Bien que cela fait polémique ces jours-ci autour de l’invitation du Chef de l’Etat du Vatican et Chef de l’Eglise Catholique romaine, ce premier chrétien catholique de cette présente période, Sa Sainteté le Pape François, le peuple congolais, en général, se posant au-dessus de la mêlée récupératrice, a manifesté sa joie totale d’accueillir le «Sieur de son espoir» en visite que celui-ci conçoit plutôt missionnaire en Afrique. Car, son passage africain n’a été préalablement prévu que pour la République Démocratique du Congo et la République du Sud-Soudan, ces deux pays qui sont jugés longtemps et longuement « impacifiables » presqu’au cœur d’un continent dont le catholicisme romain a coiffé plus de soixante-dix-sept pourcents (77%) de la part des religieux mondiaux. C’est la résultante directe de l’effort d’évangélisation chrétienne assidue en Afrique que les européens avaient mis en marche.
En soi, très content d’arriver en République Démocratique du Congo, le Pape François s’est avéré Avocat et moralisateur pour les Afro-congolais présents sur le sol congolais lors de son passage dernier à Kinshasa avant de rallier Juba, la capitale sud-soudanaise. De ses rendez-vous du 31 janvier au 3 février 2023, il a été clairement constaté la même base prédicatrice, celle qui peut se traduire résumément par l’expression : « Vous méritez bien plus qu’un traitement humain par tous comme par vous-mêmes ».
Ça fait longtemps que le peuple congolais souffre des atrocités à l’instigation des forces obscures qui tendent, petit à petit, à se démasquer, à l’intérieur tout comme à l’extérieur de son intégrité territoriale. Toujours en proie à n’importe quel prédateur, ses efforts par rapport à son progrès et changement sont comme consommés dans le temps et consumés dans l’espace.
On aurait pu imaginer une espèce d’océan de feu qui lui ravit tout espoir d’avancer, le condamnant dans un cercle d’éternel recommencement d’épisodes dans tous leurs aspects de vie. Il n’est d’aucuns pays de par le monde aujourd’hui, qui peut apercevoir l’homme congolais comme un Homme avec un œil positif, à lui coller une considération digne d’une véritable créature humaine.
Le péché du Congo serait-il vraiment de son enregistrement en tant que scandale géologique, en biodiversité, touristique, vitale et anthropologique ? Dans des cas pareils, il aurait fallu que tous les Congolais soient pauvres. Or, ce n’est pas tellement le cas. La minorité riche qui conjugue une vie d’aisance montre bien que l’on peut à volonté faire cesser certaines bavures dans la conduite des affaires dans cet Eden d’Afrique. L’Eglise Catholique du Congo l’a toujours rappelé et n’a jamais changé sa position.
Des dons, des soutiens si nombreux soient-ils, elle les reçoit et elle les recevra davantage, mais pourtant elle ne semble pas quitter sa mission, celle d’accompagner les plus démunis et exploités. C’est ce qui est aujourd’hui mal conçu au vu des profanes et néophytes aux dogmes de l’Eglise de la succession de Saint Pierre, tenant des clés de l’édifice de cette entreprise combien généreuse que chacun devrait être à même de soutenir avec élargissement de cœur. Jusqu’où souffriront-ils? C’est le cri de l’Eglise Catholique romaine encore sur cette période.
Le Pape François, l’homme sur qui les congolais comptent pour finalement déverrouiller le secret de leur malheur, reconnait l’exploitation du pays par les organisations assises dans l’ombre et qui ne jurent que par leurs intérêts immédiats, de parvenir à toute œuvre de déstabilisation de la République Démocratique du Congo.
Malgré cela, les Congolais restent confiants quant à l’amélioration des conditions de vie et des relations de leur pays avec les tiers. Le Pape, venu à Kinshasa, les populations rd-Congolaises vont lui manifester bon accueil dès sa descente à l’aéroport de N’Djili : des catholiques à l’unisson avec des politiques resteront plus de 5h debout le long du Boulevard Lumumba, l’une des pistes par laquelle devrait passer inévitablement la «Pape mobile ». Et des politiciens de faire flotter les drapelets de leurs partis politiques respectifs, et des catholiques de lancer les chansons de bienvenue…
Profitant du séjour du Souverain Pontife à Kinshasa, des délégations des catholiques parmi lesquelles les chrétiens Bagatais du diocèse de Bandundu-ville, de Bagata et de Fatundu, les Chrétiens fadiolais du diocèse d’Idiofa et les Chrétiens bulungois du diocèse de Kikwit dans l’arène de l’espace royal yansi, où règne le mfúm ntwál MOKA NGOL’ MPAT’I 1er, ont été en nombre colossal présents, pour participer aux différentes cérémonies d’intérêt religieux ou d’eucharistie qu’a présidé le Pape François en République Démocratique du Congo.
