Judith Suminwa Tuluka consciente de l’immensité de ses défis…

Eric Kamba, Coordonnateur de CADA
*‘’Le cas de pauvreté en RDC, avec plus de 25 pourcent de la population vivant dans l’extrême pauvreté, selon un rapport récent de l’ONU, est écœurant. Car, les politiques, hommes et femmes, auront également à se concentrer sur la provision des services publics de base, tels que la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’eau et l’assainissement et l’électricité.
Pour éviter davantage l’insatisfaction de la population, le gouvernement devra trouver des solutions à leurs besoins’’, déclare Eric Kamba, Coordonnateur de Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA), depuis Boston, aux Etats-Unis d’Amérique, dans sa toute première réaction à la nomination, le 1er avril 2024, de Madame Judith Suminwa Tuluka aux fonctions de Premier Ministre de la RD. Congo. Tout en mesurant l’immensité de toute la kyrielle défis à relever d’urgence, Congo Action pour la Diplomatie Agissante, CADA, félicite Mme Judith Suminwa Tuluka et lui souhaite bonne chance.
Réaction de Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) à la nomination de Madame Judith Tuluka comme Première Ministre en RDC
(Par Eric Kamba, Coordonnateur de CADA)
Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) salue la décision historique prise par le Président de la République de nommer madame Judith Tuluka Première Ministre. Sans doute, pour la première fois dans l’histoire de la RDC d’avoir une femme à la tête du gouvernement.
Congo Actions pour la Diplomatie Agissante présente des félicitations méritées au Président de la République et à la nouvelle patronne de la Primature.
D’entrée de jeu, l’on se pose une question fondamentale à savoir :
Comment la Première Ministre pourrait-elle être évaluée sérieusement à partir des données chiffrées qui proviendront de son propre gouvernement ? Et quels en seront les indicateurs ?
Nous notons que Madame, la Première Ministre fait déjà face à des défis urgents, auxquels elle devra répondre dans un délai très bref :
1. Il s’agit tout d’abord de la formation d’un gouvernement responsable. Ici, nous parlons d’une équipe des technocrates et des connaisseurs dans leurs domaines respectifs.
Elle devrait éviter de s’entourer des mêmes gens incompétents qui ont échoué depuis qu’ils gèrent la chose publique, il y a des années. Car, ces éloignés de la société n’ont jamais compris la souffrance de la population Congolaise.
La plupart d’entre -eux manquent l’esprit de responsabilité collective. Ils ont seulement un goût effréné pour le matériel c’est-à-dire, l’enrichissement personnel au détriment du progrès collectif.
Quant aux hommes capables de diriger les Ministères de demain, ces hommes sont nombreux au Congo, aux Etats-Unis et ailleurs, ils ne sont pas seulement à être recrutés parmi le Club d’amis, et le contour familial.
2. La Première Ministre doit pouvoir restaurer la confiance et améliorer la sécurité. ll sera essentiel de rétablir la confiance entre les acteurs politiques mais aussi, entre les citoyens et les institutions.
3. Son gouvernement devra travailler également pour mettre fin à l’instabilité croissante à laquelle la RDC est aujourd’hui confrontée. Par exemple, le banditisme lié au phénomène Kuluna dans la Ville de Kinshasa et ailleurs conviennent d’être mentionnes.
La guerre à l’Est du pays demeure la grande préoccupation de son gouvernement
En tant que Première Ministre, elle est aussi responsable de la défense nationale, même si, souvent, les grandes orientations sont fixées par le Président de la République.
Notre souhait est de voir la Première Ministre réussir dans ses fonctions, coordonner la préparation de tous les moyens nécessaires et s’assurer de la mise en œuvre des mesures concourant à la stratégie de sécurité nationale, en ce qui concerne la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue de la République.
4. Le cas de pauvreté en RDC, avec plus de 25 pourcent de la population vivant dans l’extrême pauvreté, selon un rapport récent de l’ONU, est écœurant. Car, les politiques, hommes et femmes, auront également à se concentrer sur la provision des services publics de base, tels que la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’eau et l’assainissement et l’électricité.
Pour éviter davantage l’insatisfaction de la population, le gouvernement devra trouver des solutions à leurs besoins
5. Enfin, répondre à la problématique de l’inflation galopante et à la hausse du chômage sera aussi une priorité pour la première ministre et son gouvernement. Car, cela affecte tout le pays
Comme on le voit, la tâche à faire est un grand défi à relever. On ne peut que lui souhaiter bonne chance.
Fait à Boston, le 4/4/2024
Eric Kamba
Coordonnateur de CADA