La deuxième journée du forum international de l’Association des Sénats Shoora et Conseils équivalents d’Afrique et du Monde Arabe, a été présidée avec succès, lundi dernier, par le speaker du Sénat de la République Démocratique du Congo qui a été choisi de par le poids de son pays, son expertise en tant qu’ancien Premier Ministre et actuellement président du Sénat et surtout aussi à cause de la pertinence de son intervention à la session d’ouverture lundi. Le deuxième axe de ce grand évènement s’est tenu sous le thème : ‘’Les technologies modernes et l’intelligence artificielle au service de l’évolution et du développement industriel dans le sud ».
A la suite des attaques mensongères du Représentant du Rwanda à ces assises, ce dernier a continué de déclarer que le Rwanda n’est pas impliqué dans la crise dans l’Est de la RDC et en plus, le Rwanda est un pays où il y a beaucoup des gisements miniers qui sont localement exploités sans dépendre de la RDC, a-t-il fabulé. Sur initiative du président du Sénat Congolais Sama Lukonde, le sénateur Luanga Majela Faustin a aussitôt démontré noir sur blanc que tous les rapports des experts de l’ONU et autres ont présenté des évidences sur l’implication du Rwanda dans la crise sécuritaire en dans l’est de la RDC.
Poursuivant son intervention à cette session où le président du Sénat congolais assumait la présidence, l’Honorable Luanga Majela Faustin a en plus, réagi pour recadrer le représentant du Rwanda, Il a étalé toute la vérité contre ses mensonges qui, malgré les différents processus de paix en cours actuellement, le représentant du Rwanda continue à proférer des mensonges pour nuire à l’image de la RDC. Un coup d’épée dans l’eau, car la réplique congolaise était forte au point d’emballer l’assistance.
En marge de cette session et sur orientation du président du Sénat congolais, la sénatrice MBUGUJE Marengo Anne, est intervenue à la session des femmes. Solidaire avec les femmes de la RDC, tout en se penchant sur la situation sécuritaire dans l’est, situation qui a malheureusement causé plus de 7 millions de déplacés dont une majorité des femmes et d’enfants continuent à subir les atrocités de cette guerre injuste malgré les différentes médiations internationales. Elle a sollicité des femmes parlementaires de l’ASSECAA de condamner fermement les auteurs ces crimes ignobles. Quant au secrétaire général du Sénat de la RDC, Monsieur Mukwala Bateka Jean, il est aussi intervenu dans le cadre de l’adoption de la déclaration constitutive du Réseau des secrétaires Généraux du Forum Sud-Sud. Une façon de matérialiser la vision de ne plus laisser de vide partout où l’on parle de la RDC.
Le sénateur Faustin Luanga s’est, par la suite, étendu sur l’économie numérique et les avancées enregistrées par la RDC sur cette question d’actualité.
« L’économie numérique s’impose aujourd’hui comme un moteur incontournable du développement mondial. Grâce aux avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle, le big data et l’Internet des objets, de nouveaux modèles économiques émergent, modifiant profondément les structures traditionnelles. Pour les pays du Sud Global, cette transformation représente une opportunité unique de dynamiser la croissance industrielle et d’améliorer la qualité de vie des populations. Cependant, cette transition numérique s’accompagne également de nombreux défis qui exigent une approche réfléchie et stratégique », a-t-il déclaré d’entrée de jeux. Selon le Sénateur Luanga, face à ces enjeux de l’économie numérique, les institutions législatives des pays du Sud Global doivent jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de politiques publiques favorisant une transition numérique équilibrée. Elles ont notamment pour mission de créer un cadre juridique encourageant l’innovation tout en assurant une régulation efficace des activités numériques.
Par exemple, a-t-il démontré, la République Démocratique du Congo, riche en ressources stratégiques, est en train d’exploiter son potentiel économique en mettant en place des infrastructures numériques adaptées et un cadre réglementaire propice aux investissements technologiques.
« Mon pays s’est doté d’une nouvelle loi de numérique moderne qui peut servir de modèle à d’autres pays du Sud », a-t-il conclu.
La Pros.