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Clôture du Forum National des Droits Humains, RDC : Samuel Mbemba tend la main à la Société civile pour l’intérêt suprême de la Nation !

Par La Prospérité
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C’est sous le signe de l’engagement renouvelé et d’une fermeté sans équivoque que s’est achevée, le samedi 11 octobre, la première édition du Forum National des Droits Humains. Tenu dans le cadre prestigieux du Palais du Peuple à Kinshasa, cet événement a non seulement abouti à une feuille de route claire pour l’avenir, mais a surtout marqué la naissance d’une nouvelle ère de collaboration entre le Gouvernement et les défenseurs des droits humains, sous l’impulsion du Ministre des Droits Humains, Me Samuel Mbemba Kabuya.

Trois jours durant, experts, membres de la société civile, partenaires techniques et financiers, et officiels du gouvernement ont échangé, débattu et réfléchi aux défis majeurs et aux solutions pour la promotion et la protection des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo. La cérémonie de clôture a été le point d’orgue de ces travaux intenses, avec la lecture du rapport général synthétisé par le Professeur Mutoy Mudiala, qui a formulé une série de recommandations ambitieuses et concrètes.

Un avertissement solennel contre l’impunité

Prenant la parole pour son discours de clôture, Me Samuel Mbemba Kabuya, initiateur de ce forum, n’a pas mâché ses mots. Après avoir rendu un hommage appuyé au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa volonté politique ayant permis la tenue de ces assises, et remercié la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, pour son engagement, le Ministre des Droits Humains a lancé un avertissement solennel.

« En faisant de moi défenseur officiel des Droits de l’Homme, je me suis dit qu’il était de mon devoir de rencontrer mes congénères, mes partenaires », a-t-il déclaré avant de sceller l’union sacrée avec la Société civile : « Vous, défenseurs des Droits humains de la Société Civile, et moi, défenseur officiel des Droits humains, désormais, nous allons travailler main dans la main. »

C’est alors qu’il a prononcé la phrase qui a résonné dans toute la salle comme une promesse de tolérance zéro : « Celui qui violera les droits des Congolais, qu’il soit Congolais, quel que soit son rang, ou qu’il soit étranger, quel que soit son statut, nous trouvera sur son chemin. » Une déclaration de guerre frontale à l’impunité qui a été longuement applaudie par l’audience.

Deux combats majeurs : Justice transitionnelle et reconnaissance du « Génocost »

Au-delà de la gestion quotidienne des violations, le Ministre Mbemba a rappelé à l’assemblée les deux combats de fond que la nation doit continuer de mener avec acharnement. « En sortant de cette salle, n’oublions pas le combat qui est le nôtre : celui de l’implémentation de la justice transitionnelle, et le combat du plaidoyer pour le Génocost commis en RDC », a-t-il martelé. Cet appel à la reconnaissance du génocide, souvent désigné par le néologisme « Génocost » pour souligner les motivations économiques derrière les massacres, constitue un axe majeur de la diplomatie et de la quête de justice de la RDC.

Pour que ces paroles ne restent pas lettre morte, le Ministre a annoncé une mesure concrète et immédiate pour pérenniser le dialogue. « Le Ministère, qui est le vôtre, recevra les défenseurs de droits humains chaque mardi, ce sera votre jour », a-t-il institué. Cette porte ouverte permanente vise à créer un canal de communication direct et efficace, transformant le ministère en une véritable maison pour tous les acteurs du secteur. Ces assises ont ainsi permis d’établir une feuille de route solide, fruit du croisement entre l’expertise technique et l’expérience de terrain des activistes.

Représentant la Première Ministre et le Chef de l’État, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa, a officiellement clôturé le forum. Il a exprimé la pleine satisfaction de l’Exécutif, qualifiant ces assises de « moment privilégié de dialogue, de réflexion et de concertation ». Il a conclu en formant le vœu que les recommandations formulées « seront mises en œuvre pour l’intérêt supérieur de notre pays et de nos populations ».

Cerise sur le gâteau, l’artiste musicien Innoss’B, lui-même originaire de Goma et témoin direct des atrocités qui endeuillent l’Est du pays, a offert une prestation symbolique en playback, rappelant par sa présence que derrière les statistiques se trouvent des vies brisées et une résilience inébranlable.

Le rendez-vous est déjà pris. La deuxième édition de ce qui est désormais baptisé « Le Parlement des acteurs des droits de l’homme »se tiendra en octobre 2026, avec l’espoir de mesurer les progrès accomplis sur le chemin exigeant mais essentiel du respect de la dignité humaine pour chaque Congolais.

La Pros.

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