Par Cyrille KILEBA, VP 1
C’est le cœur plein d’émotion que je prends la parole, au nom de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC, pour rendre un ultime hommage à un chevalier. Tout hommage chevaleresque impose dignité et vaillance. C’est pourquoi je me garderai, au nom de cette dignité, malgré la douleur qui étreint la profession de journaliste, je me garderai donc de verser des larmes. Les grandes douleurs sont indicibles, disait quelqu’un. Celle qui nous ravage est très grande. Jacques Mukaleng Makal, vaillant chevalier, fils de Jerry MUKATSHIKAND MWANAT et de Berthe KALONG MUFUK, va en paix.
Rejoins dans cette vallée de repos éternel, auprès de ton Créateur, ceux qui, ici sur terre, ont partagé ton épopée chevaleresque. Je cite à tout hasard Kasongo Mwema Yamba Yamba, Atufuka Mbunze, Fwasa Tombisa Di Yaba, Pwati Makwena, Tshimpumpu wa Tshimpumpu, José Nawej, Claude Kamanga Mutond, Léonard Mulamba Kalala, Lopez Kakuba, Mwanda Makoso, Kipolongo Mukambilwa, Anaclet Mulunda, Brigitte Mopane, Nyangi Lelo, Jules Lombo Kashita, Bondo Nsama, Muboyayi Mubanga, Ladi Luya Laye Kelaka, Moukanda Lunyama. J’en passe et des meilleurs.
Et à nous tous, chevaliers plus jeunes et plus âgés, qui attendons encore sur les prochaines gares que vienne notre tour d’embarquer dans cet inévitable train du destin auquel nul ne peut échapper, chasseur ou gibier, conteur ou conté, riche ou pauvre, Excellence ou minable, à nous tous qui attendons donc, apprenons la leçon implacable : « Sic transit gloria mundi ». Littéralement « Ainsi passe la gloire du monde » pour ainsi va la vie, en langue châtiée.
Je vous remercie.
