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Pékin : l’Université Chinoise des Sciences Politiques lance 3.600 lauréats sur le marché !

Par La Prospérité
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Le Centrafricain Solodi Ouiabanga Bienvenu-Innocent

L’Université Chinoise des Sciences Politiques et de droit a procédé le jeudi 19 juin, à la cérémonie de remise des diplômes aux heureux lauréats de la session 2024-2025, 3.600 au total, parmi eux, un seul africain, en la personne de Solodi Ouiabanga Bienvenu-Innocent de nationalité centrafricaine.

C’est une grande école du savoir en plein centre de Pékin, qui abrite plusieurs facultés dont, la faculté de droit international, la faculté de droit comparatif, la faculté des sciences politiques et d’administration publique et tant d’autres. Dans chaque faculté, il y a des départements comme le département de droit, le département de sciences politiques, le département de politique internationale, le département de commerce etc.

Le chercheur centrafricain, désormais docteur en politique internationale, l’unique africain parmi des milliers de lauréats de nationalité chinoise et d’autres des pays d’Asiatique, n’a pas caché sa satisfaction : « je suis très heureux, un grand sentiment de joie, normalement, je devais finir l’année dernière, puisque mon programme a commencé en 2021. Malheureusement, il y a eu Covid-19, et donc je ne pouvais pas regagner le campus. J’ai accusé un peu de retard, c’est pourquoi j’avais demandé une extension d’une année. Ce qui fait que j’ai passé quatre ans dans ce programme de doctorat ».

Un seul africain, comment vous êtes retrouvé : « Normalement on devait être à deux avec un Camerounais, mais il a demandé une extension, et il va venir l’année prochaine. J’aurais souhaité qu’on soit 4, 5, 6, et même 10 Africains. C’est comme ça qu’ensemble l’Afrique pourra décoller. Il y a déjà une Congolaise de Brazzaville qui est arrivée cette année, et donc avec le temps certainement on aura plus encore des Africains qui viendront étudier dans cette université. C’est ici dans cette Université qu’on rédige toutes les Constitutions de la Chine ».

A la question de savoir quels sont les souvenirs que vous garderez de cette université chinoise, Solodi avec un petit sourire aux lèvres : « oui, beaucoup de souvenirs. Il faut rappeler que l’Université chinoise de sciences politiques et de droit fait partie de top universités en ce qui concerne l’enseignement de droit en Chine. Et aujourd’hui, le rang que l’université occupe au niveau mondial ne fait qu’augmenter. Donc, je garde un très bon souvenir en termes d’enseignement, en termes d’infrastructures, en ce qui concerne les études, surtout les documents. Tu as accès à toute qualité de documents, même si un livre sort aujourd’hui, vous avez accès à ça en ligne avant que la version papier puisse être disponible sur le campus », a indiqué Bienvenu-Innocent Solodi.

Ce n’est pas tout ! D’autres souvenirs sont culturels et relationnels : « il y a beaucoup d’autres souvenirs, notamment le contact avec les amis chinois. Parce que mon programme d’études, il faut le rappeler, c’était en chinois. Donc, Dieu merci, j’ai eu des contacts avec les chinois avec qui, on a travaillé bien. Et aussi mon superviseur qui est un gars très bon parce qu’il a étudié son doctorat en Corée. Donc, j’ai de très bons souvenirs à garder de cette université », a-t-il ajouté.

Alors, qu’est-ce que le pays peut attendre de vous maintenant que vous avez fini les études ? « J’ai décidé finalement de rentrer au pays, apporter une contribution à ma manière pour le développement de notre pays, le Centrafrique, surtout en ce qui concerne les études en sciences politique qui ne sont pas bien structuré. Il se pose un problème de personnel. Je pars apporter ma contribution ».

Concrètement, qu’est-ce que vous avez appris ici ? « Beaucoup de choses, difficile de vous le dire en deux mots. Mais tenez, la Chine, en matière de droits, c’est un pays de lois et de règlements. Et je pense que c’est de cette manière-là qu’on peut aussi avancer les choses en Afrique, particulièrement en Centrafrique. Parce que dans un pays où les gens ne respectent pas la loi, où les gens font à leur tête, je ne pense pas qu’on peut avancer dans les choses. Donc voilà, j’ai décidé de rentrer. Je vais apporter ma pierre à l’édifice ».

EG

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