Lentement mais surement, on s’achemine vers un retournement de situation puisque l’affaire a visiblement pris des proportions très inquiétantes. Après des graves révélations que d’aucuns qualifient de malencontreuses, Jean Marc Kabund se retrouve, malheureusement, dans le collimateur de la justice qui veut dissiper le malentendu. Le Bureau de l’Assemblée nationale a ainsi donné le feu vert, en début de semaine, au Procureur Près la Cour de cassation pour des poursuites. Jean Marc Kabund aura donc mordu à l’hameçon, pour ses propos désobligeants à l’endroit du pouvoir en place. Si jamais le Procureur fonce dans sa démarche, puisque le décor est déjà planté, le Président de l’Alliance pour le Changement sera tenu d’apporter ses moyens de défense pour justifier ses allégations et propos tenus contre le Président de la République, Félix Tshisekedi, dont il ignore désormais l’apport pour son avènement à la tête de l’Assemblée nationale, en qualité de premier-vice-président, dans plusieurs hautes fonctions, au sein de l’Union Sacrée de la Nation, comme jamais auparavant. Il ne sera nullement question d’évoquer un quelconque acharnement, car l’opinion publique voudrait bien avoir plus de précisions sur tous les paradis fiscaux, le plan orchestré pour un glissement de deux ans avec une majorité écrasante à l’UDPS, lors des prochaines élections. Des révélations sur la taxe RAM ne sont pas à exclure. Cette affaire va davantage faire couler encre et salive. Si certains pensent que cette interpellation serait liée à une pression pour obtenir le silence absolu du Maitre-nageur, d’autres, par contre, estiment que ce rebondissement va offrir une santé politique à l’homme de Kingabwa. Ce qui importe, c’est l’éclatement de la vérité. Le peuple en a besoin.
La Pros.
