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Ni faillite, ni échec, RDC : Patrick Muyaya interpelle Joseph Kabila !

Par La Prospérité
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En 18 ans de règne en RDC, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, rappelle que Joseph Kabila, Président de la République honoraire, n’a pas connu un bilan pouvant lui offrir une marge pour devenir un modèle en matière de gouvernance publique. Selon le Porte-parole du Gouvernement, loin de toute polémique, le Président de la République, Félix Tshisekedi, est préoccupé, aujourd’hui plus que jamais, par l’urgence d’œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations. Dans une interview diffusée, le week-end dernier, à la RTNC, il a rejeté avec fermeté toutes les critiques portées par Kabila contre le régime en place, affirmant que le Gouvernement actuel, dirigé par Judith Suminwa, Première Ministre, inscrit ses efforts dans une approche fondée sur l’élaboration et la mise en œuvre des programmes structurels.

Coup d’épée dans l’eau

‘’On était pris à notre rendez-vous hebdomadaire du Conseil des Ministres où nous discutions des problèmes qui concernent les congolais. Il y a un des sujets qui est revenu notamment au niveau du Ministère de l’Education où nous sommes préoccupés aujourd’hui à nous assurer que les enfants qui sont dans les territoires sous occupation puissent participer aux épreuves des examens d’Etat. Nous sommes assurés que les frais qui doivent être payés par les parents puissent être couverts. Nous sommes plutôt préoccupés par des questions de ce type-là… Personnellement, je n’ai pas eu le temps de suivre parce qu’on était occupé par ce qui est à nos yeux plus important. Mais, après, on a vu les réactions des congolais. Les réactions qu’on a vues sur les réseaux sociaux disent tout de ce que les congolais pensent. En réalité, Joseph Kabila est un homme du passé qui n’a absolument dans le contexte actuel rien à proposer pour l’avenir parce qu’on a vu sa première sortie en Afrique du Sud où il a porté soutien à un mouvement qu’il a lui-même combattu comme Président. C’est un ensemble de contractions qui ressortent. Pour ce qui nous concerne, nous affairons à régler des problèmes qu’il n’a pas pu malheureusement régler à l’époque. Le plus important pour nous, comme Gouvernement, c’est de nous assurer que chaque jour, nous avançons. Nous avons adopté un collectif budgétaire qui, malgré l’occupation de principales villes de l’Est de la RDC, n’a pas véritablement impacté sur le budget parce que nous avons réussi à l’améliorer… Dans ce budget qui sera présenté dans les mois prochains à l’Assemblée nationale, on s’est assuré par exemple qu’on a amélioré la solde de nos militaires et de nos policiers, qu’on a accordé beaucoup de crédits pour tout ce qui concerne le Programme de 145 territoires. Pour nous, le plus important, c’est de répondre aux préoccupations et aux problèmes des congolais à la base’’, a indiqué Patrick Muyaya.

Halte à la manipulation en RDC

Pour Patrick Muyaya, le moment n’est donc pas à la distraction ni à la manipulation sous ses formes en RDC. Répondant à une question sur la levée des immunités de l’homme de Kingakati, il a souligné la nécessité de suivre la procédure telle qu’elle doit se dérouler dans le respect des lois du pays.

‘’Il faut regarder ses gesticulations. Aujourd’hui, on ne pourra peut-être pas faire plus de commentaire parce que l’affaire fait l’objet d’une enquête au niveau de l’Auditorat Général. Lorsqu’on veut parler de la réconciliation, il faut se regarder dans ce que nous disons, il faut se regarder dans notre attitude. Lorsqu’on a eu le privilège de diriger ce pays pendant 18 ans, on a peut-être une plus grande responsabilité que d’autres dans le contexte qui est le nôtre. Malheureusement, il y a eu une convergence d’éléments au niveau notamment de l’Auditorat militaire qui font qu’aujourd’hui, les agissements du Président honoraire font de lui de facto l’une des autorités morales de ceux qui font la guerre, le groupe supplétif. C’est bien dommage dans une posture comme la sienne, bénéficiant d’une loi qui fixe un certain nombre de choses en termes de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. C’est bien dommage parce qu’on aurait pu penser qu’après toutes ses années à diriger la RDC, qu’il pouvait être le plus disposé pour aller vers la réconciliation et non pas aller dans ce que nous vivons aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, c’est des contractions qui arrivent dans la nature humaine. Nous avons fait le choix de la démocratie. S’il faut regarder la nature de la crise que nous avons, actuellement, ce n’est pas une crise de notre démocratie d’abord. C’est une crise parce que nous avons choisi de ne plus rester dans un contexte où bradons nos minerais, où nous faisons des compromis sur ce qui nous appartient notamment avec le Rwanda, qui, pendant de longues années, a considéré à tort que la partie Est de ka RDC était le centre où il devait puiser des richesses. Si, par le passé, cela a été toléré, mais, dans le cadre de notre gouvernance, nous voulons avoir la plénitude du contrôle de nos minerais… Aujourd’hui, les frustrations politiciennes des uns et des autres veulent prendre appui sur une crise qui est d’abord sécuritaire et pour laquelle nous sommes dans des sphères pour trouver la solution’’, a démontré le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, dans ses propos, tenus, à la Télévision Nationale.

La Pros.

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