Toute la Communauté Internationale s’est apitoyée sur le sort des Tutsi Rwanda, victime du génocide de 1994. La RDC a accepté d’ouvrir ses frontières aux réfugiés rwandais qui fuyaient les affres des violences sur leur territoire. Le pouvoir de Kigali qui estimait toujours menacer par la présence des réfugiés dont les éléments armés des FDLR, va choisir d’attaquer le camp des réfugiés à l’intérieur du territoire congolais sous l’œil complaisant de l’ONU.
Depuis lors, l’Est congolais ne connaitra plus la paix. La Communauté Internationale qui avait fait pression va, peu à peu, se désintéresser de ce dossier. En attendant, les réfugiés rwandais vont s’introduire dans les profondeurs des forêts congolaises.
Plus de 30 ans après, le Rwanda prétend poursuivre toujours les mêmes génocidaires. L’AFDL soutenue par quelques pays africains dont le Rwanda qui a constitué le fer de lance de cette attaque, va sillonner toute la RDC pour traquer lesdits génocidaires. Après survint la brouille avec Mzee qui s’est rendu compte que l’allié rwandais se comportait en conquérants sur le territoire congolais.
Le départ des Rwandais sera l’occasion pour le Rwanda d’agresser, une nouvelle fois, la RDC sous le label du RCD prétendant protéger son territoire contre les FDLR. Le dialogue intercongolais ne saurait pas apporter une solution à la crise d’autant plus que le pouvoir de Kigali trouvera l’appât minier plus intéressant que la chasse aux génocidaires.
Le Rwanda deviendra exportateur des minerais congolais à s’appuyant sur la naïveté de certains congolais qui deviendront les chantres du génocide de 1994. Le RCD va engendrer le CNDP et le M23. Conséquence : plusieurs morts, de nombreuses violations des droits et les populations des zones occupées seront condamnées à l’errance. Une crise humanitaire qui va affecter tous les cœurs sensibles.
Une éclaircie vers la fin des hostilités avec la signature le 27 juin dernier de l’accord de Washington. Cependant, loin de calmer les velléités belliqueuses du Rwanda, un nouveau rapport d’experts de l’ONU évoque des formations aux nouvelles recrues du M23 ainsi qu’une dotation importante en équipement militaire, incluant des «systèmes de haute technologie capables de neutraliser les moyens aériens», afin de procurer à cette force négative «un avantage tactique décisif» sur les FARDC.
En attendant, les populations de l’Est du Congo qui disent non à l’impunité attendent depuis des années que les responsables de ces atrocités commises à l’Est de la RDC, en l’occurrence le régime de Kagame, principal bourreau assume ses actes.
La Pros.