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En réaction au communiqué du CPM de la BCC : Le CDER salue l’appréciation du franc congolais

Par La Prospérité
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Le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), parti cher à Jean-Lucien Bussa, Autorité de référence, qui se positionnant en observateur averti et parti politique avant-gardiste, a accueilli avec un vif intérêt le communiqué du Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) daté du 7 octobre 2025. Ainsi, le CDER exige de la BCC la réduction, d’une part, des coûts de transaction et, de l’autre, la régularisation des services bancaires électroniques.

Par la voix de son comité exécutif et à travers sa communication n°002/SN-COMM, le CDER a publiquement félicité le gouvernement et la BCC, inscrivant cette performance dans la droite ligne du pragmatisme conjoncturel et prospectif des institutions sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi.

Les indicateurs célébrés marquent une rupture significative avec l’instabilité chronique passée : le parti souligne la maîtrise exemplaire de l’inflation et, phénomène encore plus spectaculaire, l’appréciation notable de la monnaie nationale, le Franc Congolais (FC).

Ces succès ne sont pas que des chiffres ; ils se traduisent directement par une tendance baissière des prix des biens sur le marché, un indicateur qui est salué comme bonifiant le pouvoir d’achat des ménages – une extrême priorité de la politique sociale du Chef de l’Etat.

La baisse du taux d’intérêt directeur de la BCC est perçue comme un signe puissant qui non seulement consolide la stabilité du cadre macro-économique, mais ouvre concrètement la voie à une relance de l’investissement par la baisse du coût des crédits.

Le coup de semonce aux banques commerciales – l’impératif de liquider les « frais de vampire » et de financer l’économie réelle

Passant de la reconnaissance à l’action, le comité exécutif du CDER lance un appel d’une fermeté inhabituelle aux acteurs de la finance.

Si la BCC est encouragée à maintenir le cap, l’exigence est dirigée sans détour vers les banques commerciales opérant en RDC.

Le parti insiste sur la nécessité impérieuse pour ces institutions d’ajuster à la baisse les taux d’intérêt qu’elles pratiquent.

Pour le CDER, le bénéfice de la stabilité macro-économique doit irriguer l’économie réelle : la baisse du coût du crédit est essentielle pour relancer l’investissement des entreprises dans tous les secteurs.

Surtout, le parti dénonce les frais excessifs de service bancaire, perçus comme des « frais de vampire » qui ponctionnent les épargnes des agents économiques, découragent l’inclusion bancaire et favorisent la thésaurisation.

Le CDER demande une réduction significative des coûts des opérations les plus courantes, citant nommément les frais de virement, les frais de transfert, les frais de production des relevés bancaires et les frais de tenue de compte.

Cette requête est une démonstration de l’engagement du CDER à traduire les succès macro-économiques en bénéfices tangibles et immédiats pour le citoyen ordinaire.

L’exigence de souveraineté monétaire – inverser la tendance à la dollarisation systémique et réguler le géant du mobile money

Le plaidoyer du CDER s’étend au-delà de la conjoncture pour aborder un enjeu de souveraineté nationale : la fin de la dollarisation systémique de l’économie.

Le parti encourage vivement la BCC à intensifier ses efforts pour que le Franc Congolais (FC) puisse enfin retrouver ses fonctions fondamentales d’étalon de valeur, d’intermédiaire d’échange et de réserve des valeurs.

Pour cela, le CDER pointe du doigt une autre zone grise nécessitant une intervention urgente : la régulation des services bancaires électroniques assurés par les entreprises de télécommunications, notamment les géants du Mobile Money comme M-PESA, Orange Money,  Airtel Money…

Ces plateformes, bien que jouant un rôle crucial dans l’inclusion financière, agissent souvent en marge d’une supervision monétaire rigoureuse.

Le CDER attend de la BCC qu’elle régule sérieusement ces services afin d’établir une cohérence globale et systématique du secteur. Cette régulation est vitale pour sécuriser les transactions, protéger les consommateurs et surtout, pour garantir que la monnaie nationale ne soit pas supplantée par des circuits de transaction parallèles, réaffirmant ainsi le rôle central de la Banque Centrale dans le contrôle de la politique monétaire.

David Muteba Kadima

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