Suite à la Crise politique que traverse le République Démocratique du Congo, le président de l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), Me Jean Claude Katende, a lancé, le vendredi 6 juin 2025, un appel en faveur d’un dialogue politique inclusif. Cette exhortation patriotique vise à trouver une solution durable à cette situation préoccupante qui bloque le pays à s’épanouir politiquement parlant.
Pour lui, ce dialogue ne doit pas servir d’outil politique au profit de certains groupes, mais plutôt favoriser la cohésion nationale.
«Je note d’abord que lorsque le Président Félix Tshisekedi avait accepté la demande de Martin Fayulu, j’avais dit qu’il était important que cette rencontre ait lieu, car cela favorise la cohésion nationale. Maintenant que l’appel à un dialogue est lancé, je suis favorable à la création de ce camp de la patrie et à l’organisation d’un dialogue, car dans le contexte actuel, il est essentiel que les Congolais se réunissent autour d’une même table pour discuter », a-t-il déclaré au cours de son interview.
Selon lui, ce dialogue doit inclure toutes les parties concernées, aussi bien ceux qui adhèrent à l’idée du camp pour la patrie que ceux qui prennent part au conflit dans l’Est du pays.
Par ailleurs, il a souligné qu’il ne faut pas rejeter l’idée du dialogue, quelles que soient les erreurs du passé. « Si le dialogue est bien encadré, et que chacun place l’intérêt du pays au-dessus des ambitions personnelles ou partisanes, alors il y a des chances de réussir», a clarifié l’Avocat au sujet de ce dialogue proposé.
Cependant, Me Katende a exprimé son regret sur un fait récurrent : « Le problème, c’est qu’il y aura toujours un camp qui cherchera à manipuler le dialogue pour servir ses propres intérêts. C’est pour cela que ça échoue souvent », a-t-il déploré.
Chimea Samy
