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La LIFUDS s’oppose à la traite de la femme noire en Somalie

Par La Prospérité
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Une vidéo choquante devenue virale sur les réseaux sociaux porte atteinte à la dignité et à l’honneur de la femme noire. En effet, un homme tenant une femme noire enchaînée la vend publiquement dans l’un des marchés somaliens au vu et au su de tout le monde. Cette scène révoltante a provoqué une réaction virulente de la part de la Ligue des Femmes de l’Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la Présidente Nationale de la LIFUDS, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, s’insurge violemment contre la marchandisation de la femme qui se vit encore dans certaines contrées africaines. Elle invite, en conséquence, les autorités somaliennes, les institutions africaines et internationales à sévir énergiquement contre ces pratiques rétrogrades et avilissantes de la femme.

Ci-dessous le texte intégral de ladite dénonciation.

DÉCLARATION

La Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, exprime sa profonde indignation face à la vente d’une femme noire enchaînée dans un marché en Somalie, ce qui constitue un acte ignoble, rétrograde et inhumain en plein 21ᵉ siècle, alors que les peuples du monde entier s’élèvent pour la dignité, l’égalité et la liberté. Il s’agit d’une pratique répugnante d’un autre âge, indigne de notre humanité commune.

La LIFUDS s’indigne du fait que réduire la femme, de surcroît noire, au niveau d’une marchandise, c’est perpétuer deux oppressions historiques à son égard, à savoir le racisme et le sexisme ; c’est nier, de nos jours, sa condition humaine, sa liberté, sa dignité et son droit d’exister librement, comme tout être humain.

La Ligue des Femmes de l’UDS rejette cette pratique qui viole, de manière flagrante, les droits inaliénables de la femme. Car, c’est un crime contre l’humanité et une trahison envers toutes les luttes menées par les peuples africains contre l’esclavage, la colonisation et les discriminations.

La LIFUDS proteste contre les autorités somaliennes qui se taisent et encouragent l’esclavage sur leur territoire quand elles savent que la traite des êtres humains est formellement interdite par la Déclaration universelle des droits de l’homme en son article 4, par les conventions internationales, et par le Statut de Rome. Elle rappelle qu’aucun contexte culturel, religieux, politique ou économique ne peut justifier cette barbarie.

La Ligue des Femmes de l’UDS réclame des autorités somaliennes que les auteurs de tels actes abjects à l’égard des femmes soient identifiés, poursuivis et punis. La LIFUDS invite les institutions africaines et internationales à renforcer la protection des femmes africaines contre toute forme d’exploitation et de marchandisation.

Elle demande enfin à la société civile africaine de se mobiliser pour que plus jamais une femme noire ne soit vendue comme une chose. Car, ce combat est celui de l’humanité contre l’inhumanité, de la mémoire contre l’oubli, de la justice contre l’oppression.

Fait à Kinshasa, le 5 octobre 2025.

LA PRESIDENTE NATIONALE DE LA LIFUDS,

Charlotte BUIMPE DIOMBELAYI

Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS

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