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Evaluation semestrielle des activités des ONG et ASBL : Léonard Nsabua exhorte les Congolaises à promouvoir l’entrepreneuriat

Par La Prospérité
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Le regroupement des  ONG et ASBL pour la promotion de l’entrepreneuriat et l’autonomisation de la femme congolaise dirigé par Léonard Nsabua Kamembela, chef des projets et Dr Julienne Ndaya, coordonnatrice de l’ONG solidarité Villes et Villages, remercient Elysé Bokumuana Maposo, vice-ministre du Budget pour l’accompagnement financier de quelques femmes entrepreneures dans la réalisation de leurs projets tels que : la production des braises à base des déchets non plastiques, production de la chikwange…

Ce 30 juin 2025 de la 65ème année de  l’indépendance de la République Démocratique du Congo, les ONG, membres du regroupement: la ‘’Solidarité Villes et Villages (ONGD-SVV), les Femmes Chrétiennes Engagées dans l’Entrepreneuriat’’ (F.C.E.E.), le Forum d’Anciens Elèves et Etudiants du Kasaï (FANEK), s’étaient retrouvés au siège de l’ONGD-SVV  à Kinshasa-Kintambo, pour examiner l’évolution de leurs activités, après avoir reçu un financement de démarrage du Vice-Ministre du Budget, en décembre 2024.

Cependant, l’évaluation proprement dite concernait 4 projets lancés depuis janvier 2025 par Léonard Nsabua Kamembela chef des projets en collaboration avec Dr Julienne Ndaya, coordonnatrice de l’ONG solidarité villes et villages, sont repartis en 2 sites où tous les membres de chaque site travaillent en partenariat, c’est-à-dire, en mettant en commun les moyens matériels et financiers, dans le but de maximiser la production.

Tenant compte de l’expertise des uns et des autres, les projets sont repartis de la manière suivante :

-Premier site  (Kintambo/Lubudi) – Superviseure : Dr. Julienne Ndaya, Coordonnatrice de l’ONG ‘’Solidarité Villes et Villages’’ missions : «Production de la chikwange ; et Production des mastics des vitres».

Deuxième site : (Kintambo/ Hôpital), ayant pour Superviseure : Mme Liliane Bokundu, et Présidente de l’ASBL ‘’Les Femmes Chrétiennes Engagées dans l’Entrepreneuriat’’ ; « 1.Productions des braises à partir des déchets non-plastiques ; 2.Production des briques et des pavés à base des déchets en plastique.

Selon Dr. Julienne Ndaya, Coordonnatrice du Site 1, leur réussite prouve à suffisance combien des milliers des jeunes congolais sont étouffés par le conformisme exigé pour accéder au crédit bancaire, au sein de structures étatiques.

En effet, la jeunesse congolaise, pourtant très entreprenante ; éprouve malheureusement les difficultés d’accès aux différentes opportunités de crédit à cause de certaines conditions sélectives, qui font que même les efforts consentis par les pouvoirs publics paraissent inefficaces. Ceci est d’autant vrai que parmi les jeunes et les femmes qui nécessitent du crédit pour booster leurs activités, la plupart évoluent, soit dans des structures clandestines (par exemple des ASBL ne disposant pas de la personnalité juridique), soit ne disposent pas des biens à hypothéquer.

Plusieurs programmes ont été lancés à cet effet et des services comme ANADEC (Agence Nationale de l’Entrepreneuriat Congolais) et FOGEC (Fonds de Garantie de l’Entreprenariat au Congo)ne serviraient, à peine, que 0,5 pourcents des bénéficiaires potentiels de leurs services et pour cause, ces structures sont très conformistes, et donc restent loin de la vérité.

Et pour cette raison, nous demandons qu’on nous consulte pour que nous vulgarisions notre approche de travail, sous le leadership éclairé de Monsieur Léonard Nsabua, notre Chef des Projets.

