(Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)
Mardi 30 septembre 2025, la Haute Cour militaire de la Gombe a frappé un grand coup en condamnant à mort Joseph Kabila. Pour beaucoup de Congolais, ce verdict n’est rien d’autre qu’un retour à l’expéditeur : celui qui voulait à tout prix la tête du prophète Joseph Mukungubila vient de récolter ce qu’il avait semé.
Pendant plus de dix ans, Sa Majesté le prophète Mukungubila et ses fidèles ont vécu la persécution, l’exil, la prison, les humiliations et les massacres, particulièrement après le 30 décembre 2013. Des milliers de vies ont été brisées à cause de la haine aveugle d’un homme qui avait juré d’abattre son ennemi juré. Hier, le peuple congolais a ressenti un profond soulagement : la justice humaine vient de confirmer ce que la justice divine avait déjà tranché.
Une prophétie rappelée devant le Palais de justice de Johannesburg
C’était en février 2015, devant le Johannesburg Magistrate Court en Afrique du Sud. À la sortie d’une audience, Sa Majesté Joseph Mukungubila avait accordé une courte interview au journaliste congolais de la diaspora, Pascal Bakole surnommé “Sans Rival”. Dans ses propos, le prophète rappelait déjà une interview qu’il avait donnée en 2014 et prononçait ce qui résonne aujourd’hui comme une véritable prophétie :
Sans Rival : Je voulais juste, prophète, vos impressions pour le procès d’aujourd’hui?
SGM : Comme cher journaliste, je te l’avais dit la fois passée (2014) que pour moi, la façon dont on vient de reporter le procès jusqu’à février (2015), pour moi c’est clos.
Sans Rival : Au mois de mai?
SGM : C’est ce que j’avais répondu dans l’interview que je t’avais accordée. Alors aujourd’hui je crois que ça se confirme, comme tu viens de l’entendre.
Sans Rival : Alors, êtes-vous content ?
SGM : Je me dois être très content, mais être très content c’est beaucoup dire. Ce qu’il faudrait, qu’on termine. Il faut que celui (Kanambe) qui voulait m’inculquer ce que je n’avais pas commis comme faute, il faut que je le traîne, je le traduise en justice, il faut qu’il réponde de ce qu’il voulait faire.
Sans Rival : Un mot maintenant à tous ceux qui vous suivent, au peuple congolais, qui vous soutiennent, aux fidèles !
SGM : Je vous avais dit quand je m’étais présenté comme candidat président (en 2006), ce n’était pas par compétition, cela m’était imposé par l’Éternel Dieu. Donc comme je vous l’avais dit : Kanambe doit partir, et il partira car c’est l’ainsi dit le Seigneur.
Ces paroles résonnent aujourd’hui avec une puissance particulière. Celui qui voulait détruire le prophète et ses fidèles est lui-même frappé par la condamnation suprême. Comme dans l’histoire biblique d’Haman et Mardochée, le piège tendu au juste s’est retourné contre l’oppresseur.
Le peuple congolais face à ce verdict
Aujourd’hui, le peuple congolais ne voit pas seulement un ancien président condamné : il voit la main de Dieu rétablir une justice bafouée depuis trop longtemps.
• Justice pour Mukungubila, qui a souffert l’exil et la diffamation.
• Justice pour ses fidèles, massacrés et emprisonnés le 30 décembre 2013.
• Justice pour toutes les familles congolaises meurtries par les persécutions d’un régime sanguinaire.
Mais cette justice ne sera complète que si l’État pense aussi au dédommagement dû au prophète et à ses fidèles. Car ce qui a été subi ne peut être balayé d’un revers de main : il faut réparation, reconnaissance et vérité.
Conclusion
La condamnation à mort de Kabila n’est pas un simple jugement. C’est un signal fort que l’histoire n’oublie pas, que les larmes des innocents montent jusqu’au ciel et finissent toujours par réclamer justice. Le peuple congolais doit retenir une leçon : quand Dieu parle par la bouche de son envoyé, rien ne peut l’arrêter. Kanambe voulait la mort de Mukungubila ; c’est sa propre sentence qu’il vient de recevoir. Le Congo entre dans une nouvelle ère, où vérité et justice doivent guider notre avenir.