Le front politique et diplomatique de la République Démocratique du Congo contre la guerre injuste imposée par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 est en train de payer un peu partout. Le FC Arsenal, club de Première League anglaise, bénéficiaire des millions de dollars du contrat ‘‘Visit Rwanda’’, est envoie de résilier cet accord, qui se cache derrière le sang des milliers des Congolais. Le club anglais a annoncé lundi, qu’il ne prolongera pas son contrat avec l’Office du tourisme rwandais au sujet de son partenariat « Visit Rwanda », en juin prochain.
D’après les médias anglais, le club londonien explore de « nouvelles alternatives plus lucratives et éthiques » pour ne plus renouveler ce contrat. Depuis la prise de Goma et de Bukavu, le partenariat conclus entre les grands clubs de football européens et l’office du tourisme rwandais suscitent fait l’objet de discussion et polémique. L’Office du tourisme rwandais est le sponsor de trois grandes équipes de football en Europe, notamment Paris Saint-Germain et Bayern Munich. Le Ministre congolais des Affaires étrangères, Me Thérèse Kayikwamba Vagner a officiellement écrit à ces différents pour leur demander de revoir ce contrat lié sur le sang des congolais.
Outre l’Arsenal, il y a aussi le club allemand de Bayern Munich, en contrat avec « Visit Rwanda » depuis 2023, qui en train de comment mettre fin à ce contrat rapportent les médias internationaux. Le club munichois affirme être en train de discuter avec Kigali du conflit en RDC.
Pour rappel, il y a une semaine, lors d’un match du club contre Frankfurt, des supporters bavarois ont déroulé des banderoles contre le partenariat « Visit Rwanda ». Sur certains calicots, on pouvait lire : « Visitez le Rwanda : ceux qui détournent le regard trahissent les valeurs du FC Bayern ».
Quelques jours plus tôt, le président du club allemand avait affirmé envoyer une délégation au Rwanda pour discuter de ce partenariat. Du côté de Paris, certains internationaux congolais et des joueurs d’origine congolaise mettent aussi la pression sur le Paris Saint Germain.
EG