Il s’agit d’une exhortation supplémentaire visant à cimenter la cohésion nationale et l’unité des congolais autour d’un idéal de paix, de vivre ensemble, et de l’intérêt général. Pour Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, le renouveau de la RD. Congo, l’amélioration de sa situation globale actuelle, y compris la résolution de la crise sécuritaire dans sa partie Est, reste largement possible avec la détermination que ne cesse de manifester Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Dans son intervention, hier, lundi 7 juillet 2025, sur les ondes de la Radio Okapi, le Porte-parole du Gouvernement a, une fois de plus, insisté sur la mobilisation générale autour des efforts diplomatiques du Chef de l’Etat, mettant en avant l’importance de l’accord de paix signé à Washington par la RDC et le Rwanda. Pour le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, l’heure n’est pas propice pour la manipulation, l’intoxication ou encore la polémique autour d’une démarche courageuse qui, loin des voix incrédules, plante le décor d’un avenir durable dans la sous-région.
‘’On a dit, dans les 80 jours, il y aura un accord qui apportera les détails. Ce que je vous donne comme garantie, c’est que le Président de la République s’est engagé à ce qu’aucune ressource, d’aucune manière, de notre pays, ne puisse être bradée. Je comprends bien le scepticisme des uns et des autres. Mais, je vous ai donné l’exemple du Grand Katanga avec le deal du siècle. Comment le contrat a été renégocié. Aujourd’hui, on a des rocades. Il faut considérer que c’est la même trame. Dans le deal, tel qu’il a été conclu à l’époque, on n’aurait pas eu ces rocades. C’est parce que, justement, le Président de la République a voulu s’assurer que les intérêts des congolais sont garantis, que les chinois sont revenus à table. Ce n’était pas facile. Mais, on a obtenu ce qu’on a pu. Ce qui viendra pour l’Est de la RDC se fera aussi dans des conditions de transparence. On va s’assurer que les congolais soient d’abord les premiers qui en tirent profit et que les pays de la sous-région voient quelles opportunités ils peuvent tirer dans ce qui va se faire comme investissement’’, a communiqué Patrick Muyaya, dans son intervention.
Dans son élan, le Porte-parole du Gouvernement a soutenu la nécessité d’une appropriation collective, à l’échelle nationale, de l’acte d’engagement de Washington pour barrer la route aux spéculations.
‘’De toute évidence, il n’y a pas, dans ce pays, je pense, une institution qui encaisse autant de peines, par rapport aux souffrances des populations, que le Président de la République, ou son Gouvernement. Nous travaillons à apporter des solutions. N’oublions pas que c’est une crise qui dure trente ans avec un recyclage des violences. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Des progrès, nous en avons enregistrés. Jamais on n’a vu une telle implication du Président américain. L’accord est signé au Département d’Etat. C’est pour vous dire l’importance de notre pays. Nous avons utilisé des leviers à notre disposition. Personne ne peut nous le reprocher. Aujourd’hui, le niveau d’engagement du Président américain, des partenaires africains et qataris, qui est coulé dans l’accord, met en place des mécanismes qui permettent que les uns et les autres ne puissent pas s’écarter de ce qui a été convenu. Quand on signe un accord, cela signifie qu’on l’a analysé de bout en bout. Le scepticisme que les compatriotes ont, nous le partageons à certains égards. Lorsque nous avons suivi la dernière sortie médiatique du Président rwandais, c’est justement la preuve que l’accord ne le met pas dans des conditions confortables. Mais, nous, nous voulons regarder notre part, notre besoin d’aller vers la paix parce qu’il faut être en mesure, très rapidement, de donner des réponses à nos populations qui vivent sous un régime d’occupation qui est barbare et criminel au regard de tout ce que nous enregistrons… Nous travaillons cette fois-ci à apporter des solutions durables. Je pense qu’il est du devoir de tous, au-delà du scepticisme que nous pouvons avoir du fait de l’histoire, du fait du pays avec lequel on a signé l’accord, ce ne serait rien perdre de donner la chance à cette initiative qui vient régler un problème spécifique’’, a recommandé Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias.
La Pros.