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Accord RDC-Rwanda : le Front Anti-Dialogue et Dieudonné Nkishi saluent les efforts diplomatiques de Félix Tshisekedi pour la paix !

Par La Prospérité
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L’encre de l’accord de Washington, solennellement entériné le 4 décembre par les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, est à peine sèche que les réactions fusent. Parmi celles-ci, celle du Front Anti-Dialogue qui, dans une déclaration officielle datée du vendredi 5 décembre 2025, a salué une clarification décisive du conflit. Tout en mettant en garde contre la duplicité du Rwanda et les dialogues de capitulation, la structure dirigée par Dieudonné Nkishi appelle la population à la vigilance, à la mobilisation derrière les efforts diplomatiques consentis par le Chef de l’Etat et le Gouvernement Suminwa. Le Front analyse cet événement diplomatique majeur comme une victoire qui met fin à une hypocrisie qui a trop longtemps duré.

«La vérité enfin reconnue : l’agresseur, c’est le Rwanda !»

Le Front Anti-Dialogue insiste sur le fait que pendant des années, une confusion savamment entretenue par certains cercles diplomatiques et politiques tentait de faire passer la guerre à l’Est pour une simple querelle interne entre Congolais. L’Accord de Washington, en imposant au Rwanda des obligations claires telles que le retrait de ses troupes, fin du soutien aux groupes armés, vient, selon le Front, dynamiter cette thèse.

«Le Rwanda reconnaît de facto sa qualité de partie belligérante et non de spectateur», martèle la déclaration. C’est une reconnaissance juridique et politique que la crise qui endeuille le pays est bien le fruit d’une « agression externe organisée, soutenue, financée et exécutée par le Rwanda ». Pour le Front, c’est la validation d’une thèse à ne pas négliger : le problème n’est pas à Kinshasa entre politiciens, il est à aux frontières.

Une victoire diplomatique, mais sans confiance

Cependant, l’euphorie s’arrête là. Saluant les efforts diplomatiques du Chef de l’Etat, le Front Anti-Dialogue refuse de tomber dans le piège de l’optimisme béat. «Aucun accord, aucun sourire diplomatique, aucune cérémonie internationale ne peut effacer la duplicité du Rwanda dans le non-respect de ses engagements », prévient le mouvement.

La méfiance est totale. L’Accord de Washington ne doit pas être perçu comme une garantie de paix, mais comme un outil juridique, un levier diplomatique et un instrument de pression. La vigilance reste le maître-mot. Le Front appelle à la fermeté et à la préparation permanente pour défendre chaque centimètre carré du territoire national.

Non au dialogue de la honte et de la capitulation

Une véritable mise en garde a été adressée à la CENCO et l’ECC ainsi qu’aux acteurs politiques qui multiplient les appels à un dialogue national. Pour le Front Anti-Dialogue, cette démarche est désormais non seulement inutile, mais dangereusement contre-productive.

« Aucun dialogue interne entre acteurs politiques congolais ne peut résoudre un conflit dont la cause principale est extraterritoriale. Tenter de le faire reviendrait à diluer les responsabilités, à offrir une couverture politique à l’agresseur et, pire encore, à neutraliser la riposte nationale », tonne le communiqué.

Le Front rappelle avec amertume l’histoire des dialogues en RDC depuis les années 2000 : « Tous les dialogues ont accouché de partages de postes, de compromissions et d’affaiblissements des institutions, jamais d’une paix durable».

Citant l’article 5 de la Constitution, le Front Anti-Dialogue réaffirme que la souveraineté appartient au peuple et que son devoir fondamental est de se défendre, de refuser la capitulation et d’exiger justice.

Le Front Anti-Dialogue appelle à l’union sacrée du peuple derrière ses forces de défense et de sécurité, au rejet catégorique de tout dialogue perçu comme une trahison, et à l’affirmation du devoir de puissance de la République Démocratique du Congo.

« Nous ne dialoguerons jamais avec ceux qui tuent notre peuple. Nous ne capitulerons jamais devant l’agression », a souligné Dieudonné Nkishi.

