Depuis quelques semaines, les eaux des Caraïbes sont envahies par l’armée américaine qui prétend combattre les narcotrafiquants tout en menaçant la République Bolivarienne du Venezuela et ses dirigeants à la tête desquels se trouve le Président Nicolas Maduro Moros.
Homme de paix et grand souverainiste devant l’Éternel, le Président Maduro a pris son courage entre ses mains pour démonter tous les mensonges du Président Donald Trump et de son administration.
Ainsi, en date du 6 septembre 2025 dernier, le successeur du Commandant Hugo Chavez a démystifié les Américains. Il a ainsi introduit sa lettre : « Je vous adresse la présente communication en profitant de l’occasion pour vous faire part de quelques idées et informations. Actuellement, les relations entre les États-Unis et le Venezuela sont sujettes à de nombreuses controverses. Dans ce contexte, nous avons constaté la circulation d’innombrables fausses informations dans les médias. »
Il a poursuivi : « Je me souviens de la fausse nouvelle concernant le refus du Venezuela d’accepter le retour de migrants. Cette question a été rapidement résolue et clarifiée lors d’un entretien avec l’ambassadeur Richard Grenell. Ce canal à ce jour, a fonctionné de manière impeccable. »
Et d’enchaîner : « Au cours des premiers mois de votre deuxième mandat, nous avons toujours recherché une communication directe afin d’aborder et de résoudre tout problème entre nos deux gouvernements. Ces dernières semaines, les allégations totalement fausses de liens avec des mafias et des réseaux de narcotrafiquants par les plus hautes autorités légitimes du Venezuela ont occupé le devant de la scène. Il s’agit de la pire fausse information lancée contre notre pays pour justifier l’escalade d’un conflit armé qui causerait des dommages catastrophiques à l’ensemble du continent. »
Le Président Maduro a défendu la bonne volonté de la Révolution bolivarienne : « J’ai longuement discuté de ce sujet et d’autres avec l’envoyé spécial Rick Grenell. À cet égard, je vous transmets des données convaincantes sur la production et le trafic de drogue en Amérique du Sud, qui démontrent de manière concluante, fondées sur des faits réels, que le Venezuela est un territoire exempt de production de drogue et un pays non en situation d’urgence dans le secteur des stupéfiants, grâce aux efforts considérables déployés au fil des années par nos forces de police et militaires. À cet égard, comme le montrent les données de l’ONU et d’autres organisations, que vous pouvez corroborer avec vos propres services de renseignement, 87 % de la drogue produite en Colombie sort par les ports du pacifique, 8 % par la région de la Guajira, au nord de la Colombie, et à peine 5 % par la frontière avec la Colombie. À peine 5 % tentent de transiter par le Venezuela, toutes les drogues saisies étant combattues, interceptées et détruites le long des 2.200 kilomètres de frontière avec la Colombie. »
Il a souligné un « fait important selon lequel cette année, la République Bolivarienne du Venezuela a déjà neutralisé et détruit plus de 70 % du faible pourcentage de ceux qui tentent de franchir cette longue frontière de plus de 2 200 kilomètres avec la Colombie. Le Venezuela a également détruit 402 avions de transport international de drogue, conformément à la législation vénézuélienne. Ces données confirment le bilan impeccable du Venezuela en matière de lutte contre le trafic international de drogue, comme l’ont souligné toutes les organisations et agences internationales spécialisées en la matière. »
Le Président vénézuélien a ajouté qu’il espère que les États-Unis d’Amérique et le Venezuela, ensemble, pourront vaincre ces fausses nouvelles qui ternissent une relation qui doit être historique et pacifique, comme l’a toujours voulu notre Libérateur Simón Bolívar. »
Il a rappelé qu’il a déclaré publiquement, à de nombreuses reprises, qu’il reconnaissait le travail remarquable accompli par le Président Trump pour mettre fin à la guerre héritée dans d’autres régions du monde. »
Il a soutenu, dans cette déclaration, la position de la CELAC, qui a ratifié l’Amérique Latine et les Caraïbes comme territoire de paix le jeudi 4 septembre. Pour ce faire, il a invité donc, le Président Trump, à préserver la paix par le dialogue et la compréhension dans tout l’hémisphère. »
Le Président Maduro a poursuivi que « tous ces sujets, et d’autres, feront toujours l’objet d’une discussion franche et directe avec votre envoyé spécial, Rick Grenell, afin de surmonter le bruit médiatique et les fausses informations. »
Il a promis son engagement à œuvrer pour la paix dans la région : « De Caracas, au Venezuela, berceau des libérateurs, je serai toujours prêt à défendre la paix et la vie. ».
E ́n homme avisé et mieux informé de la situation du narcotrafic dans la région, il a annexé, en conclusion, les deux cartes du Rapport mondial sur les drogues.
Jean KABEYA MUDIELA/CP
