L’éducation, pierre angulaire du développement d’un pays, a connu un tournant significatif en République Démocratique du Congo (RDC) grâce à l’engagement de Willy Bakonga, ancien Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST). Sa vision et ses actions ont transformé le paysage éducatif, apportant un soulagement palpable aux parents congolais et marquant son empreinte indélébile dans l’histoire de l’éducation nationale.
La Gratuité de l’Enseignement Primaire
Sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi, la gratuité de l’enseignement primaire a été instaurée, un projet qui a permis à des millions d’enfants d’accéder à l’éducation sans le fardeau financier qui pesait auparavant sur les familles.
« La gratuité de l’enseignement était perçue au départ comme une patate chaude, personne ne nous donnait la chance de réussir, c’était comme un monstre à plusieurs têtes », explique Bakonga. En éliminant la contribution financière des parents pour les enseignants, il a non seulement allégé leur charge, mais a également favorisé l’accès à l’éducation pour les couches les plus défavorisées. Ce programme a mobilisé plus de 7 millions d’enfants, surtout les plus démunis.
Augmentation des Salaires des Enseignants
L’une des réalisations majeures de Bakonga a été l’augmentation considérable des salaires des enseignants. Passant de 120 000 FC à près de 400 000 FC, cette initiative a permis d’améliorer les conditions de vie des enseignants, souvent négligés dans le système éducatif.
« J’ai payé plus de 100.000 Non-Payés qui avaient attendu plus de 15 ans et perdu l’espoir d’être payés », souligne-t-il. En outre, il a œuvré pour le paiement des arriérés de salaires, apportant un soutien essentiel à ceux qui avaient été laissés pour compte.
Engagement et Loyauté
Malgré les défis et les accusations infondées auxquelles il a été confronté, Willy Bakonga est resté un fervent défenseur de la vision de Félix Tshisekedi. « C’était une grande cabale, un coup monté seulement pour me déstabiliser », affirme-t-il en évoquant les tentatives de discrédit qui ont visé son mandat.
En parlant d’une arrestation à Brazzaville, il déclare : « A Brazzaville, quand je voulais partir aux États-Unis, j’étais arrêté avec 14. 700 $ contrairement aux faux bruits de 2 millions distillés faussement sur les réseaux par ACAJ. C’était un gros mensonge et un scandale monté par leurs officines diaboliques. »
Bakonga n’est pas seulement un homme politique ; il est également un éducateur passionné. Son parcours, marqué par des efforts personnels pour construire sa vie à travers l’enseignement, fait de lui un modèle pour de nombreux jeunes Congolais.
Une enseignante de Kimbanseke, interrogeant l’impact de Bakonga, souligne que « qui mieux que ce fils de la maison, enseignant de carrière, se soucierait de l’amélioration des conditions sociales des enseignants ? »
Un Héritage à pérenniser
Le bilan de Willy Bakonga est sans équivoque. Ses réalisations dépassent celles de ses prédécesseurs, établissant un standard élevé pour l’éducation en RDC. Cependant, la pérennisation de ces avancées dépendra de la capacité du nouveau gouvernement à s’entourer des meilleurs talents et à poursuivre les réformes nécessaires.
Les défis, notamment les impacts de la guerre d’agression et les crises socio-économiques, nécessitent une mobilisation collective autour de personnalités comme Bakonga.
Willy Bakonga, véritable Baobab du Grand Equateur, a su allier engagement, loyauté et vision pour transformer l’éducation en RDC. « La gratuité de l’enseignement était évaluée à 2,5 milliards de dollars. C’est la moitié du budget national et notre pays n’avait pas cet argent, mais j’ai dû oser pour donner la forme à ce monstre », conclut-il.
Sa contribution reste un phare d’espoir pour un avenir meilleur, tant pour les enseignants que pour les élèves. En continuant à soutenir des leaders comme lui, la République Démocratique du Congo peut aspirer à un système éducatif qui non seulement instruise, mais aussi élève et inspire les générations à venir.
Jules Ntambwe