« La paix et la justice est une affaire de cœurs de tous les Congolais » a été interpellé par le cardinal Fridolin Ambongo lors de la messe de clôture de la journée nationale de la paix en République démocratique du Congo, ce dimanche à la cathédrale Notre-Dame du Congo au nord de Kinshasa capitale de la RDC.
« La paix n’est pas d’abord une affaire politique ou institutionnelle, elle est avant tout une affaire de cœur de tous les Congolais, qui commence dans l’intériorité de chacun comme une semence divine oubliée qu’il faut raviver avec foi, lucidité et engagement. En priant aujourd’hui pour la paix et la justice en RDC, nous élevons notre voix vers Dieu pour que ceux qui gouvernent ne restent ni sourds, ni muets face aux cris de détresse des populations. Nous prions pour toutes les personnes écrasées par l’injustice, par l’insécurité et par la pauvreté car même dans la nuit la plus sombre, le seigneur est avec nous au milieux de nos souffrances dans nos cœurs », a précisé le cardinal Fridolin Ambongo.
Et d’ajouter : « Il n’y aura jamais de justice durable dans notre pays la RDC et autour de nous, si la justice ne commence pas dans notre propre cœur. C’est la raison pour laquelle, non pas pour flatter mais pour intercéder : que ceux qui détiennent l’autorité du pouvoir public, qu’ils soient guidés par la lumière de Dieu et touchés dans leur conscience et agissent selon la vérité pour le bien commun du peuple congolais ». » il n’y a pas de paix sans une véritable justice. Et il n’y a pas de justice sans une culture du soin et de la solidarité. Cela exige de nous le courage de combattre la corruption, de défendre la vérité et de protéger les institutions des abus qui fragilisent notre société » a-t-il renchérit.
Il a spécifié que lorsque la justice s’effondre, la société entière s’écroule quand les fondements de la justice sociale sont érodés, c’est l’âme même d’un peuple qui est en péril ».
Le cardinal Fridolin Ambongo a déploré la méfiance entre le peuple congolais, nourrie par des calculs égoïstes, des intérêts personnels, des divisions internes, dû par l’absence de confiance entre le peuple congolais.
Il a invité tout le monde a opté pour le pacte social promu par les leaders religieux catholique et protestants pour dire non à l’injustice, à l’impunité, à la division.
La conférence épiscopale nationale du Congo par l’entremise de sa commission épiscopale justice et Paix a organisé depuis le lundi 16 septembre, la journée nationale justice et Paix, commencée par trois jours de conférences et ateliers ainsi qu’un carnaval effectué dans les artères principales de Kinshasa.
(Avec l’ACP/ Guy Iyeli)