Et, le Roi des Yansi, toujours retenu au Caire, la capitale égyptienne, en mission de service continental, a salué avec la plus grande d’expression de joie et d’humilité le message de paix et de réconfort qu’apporte la papauté catholique romaine à l’ensemble des chrétiens du pays et, particulièrement, à ceux de son espace de règne, c’est à dire l’espace yansophone.
Aussi, pour montrer, qu’il partage la vision papale des faits, il a au cours de sa communication du vendredi 3 février 2023, jour même du départ du Souverain Pontife de Vatican, répété les morceaux du message papale de : « Rejetez la corruption ». Une petite et courte expression de prédication, pourtant grande et riche en interprétation.
Le « Porteur des flambeaux » de toutes les dynasties yansi, veut la même chose dans son royaume : « ce que ses sujets rejettent la corruption, non seulement dans ses différents angles de perception humaine, mais aussi et surtout, insiste-t-il dans ses étapes de procédés ». Il pense qu’il faudrait l’éviter dans son introduction, son développement ainsi que dans sa conclusion.
Le Monarque Yansi estime que la corruption reste corruption quand bien même ses finalités et visées seraient à bon but. Il y a toujours un autre moyen beaucoup plus pragmatique à mener les projets. Il ne faudra pas laisser passer la corruption parce que celle-ci est à même de compromettre les idéaux combiens meilleurs que renferment les mœurs de la société d’aujourd’hui ou encore demain.
Le Chef du peuple Yansi pense que l’esprit du travail et la recherche d’une vie méritocratique sont deux appas parmi tant d’autres et qui peuvent aider les Yansi du Congo, d’Afrique et du monde entier à se défaire de ce faux fait de la société. « La corruption est un véritable hydre tentaculaire à l’échelle des grands Etats dans le monde. Bercée par tous, alors qu’elle constitue une pierre d’achoppement, alors très hostile, à l’émancipation des personnes et des organisations humaines sur terre. C’est à présenter comme la porte de Stagnation de tout système qui vise mobilité et avancements. Cela constitue une chambre de recul et le berceau de tous les vices étatiques et hiérarchiques », venait-il de laisser entendre en plus de ses conceptions royales.
Libérer des propos cadrés de cette façon et, à la suite de ce qu’on peut prendre comme sortie médiatique expresse du Pape en Afrique, n’est pas justement étonnant pour ce Roi des Yansi. C’est un Pasteur, un consacré de l’Eglise protestante de la Belgique qui aurait connu l’actuel évêque Pasteur de l’Eglise Protestante du Congo, Mgr. BOKUNDOA BO LIKABE, au cours d’une période donnée.
Il nous semble donc que les racines de l’Eglise Protestante unie ne font pas la guerre, mais plutôt divergent sur certains points, à un certain moment de la vie humaine avec la très puissante et respectable Eglise romaine.
Tel est le cas des Eglises Catholiques et Protestantes répandues toutes les deux à travers l’Afrique et le monde. Ayant donc remarqué ce qui précède, il est tout aisé de comprendre que les différentes qualités et parcours fort intéressants que possède le « Cœur de la Reine Rachel Moka Kakudji » lui donne grand accès à plusieurs données informationnelles tant en esprit qu’en chair.
Le Roi des Yansi a, puisqu’il est aussi important de l’épingler, au cours de son adresse suprême remercié le Souverain Pontife du Vatican pour l’égard assez optimiste qu’il n’a cessé de manifester et qu’il garde pour le peuple congolais, peuple qui lui a été présenté comme souffrant en âme et en chair, en pensée et en vérité.
« Mes remerciements s’en vont tout droit du côté du Chef des pasteurs de l’Eglise Catholique romaine, lui qui en venant dans notre pays, nous a signifié combien grand est son attachement à nous peuple du Congo, et peuple du Kraal royal de Binkie. Nous lui serons plus que reconnaissant de son exhortation biblique, ce message qui vient nous rappeler qu’il n’y a point des belles aspirations en dehors de la paix partageable entre lui, toi et moi qui formons le ‘’Nous fraternel et d’entraide’’… », pense le locataire diplomatique du Caire et actuel monarque des Yansi.
En effet, les Congolais ont eu une exhortation non hypocrite et direct de l’homme fort du Vatican, celle qui cible les mots qu’il faut en lieu et place qui répondent au bon côté de leurs rendez-vous, au lieu d’être des charabias flatteurs.
