Depuis des décennies, des crises multiformes secouent le pays, mettant en mal la jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer. Ces crises sont provoquées par les aînés qui devaient justement servir de modèles aux jeunes. Des scandales à répétition, des changements de camps politiques à longueur de journée, et des luttes effrénées pour le pouvoir et des postes. La société civile, qui est aussi une partie intégrante de ce système, n’inspire pas confiance. Elle est fortement politisée et en perte de repères, tantôt proche de la majorité, tantôt de l’opposition. Certains comportements auxquels on assiste ces dernières années sont les signes de ce rejet du système congolais. Le plus inquiétant est sans doute une propension croissante à l’affrontement et à la violence.
Tous ces faits malheureux poussent la jeunesse congolaise à rêver d’un changement profond, voire d’une révolution, même si elle reste partagée sur les formes que cette révolution devrait prendre.
Les jeunes sont toujours à la recherche des voies et moyens de faire émerger un nouveau système qui répondrait à leurs aspirations et qui serait le fruit de leurs frustrations, de leurs désirs et de leur vision du monde.
Dès lors, plus que jamais, ils veulent saisir les opportunités qu’offre la démocratie en se mettant au travail pour leur propre développement et celui du pays, mieux à travailler sur la transformation de l’homme congolais afin de retrouver toutes les valeurs. Dans cet ordre d’idées, les appels au patriotisme se multiplient de la part de ceux qui ont pris conscience du rôle prépondérant que les jeunes doivent jouer dans l’édification d’une nouvelle patrie.
Cela s’explique du fait que le patriotisme, en tant que sentiment d’appartenance et d’attachement à sa nation, peut effectivement jouer un rôle crucial dans la consolidation de l’unité nationale. En favorisant le respect des lois, la solidarité et la participation civique, le patriotisme peut contribuer à souder les citoyens autour d’un projet commun et à dépasser les divisions.
En effet, le patriotisme crée un lien émotionnel fort entre les citoyens et leur pays, les incitant à se sentir partie prenante d’une même communauté. Un patriotisme sain peut encourager la solidarité et l’entraide entre les citoyens, même en cas de désaccords. Le patriotisme peut inciter les citoyens à s’impliquer dans la vie politique et sociale de leur pays, contribuant ainsi à son bon fonctionnement. En mettant en avant les valeurs communes et les objectifs partagés, le patriotisme peut aider à surmonter les divisions ethniques, religieuses ou sociales.
Le patriotisme, dans sa juste mesure, peut être un facteur puissant de cohésion et d’unité nationale. Cependant, il est essentiel de veiller à ce qu’il ne se transforme pas en nationalisme excessif et qu’il soit basé sur des valeurs de respect, de tolérance et de solidarité. Un patriotisme sain est un patriotisme qui favorise le vivre ensemble et la construction d’une nation forte et unie.
Dans un sondage effectué par notre Institut d’analyses sociopolitiques, nous avons pu identifier dix ministres du chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui travaillent pour le réveil de la jeunesse congolaise.
Il s’agit de :
- Marie-Thérèse Sombo : ESU, 82%

La Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo, a tenu dernièrement une conférence à l’Université de Lubumbashi sous le signe de la sensibilisation au patriotisme et à la cohésion nationale, dans un contexte de guerre. «Jeunesse estudiantine, vous êtes une armée numérique: opposez une vigilance scrupuleuse aux infox, ne relayez aucune diversion. Soyez les sentinelles du pays, engagées et patriotes», a-t-elle lancé. La ministre a également invité les étudiants venus des quatre coins du Haut-Katanga à signaler tout agitateur aux autorités compétentes, soulignant qu’il s’agit là d’un acte de patriotisme éclairé. «Le destin de la nation se défend aussi en ligne, a-t-elle insisté. Elle a par ailleurs rappelé que le pays a besoin d’une jeunesse unie et responsable, capable de faire bloc face aux ennemis qui tentent d’exploiter les fractures sociales pour piller les ressources naturelles de la République.
- Louis Watum Kabamba: Industrie et PME, 73%

L’encadrement des jeunes en vue de leur transformation en moteurs du développement économique local a été évoqué à Kinshasa, par le ministre de l’Industrie et du Développement des PME-PMI, au cours d’une rencontre intersectorielle avec la ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique. «Il est essentiel d’accompagner et d’encadrer nos jeunes afin qu’ils deviennent des moteurs du développement national. Le patriotisme économique commence par la création de richesse au niveau local», a déclaré Louis Watum. Cette rencontre interministérielle s’inscrit dans le cadre d’une dynamique de collaboration entre les deux ministères, visant à promouvoir un entrepreneuriat jeune, productif et enraciné dans les valeurs du patriotisme économique. Il a été également évoqué la nécessité de mutualiser les efforts du gouvernement afin d’offrir à la jeunesse un cadre propice à l’initiative privée, à l’innovation et à la participation active au développement du pays.
- Patrick Muyaya, Communication et Médias, 70%

Devant la jeunesse étudiante de l’Université de Kisangani, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait lancé la campagne «Tout pour la patrie» dans cette ville, symbole de la résistance, qui incarne l’esprit de détermination et d’unité face aux défis auxquels la RDC est confrontée. Le ministre avait souligné l’importance de cette initiative dans le contexte actuel du pays. Depuis l’indépendance, la RDC a dû faire face à des tentatives de balkanisation et à des conflits centrés sur l’exploitation des ressources minérales. Face à ces menaces, il est crucial de ne pas rester passifs. Il avait donc fait appel à la jeunesse étudiante, les futurs dirigeants du pays, pour qu’ils comprennent les enjeux de cette lutte qui perdure depuis trois décennies. Il les a encouragés à utiliser les moyens à leur disposition pour manifester leur patriotisme et contribuer à la défense du territoire national.
- Doudou Fwamba: Finances, 68%