La Pros.  

Déclaration officielle du Front Anti-Dialogue relative à l’entérinement de l’Accord de Washington signé le 27 juin 2025 et entériné le 04 décembre 2025

Kinshasa, République Démocratique du Congo

  1. Contexte général

Le Front Anti-Dialogue suit avec une attention particulière l’évolution de la situation sécuritaire et diplomatique entre la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda, particulièrement depuis la signature, le 27 juin 2025 à Washington, du traité de paix bilatéral entre les deux États, et son entérinement solennel le 04 décembre 2025 par les Chefs d’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Paul Kagame.

Cet acte politique majeur intervient dans un contexte marqué par la persistance de l’agression rwandaise, l’occupation illégale de portions du territoire national par des forces soutenues depuis Kigali, ainsi que par la multiplication des appels au « dialogue national » émanant de certaines institutions religieuses, organisations politiques et acteurs internationaux.

  • Analyse du Front Anti-Dialogue
    • Une clarification décisive de la nature du conflit

L’entérinement de l’Accord de Washington met fin à des années de confusion savamment entretenue par certains milieux politiques et diplomatiques pour lesquels la crise à l’Est de la RDC serait un simple conflit interne.

En acceptant, par cet accord, des obligations internationales telles que :

  • Le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais ;
  • La cessation du soutien aux groupes armés opérant sur le sol congolais, le Rwanda reconnaît de facto sa qualité de partie belligérante et non de spectateur.

Ainsi, l’Accord de Washington confirme juridiquement et politiquement la thèse centrale du Front Anti-Dialogue la crise à l’Est n’est pas un problème interne congolais. Elle est le résultat d’une agression externe organisée, soutenue, financée et exécutée par le Rwanda.

  • Une victoire diplomatique, mais sans contrainte et sans confiance dans la bonne foi du Rwanda

Le Front Anti-Dialogue reconnaît les efforts diplomatiques du Président de la République et de son Gouvernement, efforts qui ont permis d’arracher, au niveau étatique, une reconnaissance formelle du rôle du Rwanda dans l’instabilité régionale.

Cependant, fidèle à sa ligne constante, le Front Anti-Dialogue affirme que aucun accord, aucun sourire diplomatique, aucune cérémonie internationale ne peut effacer la duplicité du Rwanda dans le non-respect de ses engagements.

La vigilance reste donc de rigueur.

L’Accord de Washington doit être considéré comme :

  • Un outil juridique d’encadrement ;
  • Un levier diplomatique ;
  • Un instrument de pression internationale, mais jamais comme une garantie automatique de la paix.
    • Fin de la confusion entre politique interne et politique internationale

A la lumière de cet accord, il devient évident que :

  • La dimension sécuritaire de la crise relève de la politique extérieure ;
  • La question de l’intégrité territoriale relève de la souveraineté nationale ;
  • L’agression étrangère relève de la défense nationale.

En conséquence : aucun dialogue interne entre acteurs politiques congolais ne peut résoudre un conflit dont la cause principale est extraterritoriale.

Toute tentative de présenter un « dialogue national » comme solution à une agression extérieure revient à :

  • Diluer les responsabilités ;
  • Offrir une couverture politique à l’agresseur ;
  • Neutraliser la riposte nationale ;
  • Violer l’esprit de la Constitution qui fait du Président de la République le garant de l’intégrité territoriale.
    • Sur les appels au dialogue lancés par la CENCO ECC et certains acteurs politiques

Le Front Anti-Dialogue respecte les Églises et leur rôle moral dans la société. Cependant, il estime que les appels récurrents à un « dialogue national » :

  • Ne tiennent pas compte de la nature interétatique du conflit ;
  • Créent une confusion dangereuse entre paix interne et agression extérieure ;
  • Risquent d’ouvrir la voie à des mécanismes de décrispation politique, grâce présidentielle, amnisties de fait et autres processus qui ont, dans l’histoire congolaise, servi à blanchir les criminels et à recomposer les élites au détriment du peuple.

