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Bras de fer   contre l’application du  jugement rendu en Appel /Mwant Jet : dissolution, remise-reprise ou déni de l’Etat de Droit en RDC ?

Par La Prospérité
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Face à  son   associé, Michaël Yav Tshikung, dans l’affaire de la société d’aviation Mwant Jet, Gueda Yav Amani Wicht  s’est de nouveau illustrée  par une action qui frise le déni de l’Etat de Droit en RD. Congo.   En effet, des sources concordantes attestent que depuis ce   jeudi 21 juillet 2022, une nouvelle remise-reprise a été organisée  à la Société d’aviation  Mwant Jet.  Aux dernières nouvelles,  Gueda Amani aurait demandé quelques documents notamment,  ‘’les créances à la banque, la situation au niveau d’Engen, les états de paie des  salaires  du personnel, loyer, RVA et autres redevances’’ alors  que c’est elle-même en personne qui s’est présentée pour faire cette remise-reprise, foulant ainsi  aux pieds toutes les décisions prises par la Justice congolaise, plus précisément,  dans son jugement rendu en appel sous  RCE 1947 qui consacrait plutôt  la remise-reprise avec l’Administrateur provisoire, M.  Benjamin Nzailu, depuis le   31 mai 2022.

Obstructions aux  décisions judiciaires

Pour la partie adverse, des soupçons réels sont évoquées à l’endroit de la co-gérante de Mwant Jet qui tenterait de cacher sa mégestion à travers la sollicitation de la dissolution de l’entreprise.

«Mon client a fait appel de la décision du tribunal de commerce de Kinshasa/ Gombe de dissoudre la société Mwant Jet », affirme Me Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michaël Yav Tshikung dans l’affaire qui l’oppose à Gueda Amani Wicht dans la société Mwant Jet.

Dans une vidéo publiée, le  mardi 19 juillet, Gueda Yav  indique que : « Mwant Jet est en dissolution anticipée. C’est un  jour de tristesse  aujourd’hui,  jour de  peine mais c’est nécessaire et c’est mon droit, on tombe, on se relève et on offre mieux. Merci RDC’’.

Visiblement, elle y apparaît  sous  un visage triste, comme si elle en était profondément  affectée, alors qu’elle a demandé cette dissolution au tribunal. C’est une fuite en avant.

En fait, Gueda Yav ne voudrait pas que sa mégestion soit mise à jour. C’est pour cela qu’elle ne veut une dissolution pour empêcher à l’Administrateur provisoire de faire son travail consistant à  auditer les comptes de l’entreprise. Dès le départ, elle a commencé par s’opposer à la désignation de l’Administrateur provisoire et puis,  elle s’est opposée à son installation.  Désigné  depuis le 21 février 2022,  c’est seulement    le 31 mai qu’il a pris, finalement,  ses fonctions. C’était toujours des manœuvres dilatoires de Gueda. Même si on devait en arriver à la dissolution, mon client Michaël Yav veut savoir ce que vaut cette société aujourd’hui », précise  Me Jean Serge Jabur.

En clair, il affirme que son client voudrait que l’entreprise puisse continuer ses activités. C’est ainsi qu’il s’oppose à sa dissolution. Autant l’associé majoritaire a des droits, autant  le minoritaire en a aussi  notamment,  celui d’avoir de  la lumière sur les années de gestion de l’ancienne gérante.

Défaut de qualité juridique

«La question qu’on se pose aujourd’hui est celle de savoir quelle remise-reprise organise-t-elle encore et en quelle qualité ? », s’est interrogé ce même Avocat  proche du dossier.

Une source interne au sein de  cette  société d’aviation affirme, en outre,  que l’ancienne gérante se serait basée sur le jugement rendu,  le 18 juillet 2022.  

Pour ce faire, dans le jugement RFC 147, le tribunal de Commerce de la Gombe a prononcé la dissolution de la société Mwant Jet, sur demande de Gueda Amani Wicht.

Un jugement en première instance qui, pourtant, est frappé par   l’appel interjeté par M.  Michaël Yav.

Me Serge Jabur confie aussi s’être opposé à l’exécution de la liquidation par une défense à exécuter. Bien plus, poursuit-il, « j’ai écrit une correspondance aux liquidateurs ce jeudi 21 juillet. Je les ai invités  à s’abstenir de poser des actes de  quelque  nature que ce soit pour le compte de la société Mwant Jet en se fondant sur ce jugement rendu en première instance   jusqu’à l’aboutissement de la procédure d’appel », fait-il observer.

Malgré toutes ces précautions prises pour veiller au respect des règles et procédures, l’ancienne dirigeante est passée  outre, comme si elle défiait la justice.

Mais, jusqu’où irait-il, dans ce  bras de fer contre le jugement   rendu en appel dont  Michaël Yav, son associé,  exige  son application sans atermoiements ?

La Pros.

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