommet de l’Etat a ouvert la voie, il appartient maintenant à la base de s’emparer du flambeau.
La Société Civile, en ordre de bataille
La réponse de la Société cIvile ne s’est pas fait attendre. Elle a été portée par la voix respectée de Me Jonas Tshiombela. Prenant la parole, le coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a non seulement salué l’initiative, mais a surtout pris un engagement solennel au nom de toutes les forces vives qu’il représente.
« Nous avons l’espoir car nous sommes devant un homme qui a pris ses responsabilités dans ce ministère. Depuis qu’il est là, on sent le tonus qu’il a donné et avec les résultats qui tombent, ça montre que nous sommes dans la bonne direction avec la personne qu’il fallait », a-t-il déclaré, rendant un hommage appuyé au dynamisme du Ministre Mbemba.
Mais au-delà des félicitations, Jonas Tshiombela a dessiné une feuille de route concrète. « Cette campagne ne peut pas nous laisser en marge. La Société civile en RDC pourrait s’organiser pour soutenir cette démarche en outillant la population. » Loin de rester une affaire d’experts ou de juristes confinés dans des bureaux feutrés, la reconnaissance du génocide doit devenir, selon ses mots, « une propriété privée pour tout congolais ».
Pour ce faire, la stratégie est prête : « Nous irons dans les universités, écoles, marchés, pour que cela ne soit pas seulement une affaire des experts. Nous allons le vulgariser dans toutes les langues nationales. Quand la population ne s’approprie pas, on ne reconnaît pas la victoire. La victoire passe par la population.»
De la résolution à la révolution des consciences
Ces mots résonnent comme le véritable enjeu de cette campagne. Il ne s’agit plus seulement d’un document juridique, mais d’un acte de mémoire, d’une thérapie collective et d’un levier pour la justice future. La présence remarquée de la vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et de nombreuses autres organisations de premier plan a confirmé l’image d’un front uni pour la dignité du peuple congolais.
Cette journée du 29 novembre 2025 marque le début de la phase la plus cruciale, le passage de la reconnaissance institutionnelle à l’appropriation populaire. Avec la détermination affichée par le Gouvernement et l’engagement total de la Société civile, l’espoir est plus que jamais permis. Comme l’a résumé Jonas Tshiombela : « Nous sortons avec l’espoir que justice sera rendue et qu’avec la détermination, nous irons jusqu’au bout. » Le Congo se lève pour que ses morts ne soient jamais oubliés et pour que justice, enfin, leur soit rendue.
La Pros.