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Examen de la pétition contre le Rapporteur Jacques Djoli : la Commission Spéciale appelée à statuer sur base des faits réels et du Droit et non sur base d’émotions, de tactiques et postures politiciennes

Par La Prospérité
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(Par Jr Mokolo)

Après la démission du Speaker de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, et de la Rapporteure Adjointe, Dominique Munongo, c’est en principe ce jeudi 25 septembre 2025 que la Commission Spéciale temporaire va rendre son rapport devant la plénière sur les pétitions visant trois autres membres du Bureau de la chambre basse du Parlement, parmi lesquels le Rapporteur Jacques Djoli Eseng’Ekeli.

En attendant la présentation dudit rapport, ses détracteurs se sont  investis dans une campagne médiatique hostile, dans le but de le pousser à la démission ou, à défaut, d’influencer la décision de la Commission Spéciale en sa défaveur.

Peine perdue, d’autant plus que, d’après certaines indiscrétions au niveau de la Commission Spéciale, il a été reconnu de façon unanime la pertinence de l’argumentaire du Professeur Jacques Djoli, qui a balayé tant sur le plan de la forme que du fond les griefs mis à sa charge par les pétitionnaires.

Aussi, après les émotions de démissions tactiques, des postures politiciennes, les analystes estiment que la présentation du Rapport de  la Commission spéciale va ramener le débat sur les  responsabilités individuelles de chaque membre du Bureau visé par la pétition et le droit et non sur des postures politiciennes. Car, en vertu de l’article 25 du Règlement Intérieur, ayant été élu individuellement, chaque membre du Bureau de l’Assemblée nationale « fait l’objet d’une pétition dirigée contre sa personne en fonction de ses attributions ».

Des griefs sans fondement contre le rapporteur Jacques Djoli

Concernant le Rapporteur Jacques Djoli, la Commission est appelée à reconnaître que les griefs mis à sa charge sont sans fondement. Et pour cause, il n’a commis aucune faute grave et, bien au contraire, il a engagé des réformes structurantes pour moderniser l’institution.

1. Aucune faute grave n’a pu être démontrée par ces accusateurs : les retards lui reprochés ne constituent pas une faute grave au sens de l’article 25, alinéa 5 du Règlement intérieur. Ni les textes ni la pratique parlementaire ne permettent de qualifier un simple retard administratif de manquement disciplinaire majeur.

2. Des contraintes objectives, gérées avec responsabilité : ll est reconnu que certaines lenteurs ont été constatées. Mais elles s’expliquent par des contraintes matérielles, techniques et organisationnelles propres à une institution de l’ampleur de l’Assemblée nationale. De plus, les délais liés à la transmission de certains documents officiels, indispensables au travail parlementaire, ont naturellement pesé sur le calendrier. Mais loin de s’en plaindre ou d’en faire porter la faute à d’autres, le Rapporteur Jacques Djoli a pris ces réalités avec sérénité et les a affrontées avec sens du devoir.

3. Les textes ont été votés malgré les contraintes : tous les textes attendus ont pu être examinés et adoptés par l’Assemblée nationale. Cela prouve que, malgré les contraintes, le Rapporteur a veillé à ce que le travail parlementaire aboutisse, garantissant ainsi la continuité institutionnelle.

Jacques Djoli le Réformateur

1. Un plan ambitieux de numérisation : Plutôt que de subir ces difficultés, l’Honorable Jacques Djoli a choisi d’agir en lançant un Plan de Mise en Œuvre de la Numérisation dont la première phase démarre dès la session de septembre. Ce plan repose sur quatre axes :

– Décision officielle et organisation des équipes – Sous l’autorité du Président de l’Assemblée nationale et sous la coordination du Rapporteur.

– Connexion internet – Installation assurée par la société SONEMA.

– Modules de base – Cinq modules essentiels mis en place par le professeur Osé Masivi : travaux en plénière, commissions, courriers et audiences, gestion des lois, contrôle parlementaire.

– Réseau interne – Réalisé par la société OSCPT, à la suite d’études techniques conjointes.

Ce dispositif, déjà opérationnel en partie, permet de moderniser la gestion des séances, des commissions et de l’ensemble des travaux parlementaires, avec une montée en puissance prévue sur 3 à 6 mois.

2. Une démarche d’avenir et d’humilité : Pour l’Honorable Jacques Djoli, ces initiatives ne sont pas un motif d’autosatisfaction mais une réponse humble aux défis rencontrés. Il considère que la mission de chaque responsable public est de chercher des solutions durables plutôt que des excuses. C’est dans cet esprit qu’il a mis en place ce chantier de numérisation, convaincu qu’il servira non seulement le Bureau mais l’ensemble des députés et, au-delà, la Nation.

L’expertise de Jacques Djoli au service de la nation congolaise

Depuis plus d’une décennie, le Professeur Jacques Djoli contribue à une gestion responsable de la Res publica, notamment dans les deux chambres du Parlement. Ce qui lui a valu, par exemple, d’être élu par des journalistes politiques, en 2016, meilleur Sénateur de la décennie.

Membre éminent du G13, Jacques Djoli avec plusieurs autres brillants parlementaires dont Henri Thomas Lokondo, Patrick Muyaya et d’autres personnalités telles que Daniel Mukoko Samba,   ont lancé la grande de réformes institutionnelles et législatives qui nous ont permis de revitaliser le système politique congolais en 2018.

L’Observatoire et Think tank Ebuteli le classe parmi les élus les plus productifs en terme d’initiatives législatives (Auteur de la loi no 22 /031 portant régime spécial de sécurité sociale des agents publics de l’État), juriste doublé de fortes connaissances stratégiques (Jacques Djoli est titulaire de diplômes d’études  approfondies de  l’Institut de Hautes Etudes de Défense de Paris, du Centre d’Etudes Stratégiques de l’Université de défense de Washington). C’est ce qui explique sa grande maîtrise de questions de défense.

Jacques Djoli est également Professeur à l’Ecole de guerre de Kinshasa ainsi qu’au Collège de Hautes Etudes de Défense. Sa contribution aux commissions permanentes de défense du Sénat comme à l’Assemblée nationale est énorme.

Préserver la stabilité institutionnelle

Au sein de l’hémicycle du Palais du peuple, beaucoup de ses collègues souhaitent vivement la Commission Spéciale temporaire rende publique, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale, l’option levée lors de ses délibérations internes, au cours desquelles 21 membres sur 22 ont disculpé le Rapporteur Jacques Djoli.

Dans un moment où l’institution a besoin de continuité et de stabilité, il est préférable d’accompagner cette dynamique.

Aussi, loin des accusations, l’Honorable Jacques Djoli se présente comme un responsable qui, avec lucidité et modestie, a choisi l’action et la réforme au service de l’Assemblée nationale et du peuple congolais.

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