Ce sont des véritables aspects dérangeants qui ont été touchés de son premier à son dernier jour. C’est ainsi qu’a poursuivi la Royauté yansi : « Que donc les Chrétiens Catholiques de l’espace yansi que vous êtes, ne vous découragez pas. Le Pape sait que la solution à tout problème qui surgit en interhumain ne pourra trouver origine que dans les choix des hommes. C’est ce que je vous ai toujours dit. Vous devez ainsi savoir que celui qui met en avant le pardon, est du camp de procurateurs de la paix. Cependant, il convient de vous fixer ici qu’il n’y a qu’un pardon bien géré et mieux entretenu qui peut arriver à bout d’un conflit. N’oubliez pas, en outre, que l’amour chrétien, cet amour du prochain que la bible prêche tout le temps, doit toujours être présent dans tous nos rapports sociaux incessamment d’un côté, et l’amour communautaire, cette solidarité dans la grande famille que nos pères nous ont constituée avec des fortes recommandations, il y a des siècles reculés aux temps les plus immémoriaux de la présence humaine sur cette planète, d’un autre. Nous devons sortir de l’originalité barbare à laquelle notre sang est souvent lié et réclamé ».
Car, en effet, la sagesse yansi sait mieux voir les contours des décisions que les ancêtres ont laissées et surveillées par les « mungàb » ou les « mungabwáh ». Et la jeunesse de l’espace yansi, représentée par les « Kidzwemais », si l’on peut les nommer ainsi, ont aussi remercié le Souverain Chef des traditions yansi d’être toujours là pour eux, à travers des moyens de modernité technologique, lui rappelant en même temps qu’ils attendent beaucoup après, par rapport aux questions de développement de l’environnement royal.
L’un des leaders de cette jeunesse croit « qu’il est bien plus que temps de combattre la corruption dans ses racines. Etant jeune et conscient de ce que cela représente pour l’avenir de la communauté, on attendra plus que le Pape François et le Roi MOKA NGOL’ MPAT’I 1er haussent le ton pour que nous prenions au sérieux cette question qui gangrène la société congolaise en général, et dont les conséquences sont néfastes du haut de la hiérarchie dirigeante du Congo jusqu’à notre société, la société yansi. Nous devons dès à présent être capables de savoir distinguer le mal ou le caractère négatif de tel ou l’ autre fait de société et abandonner immédiatement ce qui ne va pas avec nos us et coutumes. Mais malheureusement, nous ne le faisons presque pas, puisque le Roi l’a dit, alors il faut le faire. Le Roi sera content quand il apprendra notre décision de lutter contre ce vice social. Nous sommes tous derrière lui pour qu’il nous fasse des belles œuvres ici… ». On va dire que les jeunes yansi sont prêts pour leur Roi.
Ce message royal du nouveau mfúm ngòl, à l’issue du message papale, n’est pas le seul angle de communication auquel il adhère. Il soutient également tous les autres points même s’il a insisté sur la Corruption en raison du fondement destructeur à partir duquel elle se tient et de son pouvoir d’engloutissement du raisonnement positif humain.
Le Pape qui vient chez nous, s’affichant comme un Pèlerin Réconciliateur et Pacificateur, tel que l’idée maîtresse et résumée de son pèlerinage dit et reprend « Tous réconciliés en Jésus-Christ », a demandé au peuple congolais : de choisir d’être des véritables témoins du pardon, acteurs dans la communauté, de personnes en mission de paix dans le monde, eux qui sont blessés dans leurs âmes et dans leurs corps et étant donné que le pardon naîtrait des blessures ; de ne pas se tourner vers Jésus comme si celui-ci était très loin de soi mais comme un ami rapproché et qui, ayant donné sa vie pour soi, le peut encore aujourd’hui et toujours ; de mettre en œuvre une collaboration plus large et plus fructueuse pour permettre des interventions efficaces dans des domaines qui touchent au bon maintien de la vie de tous… Le Roi s’y inscrit résolument.
Les chrétiens catholiques de l’espace yansi, venus à Kinshasa, ont témoigné de bonnes dispositions pour accueillir comme il fallait ce défenseur des pauvres, cet homme de la compagnie de Jésus, membre influent de la congrégation des jésuites, laquelle congrégation est la mieux maîtrisée de la zone royale pour y avoir été érigée l’une des maisons de passage et un siège sérieux dans le Kwilu, dont la mission catholique de Djuma où de nos jours, des prêtres catholiques congolais jésuites continuent leurs œuvres d’évangélisation et d’éducation.
A Saint Guy, par exemple, le Curé de la paroisse, le Prêtre Santim, est un jésuite et c’est lui qui était à l’œuvre de la bénédiction divine du Sacre royal de l’Ambassadeur Jean-Paul MOKA NGOLO MPATI, qui est devenu le jour après, le Roi de son peuple par un couronnement ancestral le 28 novembre 2022.
