Le processus politique, le cessez-le-feu immédiat, le retrait des groupes armés dans l’Est de la RDC, le dialogue et le déploiement des troupes de la force régionale de l’EAC dont question dans le communiqué du sommet de Bujumbura en République du Burundi, publié le samedi 04 février 2023, par le secrétaire général de l’EAC demeurant dans le cadre des processus et des instruments de paix de Nairobi et de Luanda rappelés, du reste, mais soutenus par l’ensemble de la communauté internationale. La RDC, par le biais de son Président de la République, Chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi demeure engagé dans ces deux processus et soutiendra toute initiative tendant à garantir leur bonne fin.
A l’issue de ce sommet tenu à Bujumbura sur convocation d’Evariste Ndayishimiye, président de la République du Burundi, une série de décisions ont été prises, notamment la régularisation durable de la situation sécuritaire préoccupante à l’Est de la RDC. A en croire le compte rendu du secrétaire général de l’EAC, cette procédure ne réussira que si les parties concernées privilégient le contexte politique appuyée par la nécessité d’un amélioré. Aussi, la question de retrait de troupes armées étrangères du sol congolais. « Le retrait, y compris tous les groupes armés étrangers et ordonné aux chefs des forces de défense de se réunir dans la semaine et de fixer de nouveaux échéanciers pour le retrait et de recommander une matrice de déploiement appropriée », renseigne-t-il.
En outre, le sommet exhorte la RDC à faciliter le déploiement des forces armées soudanaises et ougandaises à la force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Et cela, de manière immédiate. Toutefois, les nations fournisseurs des troupes militaires sont priées à se joindre aux forces armées congolaises en vue de lutter farouchement contre les rebelles M23 et ADF qui, nuit et jour, ne cessent de semer la panique et la terreur dans certaines zones des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
En passant, les chefs d’Etats réunis à Bujumbura ont exprimé leurs sentiments de gratitude au conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, des nations-unies et la communauté internationale pour le soutien politique et financier à la mise en œuvre de ces deux processus, à savoir celui de Nairobi au Kenyan et celui de Luanda en Angola.Josué Nsema
