L’onde de choc de l’échec de la rencontre tripartite de Luanda, a été ressentie par l’Union européenne. Le Représentant spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs, Johan Borgstam, l’a fait savoir, lundi 16 décembre 2024 à Kinshasa, au sortir de sa rencontre avec la Ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Wagner Kayikwamba.
L’Union européenne a ainsi exprimé sa déception après l’échec des pourparlers de Luanda en ces termes : « Pour moi, ç’a aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l’Union européenne a un très fort engagement par rapport aux différentes approches pour contribuer à la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, en incluant l’Est de la République démocratique du Congo ».
A cette occasion, rapporte l’ACP, il a réaffirmé « la position très claire et très ferme de l’Union européenne par rapport à la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais. C’est-à-dire que ces troupes doivent se retirer « de la RDC.
La tripartite tant attendue entre les Présidents congolais, Félix Tshisekedi, Rwandais Paul Kagame et l’Angolais João Lourenço, qui devait se tenir ce dimanche 15 décembre à Luanda pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été annulée.
La RDC et le Rwanda n’ont pas réussi à s’entendre sur un engagement en faveur des pourparlers directs entre Kinshasa et la rébellion du M23, qui occupe une partie du Nord-Kivu avec le soutien de Kigali. Il s’agit d’une condition posée par Kigali, que Kinshasa a catégoriquement rejetée.
La Pros.