La compagnie de Jésus restera donc cette seule congrégation à avoir pris possession des établissements kwilois en général depuis longtemps. Voyons à titre énumératif, l’organisation des jésuites dans le Kwilu sous cette présentation synthétique : la Mission Beno en amont de la ville de Bandundu-ville à quelques kilomètres de Bagata cité; la Mission de Djuma qu’on a cité ci-haut avec l’instance paroissiale de Saint Guy et les Ecoles Institut Kizito (pour encadrement des garçons) et le lycée Sa-ugana (la formation des filles) ainsi qu’un point hospitalier ; la Mission Sia à quelques kilomètres de la capitale du royaume yansi ; la Mission Sacré-Cœur qui se trouve à l’autre rive du Kwilu avec son Grand-Séminaire de Saint Cyprien, l’Institut St Jean Bosco (aujourd’hui renommé Institut Ndobo) ayant été au départ, l’œuvre des Josephites, il est maintenant sous le guide des jésuites en même temps que le Lycée Siama et la Maison de retraite de Kipalu, inclus la Procure des jésuites (un lieu qui reçoit plusieurs prêtres sans discrimination de congrégation) de la commune de Nzinda ; la Mission SOA avec l’Institut Mikasa dans le territoire de Bulungu ; la Mission Yasa où on reconnaît le collège Kiniati (à Masi-Manimba) ; la Mission Isingu de Kikwit près du secteur de Kipuka, etc.
Ce tableau dépeint essentiellement la présence participative de Jésuites dans les actions de formation des populations qui sont pour la plupart comptées dans le cercle territorial royal des Yansi. Les jésuites ont toujours accompagné l’œuvre d’amélioration des conditions sociales des indigènes et des nouveaux venants dans cette aire royale.
C’est aussi dans ce sens que les populations yansophones se sont fait tant d’efforts pour manifester derrière leur Roi, le sentiment de joie et de gratitude à cette compagnie chrétienne aux œuvres évangélisatrices peu communes jusque-là sur le sol de leurs ancêtres. Le Pape François est pour une répétition exagérée l’un d’eux.
La notion de Probité à l’égard des actes dont la portée est nationale doit être intériorisée dans chacun de congolais pour permettre le décollage du pays qui jusque-là, on le disait, stagne. Que vouloir de plus, sinon que mettre en avant ce qui a été enseigné par le Pontife ? C’est vrai que ce n’est pas nouveau.
Ce n’est pas un nouveau message mais un message nouveau. Tout le monde sait par le moyen de sa conscience que Corrompre est du caractère de lâcheté avant de porter d’autres couleurs à des connotations plus négatives encore. Le peuple congolais doit l’éviter.
Il doit comprendre que c’est un mal. Si chacun des congolais décide de ne vouloir que la recherche de paix dans tous les compartiments de la vie, aussi moins apparaîtront des problèmes sociaux et des questions des discriminations de classe.
L’un des combats que mène le Roi des Yansi est sans doute de remettre l’homme yansi à sa bonne place. Et il n’y a pas de bonne place pour ceux qui sont égoïstes jusque dans leurs respirations. D’où son engagement à se faire faire entendre chaque fois qu’il y a un fait qui intéresse sa population.
Aujourd’hui, il est placé sur les tables de chaque pays les questions liées au développement. Cependant, l’on ne peut pas l’atteindre pour la simple raison qu’elle est un idéal et sa définition n’est pas du tout statique. Tel dira, par exemple, qu’il en va de l’amélioration qualitative et soutenue de la production de X ou de Y dans tel lieu, et l’autre épinglera les efforts de technologies modernes pour justifier le catalogue assez évident de la capacité d’un pays à beaucoup réduire ses problèmes sociaux et environnementaux de fond.
Le souci du peuple congolais, et yansi en particulier, le monarque le sait par cœur. Ce n’est pas en vain qu’il crie à l’orientation du plan qui porte son nom, le Plan Moka, d’encadrer à donner du travail aux jeunes permet de réduire les œuvres vandalistes de la société que ses jeunes désœuvrés font de jour comme de nuit.
Le Pape François et le Monarque Yansi, le mfúm ntwál MOKA NGOL MPAT’I 1er, ne se sont jamais croisé pour se faire la même conception de résolution des problèmes, mais pourtant leurs discours semblent toujours se croiser. C’est pour cette raison que le Roi n’ayant pas qu’approuvé les délibérations papales de ces trois jours de son séjour, l’a applaudi et a rappelé son peuple pour que ce qui ne sont pas catholiques, et qui n’auraient pas suivi les allégations papales, apprennent de tout cela chez lui.
Il y a, en effet, bien des gens qui aiment à suivre de près ce que disent leurs leaders d’opinions directs plutôt que d’autres. Ici, l’expression royale a bien trouvé sa bonne raison. On ne sera pas loin de croire que les messages de ces deux autorités sont entendus de tous les horizons et attendent juste de se revivre.
Un bon entendeur, s’aligne !
YK/CP