L coordonnatrice du Site 1 affirme que l’évolution est bonne : les mastics ont des débouchés sûrs ; idem pour les chikwange. Cependant, pour garantir la distribution régulière des produits et accroitre leur chiffre d’affaire, il est nécessaire d’acquérir, au moins, deux espaces de vente, avant de penser à l’autonomisation de chaque membre de leur équipe (le Site 1  est constitué de 5 bénéficiaires  dont : Dr. Julienne Ndaya, Charlène Mianda, Christine Kapinga, Bibiche Mbuyi  et Grâce Mulangu).

Quant au second Site de Kintambo/Hôpital, c’est le projet de transformation des déchets non-plastiques en braise qui est déjà en pleine exécution et ce, avec mille et une difficultés, faute des équipements de ramassage des déchets. C’est d’ailleurs pour la même raison, le manque des équipements, que le projet de production des briques et des pavés à base des déchets plastiques tarde à démarrer.

Les 2 projets de ce Site nécessitent des moyens financiers supplémentaires pour sa finalisation.

Le site 2, compte tenu de sa complexité, bénéficie d’un partenariat de 8 femmes qui sont : Liliane Bokundu, Marie-Claire Assomba, Francine Mangobo, Mado Mbilia, Mamie Muenga, Mimi Ntela, Judith Kinampovi, Monique Kampempe et de deux hommes : Dallas Ponzo et Dieudonné Doli.

Ce faisant, ils remercient Elysé Bokumuana Maposo, qui leur a permis de vivre cette heureuse expérience, tout en rappelant au public que les financements reçus du Vice-ministre du Budget étaient donnés à titre expérimental. «Voilà que nous sommes fières d’être visitées pour convaincre ceux qui douteraient encore à financer des projets similaires. Nous célébrons le jour de l’indépendance de notre pays, mais sachons que la vraie indépendance c’est dans la création des richesses par l’autonomisation des personnes actives, particulièrement les jeunes hommes et femmes. L’impression qui se dégage, quand nous évaluons les prestations des services d’appui à l’entrepreneuriat comme ANADEC et FOGEC, c’est que les missions leur dévolues sont bâclées, à telle enseigne qu’ils ressemblent à un avion qui fait le taxi, sans parvenir à décoller», a affirmé Dr. Julienne Ndaya.

L’approche la plus plausible, pour eux, consisterait à faire un travail en amont, pour le bien de toutes ces femmes et tous ces jeunes actifs, mais vulnérables du fait d’être incapables, même pour prendre des initiatives pour leur propre épanouissement. En tant que sécuristes des producteurs potentiels vulnérables, il faudrait recenser tous les secteurs productifs en souffrance, recenser les ressources humaines qu’on doit trier suivant les compétences pour une bonne orientation à un projet adapté, élaborer des projets selon les spécificités de chaque Entité Territoriale concernée, mettre en place une équipe d’encadrement pour leur suivi d’exécution.

Comment tolérer que pendant plusieurs années, des poulets en provenance de l’extérieur du pays soient consommés dans certains de nos villages, idem pour la semoule en provenance de Kinshasa, de l’Angola ou de la Zambie ?

« Nous avons, par exemple, plusieurs solutions sur la relance de l’élevage du petit bétail, des volailles, des chèvres, des moutons dans nos villages, surtout dans les zones de la savane où le maraudage a découragé beaucoup d’opérateurs de ce secteur, avec comme conséquence, la carence de la viande.

Qui peut s’intéresser ?

Les techniques d’élevage modernes nécessitent un minimum de volonté politique pour chasser définitivement la faim en République Démocratique du Congo. « Nos tiroirs disposent d’un projet très important sur l’élevage des poissons à domicile et dans nos différents ruisseaux mais, faute des financements, il moisit dans nos tiroirs. Bonne fête de l’indépendance à tous les patriotes. Léonard Nsabua.082 089 10 60 devincinsabua@gmail.com

Jackson Mutamba

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