Dirigée par son président, l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde, la plénière du Sénat a examiné, ce 11 décembre 2025, le Projet de Loi des finances pour l’exercice 2026, présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à plus de 54 milliards des Francs congolais, soit près de 22 milliards de dollars américains. Il se dégage un taux d’accroissement de 7,2 % par rapport à la loi des finances de l’exercice précédent, chiffrée à 50.691,8 milliards de FC.
Le Vice-premier ministre du Budget, Adolphe Muzito, qui a présenté l’économie de cette loi aux sénateurs, a commencé par rappeler le contexte macroéconomique national et international dans lequel ce projet de budget a été élaboré. Il a mis l’accent sur les priorités définies par le gouvernement, à savoir la sécurité, la relance économique, la lutte contre la pauvreté, la justice Sociale, la transformation du tissu productif, l’amélioration de la gouvernance, et la poursuite des réformes structurantes.
En réponse aux préoccupations soulevées par une vingtaine des sénateurs, Muzito a apporté des éclaircissements. Sur la soutenabilité budgétaire, il a assuré que le projet de loi des finances 2026 a été conçu dans le respect du cadre macro- économique et de la stabilité avec un déficit maîtrisé et un recours limité.
Pour les priorités sectorielles, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à allouer davantage des ressources aux secteurs sociaux, tels que l’éducation, la santé, les infrastructures de base et la sécurité conformément aux axes stratégiques du programme d’actions du Gouvernement(PAG) 2024-2028.
Quant à la traçabilité et la transparence, il a mis en exergue les mécanismes renforcés de contrôle et de suivi de l’exécution budgétaire prévus, incluant le digital, afin d’assurer une gestion transparente et responsable des deniers publics.
Et pour conclure, Adolphe Muzito a réaffirmé la volonté du gouvernement de travailler en étroite collaboration avec le Parlement pour l’adoption d’un budget réaliste, efficace et axé sur les résultats.
Ce projet de loi a été envoyé à la commission ECOFIN GB pour une étude approfondie endéans 72 heures avant son adoption définitive par les deux chambres réunies en Congrès.
La Pros.