La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Eve Bazaïba Masudi, a été ce mardi 9 décembre au cœur d’une mobilisation inattendue des sinistrés des pluies diluviennes survenues les 4 et 5 avril derniers. Des dizaines de familles, toujours dans une situation de grande précarité, ont pris d’assaut l’immeuble Mongala, dans la commune de la Gombe, afin de rencontrer celle qu’elles considèrent aujourd’hui comme leur dernier recours.
Face à cette foule désemparée, Eve Bazaïba a accordé une oreille particulièrement attentive aux représentants des sinistrés venus notamment des sites de Kinkole et du Stade des Martyrs. Ces derniers ont dénoncé leur abandon prolongé, affirmant vivre encore à la belle étoile, privés d’assistance suffisante plusieurs mois après la catastrophe.
Dans un climat d’émotion palpable, la Ministre d’État a pris le temps d’écouter, de comprendre et de restituer les doléances recueillies, consciente de l’urgence humanitaire que traversent ces compatriotes. Son intervention a marqué un tournant dans la journée, ravivant l’espoir d’un suivi concret au plus haut niveau de l’État.
Un cadre institutionnel pour une solution durable
Lors de son échange, Eve Bazaïba a rappelé le cadre de fonctionnement du Gouvernement et les limites d’intervention à chaque échelon du pouvoir exécutif. Pragmatique, elle a encouragé les sinistrés à formaliser leurs revendications dans un mémorandum, document officiel qu’elle s’est engagée à transmettre personnellement à la Primature afin d’accélérer la recherche de solutions durables.
Par cette démarche, la Ministre d’État confirme son rôle de pont entre les citoyens et les institutions nationales, tout en affirmant sa volonté de rester proche des réalités humaines et des besoins concrets des plus vulnérables.
Pour ces familles meurtries, cette rencontre avec Eve Bazaïba marque un moment d’espoir et de reconnaissance institutionnelle. « Nous ne savions plus à quel saint nous vouer », ont confié certains sinistrés, soulagés d’avoir enfin trouvé une oreille bienveillante.
Au-delà du symbole, cet échange pourrait bien ouvrir une nouvelle étape dans la gestion humanitaire et la réponse de l’État face aux catastrophes naturelles.
La Pros.
