Je puiserai les teintes de l’aurore
Pour peindre mon azur en toute vénusté.
Je ne laisserai aucune poussière souiller l’or
Miroitant de sa peinture, sa majesté.
Le pinceau conquis entre mes mains
S’accroche éperdument à la monotonie
De la beauté qui enlace mon chemin
Sous la flûte dominante de l’harmonie.
Regardant mes horizons assoiffés
Des couleurs pour resplendir au clair
De mon existence, et le Zénith décoiffé
De ma vie qui trouve le peigne solaire
Dans la chambre céleste, sur le lit
Des girandoles.
Et le saint miroir
Des anges accroché au mur de l’infini,
Me révèle un écrin de mille espoirs
Dans mon cœur forgeant les prouesses
Qui peuplent ma respiration d’euphorie.
Sur le visage de arc-en-ciel, les promesses
Colorées se mobilisent dans l’euphorie
Qui rit aux éclats sous l’écho de mes vœux
Dessinés sublimement sur le tableau
Représentant des passage radieux
Au ruban de mes jours dans le bateau
De la patience que clame mon être
Sous le Zéphyr éphémère du temps
Vorace que je regarde sans permettre
Qu’il n’emporte loin du firmament
Qui n’impacte à faire de mon champ,
Un chef-d’œuvre inspiré de la voûte
Etoilée qui transparaît dans l’océan
Alléchant des merveilles sur ma route.
Florence Meta
