Des frustrations dans l’Union sacrée et dans l’opposition caractérisent l’élection du président et du rapporteur adjoint de la chambre basse du parlement La campagne pour l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale qui s’est ouverte mardi 11 novembre dernier s’est achevée hier à minuit. Aimé Boji Sangara, représentant de l’Union sacrée de la Nation et candidat à la présidence de la Chambre basse, a entamé une série de consultations avec les députés nationaux.
Il a échangé avec les présidents des caucus issus des 26 provinces du pays. La rencontre, qualifiée de fructueuse, a permis à ces derniers de réaffirmer leur adhésion totale à la candidature soutenue par la majorité présidentielle.
Poursuivant dans le même élan, Aimé Boji a également pris contact avec d’autres groupes parlementaires majeurs, notamment ceux du Grand Bandundu et du Kongo Central, afin d’élargir le consensus autour de sa vision.
L’objectif reste de renforcer la cohésion des élus autour d’un projet commun visant à faire de l’Assemblée nationale une institution performante, inclusive et véritablement à l’écoute des aspirations citoyennes.
Entretemps, la tension autour de la rencontre entre Christian Mwando, président du groupe parlementaire Ensemble pour la République, et André Mbata, secrétaire permanent de l’Union sacrée de la Nation, ne faiblit pas. Elle continue de susciter des remous politiques.
Pour rappel, Mwando a sollicité le soutien de la majorité présidentielle pour l’élection de Clotilde Mutita, candidate d’Ensemble au poste de rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale présentant cette démarche comme un acte de transparence et de concertation, le député a affirmé être venu « présenter officiellement la candidate d’Ensemble pour la République afin que nul n’en ignore » et a appelé la majorité à « accompagner cette candidature pour garantir un véritable jeu démocratique ».
La Pros.