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Cour Constitutionnelle, Conseil d’Etat, CENI Présidentielle 2023 : Jo M. Sekimonyo réclame la validation de sa candidature !

Par La Prospérité
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*‘’Ici, il est demandé soit de confirmer qu’un juge en colère ou par peur dans une affaire sensible peut simplement garder le silence, geler l’affaire, même au-delà du délai fixé par la Constitution ou la loi administrative, soit de corriger le péché tant décrié. Franchement, je ne vois pas pourquoi l’autorité morale, la véritable, se prononcerait ce lundi contre moi, à moins qu’elle ne décide de garder silence, encore une fois, jusqu’à ce que la liste définitive des candidats à la Présidentielle soit publiée’’, soutient Jo M. Sekimonyo, dans une réflexion libre. Il rappelle à ce sujet que : ‘’lors de la rentrée judiciaire à la Cour de Cassation, le premier président s’est plaint du fait que certains juges sont connus pour conserver des dossiers trop longtemps au point qu’on les qualifie de « frigo ». Même le Président Tshisekedi partageait le même sentiment. La Cour Constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays qui fixe la morale et l’éthique de la nation. Ceci sera une solution à laquelle pourront se référer les juges du fond et les requérants pour résoudre des cas analogues dans le futur’’. Tribune La Fifa a tout prévu lorsqu’un joueur est taclé par un autre, du camp adverse ou de la même équipe, alors qu’il veut marquer un combat. Mais que dit-on si c’est l’arbitre qui le tacle ? Comment pouvons-nous expliquer la croisade de manière simple ? La loi électorale a été adoptée en juin de l’année dernière et je l’ai contestée devant la Cour constitutionnelle, un privilège qui, du reste, est accordé à tout citoyen congolais. La question posée était celle de savoir si la notion de caution était inconstitutionnelle étant donné que la Constitution interdit la discrimination fondée sur le statut socio-économique. Même si la Constitution impose à la Cour Constitutionnelle de répondre dans un délai de 30 jours, cette Cour a mis plus de 4 mois et a évité de répondre en disant que je n’avais pas indiqué que j’allais me présenter à la Présidence et que j’étais pauvre. J’ai répliqué très rapidement par une autre requête, mais cette Cour est restée silencieuse jusqu’à ce jour. Avance rapide, pour le dépôt de ma candidature, j’ai déposé une requête en référé-liberté au Conseil d’Etat, posant cette fois la question si la Cour Constitutionnelle n’a pas enfreint la loi puisqu’elle n’a pas répondu, depuis 210 jours après le dépôt de ma requête. Il faut rappeler que le délai requis par la Constitution est de 30 jours. Ce faisant, cette Cour n’a jamais tranché le débat sur la question de savoir si la caution est inconstitutionnelle ou non. A son tour, Conseil d’Etat également, au lieu de répondre dans les 48 heures comme l’exige une requête en référé-liberté, est resté silencieux et a laissé le temps passer jusqu’aujourd’hui. Cela déclenche la phase contentieuse devant, une nouvelle fois, la Cour constitutionnelle, qui est à l’origine de tout ce trouble. Bagarre à la Cour Constitutionnelle Pour la CENI, elle a dû rejeter ma candidature car, le législateur n’avait pas prévu le scénario dans lequel un candidat défierait une loi devant le Conseil d’Etat. Plus encore, l’on ne s’attendait pas à ce que le Conseil d’Etat ne lui réponde pas avant la fin du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle. Ce qui veut dire aussi qu’elle n’avait pas prévu de céder si cette haute juridiction donnait raison au candidat. Pour moi, la question à se poser est la suivante : le Conseil d’Etat a-t-il violé la loi en ne statuant pas dans les 48 heures suivant l’audience, comme l’exige une demande de renvoi et il a causé ainsi, de ce fait, un double préjudice ? Si le juge se prononçait et n’était pas d’accord avec moi, dans un délai de 48 heures, j’aurai 4 jours pour ajuster mon dossier de candidature. Dernière ligne droite Lors de l’ouverture judiciaire à la Cour de Cassation, le premier président s’est plaint du fait que certains juges sont connus pour conserver des dossiers trop longtemps au point qu’on les qualifie de « frigo ». Même le Président Tshisekedi partageait le même sentiment. La Cour Constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays qui fixe la morale et l’éthique de la nation. Ceci sera une solution à laquelle pourront se référer les juges du fond et les requérants pour résoudre des cas analogues dans le futur. Ici, il est demandé soit de confirmer qu’un juge en colère ou par peur dans une affaire sensible peut simplement garder le silence, geler l’affaire, même au-delà du délai fixé par la Constitution ou la loi administrative, soit de corriger le péché tant décrié. Franchement, je ne vois pas pourquoi l’autorité morale, la véritable, se prononcerait ce lundi contre moi, à moins qu’elle ne décide de garder silence, encore une fois, jusqu’à ce que la liste définitive des candidats à la présidentielle soit publiée. Jo M. Sekimonyo Lancement du Projet de collecte et d’évacuation des déchets

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