Le Front Anti-Dialogue rappelle que depuis l’an 2000, tous les dialogues ont accouché de partages de postes, de compromissions et d’affaiblissements des institutions, jamais d’une paix durable.

Le peuple congolais n’a plus à payer le prix de dialogues interminables qui profitent toujours aux mêmes groupes.

  • La Constitution place le peuple au sommet de la souveraineté

Le Front Anti-Dialogue rappelle que la Constitution consacre :

  • La souveraineté du peuple comme source unique de légitimité (article 5)
  • La protection de l’intégrité territoriale comme devoir premier des institutions,
  • La défense de la Nation comme obligation pour toutes les forces vives.

Ni accords, ni dialogues, ni pressions internationales ne peuvent soustraire le peuple congolais à son devoir fondamental de :

  • Se défendre ;
  • Refuser la capitulation ;
  • Exiger la vérité, la justice et la sécurité
  • Soutenir les FARDC et les patriotes Wazalendo mobilisés pour la défense de la patrie.
  • Positions Officielles du Front Anti-Dialogue

Position 1 : Clarification du conflit Le Front Anti-Dialogue salue les efforts diplomatiques du Président de la République et de son Gouvernement qui ont permis de lever toute confusion quant à la nature du conflit à l’Est. Le Rwanda a officiellement reconnu son implication par la signature de l’Accord de Washington.

Position 2 : Méfiance envers la bonne foi du Rwanda Le Front Anti-Dialogue, tout en prenant acte de l’entérinement de l’accord, affirme qu’il ne fonde aucune confiance sur la bonne foi du Rwanda quant à son exécution naturelle et loyale. L’histoire commande la vigilance, la fermeté et la préparation permanente à la défense du territoire.

Position 3 : Rejet de la confusion entre politique interne et agression extérieure Le Front Anti-Dialogue estime que l’application de l’Accord de Washington ne laisse aucune place à des dialogues politiques internes visant à résoudre une agression venue de l’extérieur. La solution au conflit est militaire, diplomatique et sécuritaire, non politique.

Position 4 : Mise en garde contre les dialogues de capitulation Le Front Anti-Dialogue appelle la CENCO, I’ECC et tous les acteurs politiques à comprendre que le dialogue ne peut pas se substituer à la défense nationale ni à la responsabilité internationale du Rwanda. Il rejette tout dialogue qui aurait pour effet de diluer la responsabilité de l’agresseur ou de paralyser la riposte nationale.

Position 5 : Souveraineté du peuple et défense nationale Le Front Anti-Dialogue réaffirme que la souveraineté appartient au peuple congolais, lequel ne peut être trompé par des initiatives politiques qui le désarment moralement et occultent le devoir de puissance qui incombe à notre pays dans la région. Le peuple sait qu’aucune action n’est vaine, c’est pourquoi, partout dans le pays, les jeunes se lèvent pour dire qu’ils ont le droit et le devoir de soutenir les FARDC et les forces patriotiques engagées pour la libération totale du territoire.

  • Conclusion

L’entérinement de l’Accord de Washington constitue une étape diplomatique importante, mais il ne marque ni la fin de l’agression, ni la fin de la lutte du peuple congolais.

Le Front Anti-Dialogue appelle :

  • À l’auto-défense populaire ;
  • À la vigilance permanente ;
  • À l’application rigoureuse de l’accord dans l’intérêt exclusif du Congo ;
  • Au devoir de puissance de la République Démocratique du Congo au rejet catégorique de tout dialogue de capitulation ;
  • Et à l’union sacrée du peuple derrière ses forces de défense.

Dans cette période cruciale de notre histoire, le Front Anti-Dialogue réaffirme son engagement indéfectible nous ne dialoguerons jamais avec ceux qui tuent notre peuple. Nous ne capitulerons jamais devant l’agression. Le Congo n’appartient qu’aux Congolais qui veulent la paix et en connaissent le prix être puissant militairement.

Kinshasa, le 05 décembre 2025

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