Doudou Fwamba avait pris la tête de la mobilisation populaire à la Tshopo contre l’agression rwandaise. En meeting d’éveil patriotique dans la ville de Kisangani, il avait appelé la population, particulièrement les jeunes, au sens élevé du patriotisme au regard des visées expansionnistes de Kigali. Le ministre des Finances mise sur une jeunesse consciente du danger qui guette le pays et capable de se lever pour stopper l’activisme d’un générateur d’instabilité dans la région.
- Guy Loando: Aménagement du Territoire, 60%

Me Guy Loando Mboyo a appelé les habitants de la Tshuapa à faire preuve de patriotisme face à l’agression injuste que subit notre pays de la part du Rwanda. Cet appel a été lancé à la jeunesse afin qu’elle manifeste son engagement en s’enrôlant dans l’armée. Son message est clair: l’unité et la vigilance de tous sont essentielles pour défendre notre nation face aux menaces qui pèsent sur notre souveraineté. Il a appelé la jeunesse à rejeter la désinformation véhiculée sur les réseaux sociaux, à soutenir nos compatriotes et à s’engager aux côtés de nos forces armées», avait-il déclaré.
- Jean-Pierre Lihau: Fonction Publique, 57%

Les jeunes congolais ont désormais un cadre de réflexion et d’échange autour des différentes thématiques touchant la vie nationale. « Ensemble » est la dénomination de ce cadre, lancé dans la salle Père Boka du Centre CEPAS à Gombe. Devant un parterre de jeunes venus de tous les horizons pour marquer leur soutien à ce mouvement et y adhérer, l’initiateur et président d’Ensemble, Jean-Pierre Lihau, a rassuré et signifié que sa structure est un mouvement citoyen positif et patriotique au service de ceux qui aiment leur pays. Un mouvement neutre qui va au-delà des clivages partisans. « Nous avons voulu mettre en place cette structure pour faire en sorte que les jeunes, qui sont les acteurs d’aujourd’hui et de demain, soient véritablement outillés », a expliqué l’initiateur et président d’Ensemble qui invite les jeunes à commencer cette grande aventure de réflexion, de prospection et de préparation de l’action pour demain. Pour Lihau, «Ensemble» permettra aux jeunes d’agir pour ne pas céder aux sirènes de l’instrumentalisation, de l’anarchie et du chaos.
- Aimé Boji Sangara : Budget, 56%

Le ministre du Budget s’est entretenu avec deux délégations originaires du Sud-Kivu pour écouter les cris d’alarme d’une province exsangue, mais aussi saluer l’engagement exemplaire de sa population, notamment des jeunes et des femmes. Les représentants du Conseil provincial de la jeunesse réfugiés à Uvira étaient venus présenter un ambitieux projet d’action citoyenne baptisé « Une initiative axée sur le patriotisme par l’art, le volontariat et les dons de sang destinés aux FARDC et aux groupes de résistance populaire Wazalendo ». Tout en saluant cette démarche, Aimé Boji a dit qu’ils incarnent une jeunesse debout, utile, responsable, enracinée dans ses valeurs et tournée vers l’avenir. Il a demandé à la jeunesse du Sud-Kivu d’être la colonne vertébrale de la reconstruction post-occupation, appelant à une mobilisation continue autour de la cohésion sociale et de la reconstruction collective.
- Didier Budimbu, Sports et loisirs : 54%

Le ministre des Sports, Didier Budimbu a dernièrement lancé pressant aux jeunes à faire preuve de patriotisme et à ne pas se laisser manipuler. Pour lui, le moment est venu de prouver que l’on aime son pays, en s’enrôlant dans l’armée pour défendre le territoire congolais menacé par des forces expansionnistes qui tiennent à faire main basse sur les richesses du sol et du sous-sol de notre pays.
- Jacquemain Shabani, Intérieur et sécurité, 49%

Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, a exhorté les jeunes du Haut-Katanga à résister et à ne pas céder aux sollicitations de l’ennemi. Jacquemain Shabani a appelé à l’unité et à la solidarité pour faire face aux agresseurs, qu’il accuse de vouloir martyriser la population et piller les richesses du pays. Le ministre a insisté sur la nécessité de barrer la route à ces agresseurs, en restant unis autour d’un idéal commun, comme l’ont fait les pères de l’indépendance. Il a également encouragé les jeunes à se mobiliser pour défendre l’unité nationale, évoquant l’exemple de l’époque du maréchal Mobutu.
- Julien Paluku: Commerce Extérieur, 45%

Lors de la commémoration du 13ᵉ anniversaire de son parti, Julien Paluku a lancé un vibrant appel au patriotisme. Il a rappelé que tout congolais qui travaille pour la destruction de son pays, pose un acte impardonnable. Il a également encouragé les FARDC à demeurer engagée dans la défense de l’intégrité territoriale de notre pays.
“Être au sein ou dehors du pouvoir, pour les uns ou pour les autres, n’est pas synonyme d’être du bon ou du mauvais côté. Notre dénominateur commun reste la République. Le président Félix Tshisekedi, et notre armée monte peu à peu en puissance. Et certainement la nuit d’insomnie est déjà longue. Mais rassurons-nous que le bon sommeil pointe à l’horizon pour nos frères et sœurs qui traversent des moments de tragédie imposée par une guerre d’agression”, a-t-il dit.
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